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PROCEDES POUR PRODUIRE ET FAIRE FONCTIONNER DES SYSTEMES
DE BASES DE DONNEES
La présente invention concerne des procédés pour produire et faire fonctionner des systèmes de bases de données qui comprennent des structures de mise en mémoire pour les données et des processeurs pour mettre en mémoire, reprendre et traiter les données et établir une interface avec un utilisateur.
Certains des impératifs les plus importants pour un système de bases de données comprennent les éléments suivants : 1. Il ne peut pas y avoir d'erreurs de programme provoquant une interruption du fonctionnement du système ou la dégradation des données.
2. Si des défauts se produisent, par exemple par une utilisation incorrecte du système, ces défauts doivent être facilement détectés et éliminés.
3. Il doit être possible de mettre le système facilement à jour, afin d'y inclure des matériels et des logiciels récemment mis au point.
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4. Le texte affiché pendant le fonctionnement doit être clair pour un utilisateur, et la production de systèmes de bases de données à utiliser dans des pays ayant des langues différentes doit pouvoir être effectuée de manière précise et efficace.
Les procédés pour produire un système de bases de données doivent satisfaire à ces impératifs, tout en permettant d'utiliser efficacement le temps de mise au point par les techniciens.
Jusqu'à présent, les systèmes de bases de données ont été mis au point en subdivisant une structure de dispositif de mise en mémoire et en attribuant des parties de la structure à la mise en mémoire de différentes bases de données. Les programmes sont rédigés ensuite afin de mettre en mémoire, de reprendre et de traiter les données en accédant au dispositif de mise en mémoire. Si un nouveau système de bases de données est mis au point ultérieurement et constitue une amélioration du système initial, la mise à jour du système initial implique le déplacement de toutes les données vers un dispositif de mise en mémoire séparé et la reconfiguration des données en vue de la mise en mémoire, conformément à la nouvelle structure du dispositif de mise en mémoire. Ceci peut provoquer la dégradation des données.
Pour ce qui concerne les programmes, ceux-ci sont généralement simplement remplacés par le nouvel ensemble de programmes. Ceci est une opération qui prend du temps et donne souvent lieu à un système qui ne semble pas familier pour l'utilisateur et nécessite donc un certain degré de remise au courant. Compte tenu de ces difficultés pour mettre les systèmes de bases de données à jour, ce travail n'est souvent pas effectué. Par
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e conséquent, un utilisateur ne profite pas souvent du bénéfice complet de ces améliorations.
Si un défaut se produit par suite d'un circuit mal fabriqué ou d'une erreur de programme, un système de détection d'erreur tel celui décrit dans le brevet européen n 180299B (ICL) peut être utilisé. Toutefois, lorsque les techniciens recherchent le défaut, il est très difficile d'identifier exactement où celui-ci se produit, afin de permettre sa réparation. Par exemple, si un appareil d'affichage est vérifié en utilisant le procédé décrit dans le brevet européen n 52,684B (IBM), il faudra beaucoup de temps pour identifier le défaut.
Les systèmes de bases de données sont généralement produits en vue de l'affichage et de l'impression d'un texte dans la langue d'un pays déterminé et, pour pouvoir utiliser efficacement le système de bases de données dans un pays différent, le texte doit être traduit. Si le texte affiché est traduit par la . machine, la signification exacte du texte original n'est souvent pas exactement rendue. Si le texte est traduit manuellement, il peut se produire des discordances et cette opération de traduction manuelle demande beaucoup de temps. Quoique le texte affiché n'affecte pas directement le fonctionnement d'un système de bases de données, il est extrêmement important parce qu'il permet aux utilisateurs (dont beaucoup ne sont pas compétents en électronique) d'ordonner l'exécution de la gamme des fonctions disponibles en utilisant le système de bases de données.
Si le texte affiché n'est pas clair, le système de bases de données sera fortement sous-utilisé.
L'invention vise à proposer des procédés pour produire et faire fonctionner des systèmes de bases de données à mettre à jour, en surmontant au moins certaines de ces-difficultés.
Conformément à l'invention, il est prévu un
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procédé pour produire et faire fonctionner un système de bases de données, qui comprend les étapes suivantes : détermination des impératifs propres au système de bases de données ; conception d'une structure de mise en mémoire de la base de données et utilisation de cette conception pour produire une structure de mise en mémoire de bases de données de référence en effectuant les opérations suivantes : produire et mettre en mémoire une structure de cellules de mémoire vierges pour chacune des différentes zones de données et mise en mémoire d'un indicateur indiquant quels sont les types de caractères autorisés pour la mise en mémoire des données dans les cellules ; produire et mettre en mémoire un fichier d'adresses pour les structures de zones ;
afficher une représentation d'une structure de mise en mémoire de bases de données qui comprend plusieurs structures de zones de données et vérifier celle-ci après modification si nécessaire ; et mettre en mémoire la structure de base de données vérifiée comme structure de base de données de référence dans un dispositif de mémoire permanente ; duplication de la structure de la base de données de référence afin d'obtenir une structure de mise
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en mémoire de base de données active ; production d'une liste de fonctions de bases de données pour mettre en mémoire, reprendre et traiter les données dans la structure de mise en mémoire de la base de données de référence ; enregistrement des conditions autorisées régissant les opérations de mise en mémoire, de reprise et de traitement ;
enregistrement des événements requis pour mettre le système à l'arrêt en cas de défaut grave, tel que déterminé par l'ensemble des conditions autorisées ; production d'un code pour définir une structure de point de rupture pour traiter les contenus de l'état et de la mémoire ; production d'un code pour mettre en mémoire un fichier des données de points de rupture ; conformément à la liste des fonctions, production de plusieurs modules de code de source général sans texte ; insertion d'un texte dans la langue du pays de destination dans le code de source général, afin de produire un code de source final ; compilation du code de source final ; intégration des modules ;
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vérification du code de machine ;
et après utilisation du système de bases de données, modification de celui-ci pour améliorer ses performances en utilisant le matériel et le logiciel disponibles.
L'étape de modification du système comprend de préférence les sous-étapes suivantes : modification de la structure de mise en mémoire de la base de données de référence ; comparaison de la structure de référence modifiée avec la structure active ; production de données de différence ; et modification automatique de la structure active afin de la mettre en conformité avec la structure de référence modifiée.
L'étape de modifier le système comprend de préférence les sous-étapes suivantes : modifier la structure de mise en mémoire de la base de données de référence ; comparer la structure de référence modifiée à la structure active ; produire des données de différence ; et modifier automatiquement la structure active pour la mettre en conformité avec la structure
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de référence modifiée.
Dans un mode de réalisation, l'étape de production des modules de code de source général comprend les sous-étapes suivantes : insertion d'un indicateur dans le code de source indiquant la présence d'un texte ; insertion d'une marque indiquant que le texte ne doit pas être traduit : affichage séquentiel de chaque élément de texte à traduire ; optimisation de la disposition du texte ; vérification de la disposition du texte ; exécution des opérations suivantes sur chacune des lignes du code de source : vérification de la présence d'une marque de texte ; conformément à cette constatation, extraction du texte à traduire, s'il y a lieu ; comparaison du texte avec tous les textes préalablement extraits ; assignation d'un nouveau code de texte si celui- ci n'a pas déjà été extrait ;
reprise d'un code de texte associé s'il a déjà
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été extrait ; et insertion du code de texte repris et assigné dans la ligne de code de source.
Dans un autre mode de réalisation, l'étape d'insertion du texte dans le module de code de source général comprend les sous-étapes suivantes : production d'une base de données de traduction ayant un enregistrement de texte traduit pour chaque code de texte, une base de données de traduction existant pour chaque langue ; production d'un ensemble de codes de machines pour un programme dans une langue, en exécutant les étapes suivantes : filtrage de chaque ligne de code de source et extraction d'un code de texte, s'il existe ; utilisation du code de texte pour reprendre le texte traduit correspondant pour la base de données de traduction appropriée ; insertion du texte traduit dans la ligne de code de source à la place du code de texte ; et compilation du code de source.
L'invention sera mieux comprise à l'examen de la description ci-après de certains de ses modes de réalisation préférés, donnés uniquement à titre d'exemple et en se référant aux figures en annexe, qui représentent
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respectivement :
La figure 1, un diagramme synoptique montrant un procédé de production et de fonctionnement d'un système de bases de données ;
La figure 2, un diagramme synoptique montrant une partie du procédé avec plus de détails ;
La figure 3, un diagramme synoptique montrant des procédés pour faire fonctionner, et notamment pour mettre à jour le système produit ;
Les figures 4 (a) et 4 (b), des diagrammes synoptiques plus détaillés pour une partie du procédé de production du système ;
et
Les figures 5 (a), 5 (b) et 5 (c), des illustrations d'exemples de lignes de code de source préliminaires, générales et finales produites par le procédé de la présente invention.
Si on examine la figure 1, on peut y voir un
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procédé pour produire un système de bases de données. ede pour pro e Le procédé est généralement désigné par le numéro de référence 1 et comprend une étape initiale 2 consistant à déterminer les impératifs pour le système de bases de données. Plus particulièrement, cette étape comprend la détermination des données à mettre en mémoire dans le système et les index pour lesquels des recherches doivent être effectuées afin de reprendre et de trier les données. Ceci conduit à l'étape 3 pour la conception d'une structure de mise en mémoire de bases de données qui est conforme à tous les impératifs. La conception de la structure de mise en mémoire comprend des spécifications pour le disque fixe, le circuit de mémoire, la largeur de bus et le microprocesseur.
Après l'étape 3, une structure de mise en mémoire de bases de données de référence est produite à l'étape 4, cette structure comprenant des valeurs de
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paramètres définissant les structures des zones de données pour la mise en mémoire dans un dispostiif de mise en mémoire. L'étape 4 sera décrite plus en détail ci-après.
A l'étape 5, un code de détection d'erreur est produit et est incorporé à des signaux qui concernent la structure de mise en mémoire de la base de données de référence.
L'étape 5 sera également décrite plus en détail ci-après.
Parallèlement avec l'étape 5, on effectue l'étape 8 qui comprend la production de modules de code de source
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e e général. Un module est un groupe de lignes de code de source correspondant qui ne sont pas propres au texte et à la langue d'un pays particulier. D'une manière générale, chaque module concerne un traitement particulier tel que la reprise de données, la mise en mémoire des données, le triage, l'affichage ou certaines autres opérations. Après les étapes 5 et 8, le texte pour la langue d'un pays déterminé est inséré à l'étape 9 dans les modules de code de source général. A l'étape 10, le code de source de chaque module est compilé afin de produire un code de machine.
A l'étape 11, les modules sont intégrés les uns aux autres par mise en mémoire dans des emplacements d'un dispositif de mise en mémoire, si bien qu'ils peuvent subir une vérification croisée et être incorporés au matériel et au logiciel. A l'étape 12, le code de machine compilé est vérifié et le système est alors prêt à être utilisé. A une certaine date ultérieure à l'étape 13, le système est modifié afin d'y incorporer le matériel et le logiciel améliorés.
A la figure 1, les sous-étapes 20 à 24 représentent l'étape 5 comprenant la production d'un code de détection d'erreurs défini plus en détail. A l'étape 20, on enregistre un ensemble de conditions autorisées pour le fonctionnement du système de bases de données. Ces conditions autorisées comprennent les dimensions des registres de mémoire, une gamme de vitesses
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de traitement, des capacités de mémoire souhaitées et d'autres conditions. Ces conditions sont produites conformément aux paramètres de la structure de référence produite à l'étape 4. A l'étape 21, on enregistre des événements d'arrêt prédéterminés, ces événements étant ceux en réponse auxquels le système de bases de données devrait cesser de fonctionner.
Un exemple d'évènement de ce genre est une erreur de parité qui indique la dégradation des données ou un défaut répété empêchant l'accès à un dispositif de mise en mémoire particulier.
A l'étape 22, le code de distribution du point de rupture est produit afin d'ordonner à un processeur d'enregistrer le contenu du circuit de mémoire et l'emplacement de l'indicateur de programme si une erreur se produit. Le code produit à l'étape 22 entre uniquement en fonctionnement s'il se produit une erreur peu importante qui, par exemple, ne peut pas produire une dégradation des données. A l'étape 23, un manipulateur de fichier de point de rupture est produit afin de permettre la mise en mémoire des données de distribution de point de rupture dans un fichier unique mis en mémoire dans une mémoire permanente. L'étape 24 comprend la production d'instructions de mise à l'arrêt pour un processeur, afin d'interrompre le fonctionnement du système si on détecte un évènement enregistré a l'étape 21.
Le code de détection d'erreur produit aux étapes 20 à 24 est incorporé à un ou plusieurs des modules de code de source général.
L'effet du code produit à l'étape 5 consiste en ce que, s'il se produit une erreur grave donnant lieu à dégradation des données, le système de bases de données est automatiquement mis à l'arrêt d'une manière contrôlée (en utilisant le code des étapes 21 et 24), ce qui ne provoque pas la perte d'autres données que celles qui ont déjà été perdues. Le code produit à l'étape 22 ordonne
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a un processeur de mettre en mémoire tout le contenu de la mémoire et des registres d'un microprocesseur dans un dispositif de mise en mémoire, si bien que celui-ci peut être recherché à une date ultérieure. Ces instructions sont données avant la mise à l'arrêt du système.
Toutefois, si une erreur sans gravité se produit, telle que la mise en mémoire de données dans un dispositif de mise en mémoire non autorisé, le processeur du système de bases de données recevra ordre de produire des données de point de rupture qui donnent une image du contenu de la mémoire et du fonctionnement du programme au moment où l'erreur s'est produite. Ces données de point de rupture sont mises en mémoire dans un fichier unique (en utilisant le code de l'étape 23) dans une mémoire permanente, de façon à pouvoir être facilement retrouvées à une date ultérieure en vue de leur examen par les techniciens. De cette manière, la source d'une erreur peut être immédiatement identifiée sans effectuer des opérations d'analyse compliquées.
Ceci constitue un aspect extrêmement important de la présente invention vu que ceci permet l'identification immédiate d'erreurs relativement peu importantes, si bien que celles-ci peuvent être éliminées avec une courte interruption du fonctionnement du système de bases de données et tout en assurant en même temps la mise à l'arrêt du système d'une manière contrôlée si une erreur grave se produit.
Si on examine maintenant la figure 2, on peut y voir plus en détail l'étape 4 pour la production de la structure de mise en mémoire de bases de données de référence. A l'étape 3, on met en mémoire une structure de mémoire des cellules de mémoire vierges pour chaque zone de données. La structure de mémoire comprend des bytes de mémoire pour chaque zone de données, l'adresse souhaitée des bytes et l'emplacement des bytes par rapport à d'autres zones de la structure de la base de données.
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A l'étape 31, on met en mémoire dans le dispositif de mise en mémoire une indication des caractères de données autorisés pouvant être introduits dans la structure de la mémoire de zone. Dans la plupart des cas, cette indication est alphanumérique. A l'étape 32, on produit un fichier d'adresses qui est également mis en mémoire dans le dispositif de mise en mémoire et qui indique les adresses de tous les groupes des zones correspondantes dans une base de données. A l'étape 33, la structure de bases de données est vérifiée par vérification manuelle quant à la cohérence et aux références correctes et quant à l'aptitude à la mise en mémoire du type particulier de données qui est requis. A l'étape 4, toutes les structures de mémoire sont mises en mémoire ensemble sous forme d'une structure de bases de données de référence, désignée par le numéro 35.
La structure de bases de données est ensuite reproduite de façon à ce qu'une structure soit mise en mémoire pour les références futures, tandis que l'autre est utilisée comme structure active pour le système en cours de préparation. A l'étape 36, qui est effectuée en parallèle avec l'étape 34, on produit une liste fonctionnelle indiquant les fonctions des programmes requis pour la mise en mémoire, la reprise et le traitement des données mises en mémoire dans la structure de la base de données de référence. C'est d'après la liste fonctionnelle que les modules de code de source général sont produits à l'étape 8.
La structure de mise en mémoire de la base de données actives qui a été produite est celle qui est utilisée pour le système de bases de données en cours de préparation. En enregistrant successivement chaque structure de mémoire de zone et en interconnectant ultérieurement les structures de zones et en vérifiant la structure de bases de données résultante, on obtient que la structure de la base de données s'adapte
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généralement de manière idéale aux impératifs de l'utilisateur et permet une utilisation très efficace de la mémoire.
Cette solution s'est avérée particulièrement appropriée pour utiliser efficacement tout l'espace de mémoire, parce que des réserves peuvent être prévues pour enregistrer des structures de mémoire de zones supplémentaires sans nécessiter la mise en mémoire d'une structure de bases de données dans plus d'un dispositif de mise en mémoire.
La figure 3 représente plus en détail l'étape 13 de la modification du système mis au point. La modification sera effectuée après une utilisation considérable du système. Comme mentionné ci-dessus, si la structure de bases de données de référence produite est redoublée, on prévoit une structure a utiliser comme structure de bases de données actives du système et l'autre structure comme structure de bases de données de référence.
A l'étape 40, la structure de bases de données de référence est modifiée afin de s'adapter aux nouveaux impératifs de l'utilisateur et au matériel et aux programmes nouvellement disponibles. A l'étape 41, si une instruction est reçue pour le système afin de mettre à jour la base de données actives et de référence, les structures mises en mémoire sont automatiquement comparées par un processeur. Ceci implique la comparaison des paramètres utilisés pour établir les structures de bases de mémoire, y compris l'espace de mémoire et les types de caractères autorisés. A l'étape 43, on produit un fichier indiquant les différences entre les structures de mise en mémoire des bases de données actives et de référence.
Parallèlement à l'étape 43, les données de la structure de mise en mémoire de la base de données actives sont transférées à l'étape 42 à une unité de disque séparée. Le processeur met temporairement en
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mémoire le fichier des différences et modifie automatiquement la structure de mise en mémoire de la base de données actives, si bien que celle-ci est semblable à la structure de référence. A l'étape 45, les listes fonctionnelles sont comparées et, à l'étape 46, les données qui ont été transférées préalablement sont alors stockées dans la structure de mise en mémoire de la base de données actives modifiée. Toutes modifications requises aux programmes sont également effectuées en fonction de la comparaison entre les listes fonctionnelles.
On comprendra que. si on modifie de cette manière le système de bases de données, on peut maintenir une seule structure de mise en mémoire de bases de données de référence à un emplacement central, tandis que des structures de mises en mémoire actives identiques sont utilisées par différents utilisateurs en différents emplacements. Lorsque le système est modifié, cette opération est réalisée à l'emplacement central en modifiant la structure de référence. La structure de mise en mémoire nouvelle de la base de données de référence est ensuite comparée à toutes les structures actives et les modifications sont effectuées automatiquement. De cette manière, on peut obtenir que toutes les structures de bases de données actives soient automatiquement mises à jour et mises en conformité avec la dernière version.
On a constaté que la structure de mise en mémoire de bases de données constitue un élément clé essentiel pour la modification du système de bases de données et, grâce à une comparaison automatique et à la régénération d'une nouvelle structure de mise en mémoire active, les défauts sont éliminés. Il est évidemment bien important également de veiller à ce que les programmes soient modifiés automatiquement, parallèlement avec cette opération. En pratique, si une
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erreur se produit dans un système de bases de données actives, le système est automatiquement mis à jour si ceci n'a pas déjà été fait, si bien que l'appareillage de vérification peut être utilisé pour ce système particulier. Ceci évite la nécessité de disposer d'un grand nombre de systèmes de vérification et de reconfigurer ceux-ci.
Si on examine maintenant simultanément les figures 4 (a) et 4 (b), on peut y voir plus en détail les
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e étapes 8 et 9 du processus représenté a la figure 3.
Ces étapes impliquent la production de modules de code de source général et l'insertion du texte d'un pays déterminé dans les modules. A l'étape 50, on enregistre des instructions pour une ligne de code de source. Ces instructions peuvent concerner la reprise des données ou certaines autres opérations effectuées, comme indiqué par la liste fonctionnelle produite à l'étape 36. A l'étape 51, on décide si un texte est requis ou non pour la ligne de code de source et, si ce n'est pas le cas, des instructions sont mises en mémoire à l'étape 57 sous forme de ligne de code de source préliminaire et le processus est répété pour la ligne de code de source suivante. Toutefois, si un texte est requis, le texte est inséré à l'étape 53 dans la ligne de code de source avec un indicateur indiquant que le texte est présent dans la ligne.
A l'étape 54, on décide si le texte doit être utilisé ou non pour un panneau d'affichage dans un système de bases de données, c'est-à-dire s'il doit être examiné par un utilisateur. Dans la majorité des cas, le texte sera examine par un utilisateur et, dans ces cas, l'étape 5 consistant à optimiser la ligne de code de source et à la vérifier est mise en oeuvre.
L'optimisation de la ligne implique l'affichage du texte dans le contexte des autres données qui seront affichées sur l'écran. Ceci permet à un concepteur de s'assurer
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que le texte sera clairement affiché et sera en accord avec le reste de l'affichage sur écran, quelle que soit la langue du texte. Toutefois, si le texte ne doit pas être affiché, une marque est insérée à l'étape 56 dans la ligne de code de source pour indiquer cette situation.
Les étapes 50 a 57 sont répétées pour chaque ligne de code de source requise pour chaque module.
La figure 5 (a) représente un exemple de certaines lignes de code de source préliminaires mises au point maintenant. Le texte est en langue anglaise parce que le système est produit dans un pays de langue anglaise. Les indicateurs de texte sont TEXT et
ENDTEXT et la marque indiquant qu'une traduction n'est pas requise est (SYSTEXT). La marque est dans la section de"commentaires"de la ligne, tandis que les indicateurs de texte sont des instructions de programmation dans la partie principale de la ligne.
A ce stade, on met en mémoire un ensemble de lignes de code de source préliminaires et, a l'étape 60, la première de ces lignes est introduite dans la mémoire, est vérifiée automatiquement pour détecter la présence du texte et, à l'étape 61, on décide si le texte, au cas où il existe, doit être traduit ou non. Ceci implique une vérification de l'existence ou de l'absence d'un indicateur de texte. Si celui-ci existe, on vérifie s'il existe une marque. S'il n'y a pas de marque, c'est alors que le texte doit être traduit. Toutefois, s'il existe une marque, le texte n'est pas à traduire et est prêt à être utilisé par les techniciens de développement.
A l'étape 62, la ligne de code de source est mise en mémoire sous forme de ligne de source générale et le processus est répété ultérieurement jusqu'à l'étape de décision 63. Si le texte est destiné à la traduction, un processeur extrait automatiquement le texte à l'étape 64, en détectant les indicateurs de texte et en
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enregistrant sur un fichier séparé tous les bytes contenus dans les indicateurs. A l'étape 65, le processeur produit un code pour cette partie de texte. L'étape 65 est assez complexe car elle implique la comparaison de la ligne de texte en cours avec toutes les lignes de texte extraites précédemment. Si elle n'a pas été extraite
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précédemment, un nouveau code lui est assigné. Si elle prece e a été extraite précédemment, le code qui avait été utilisé antérieurement est utilisé à nouveau.
A l'étape 66, le code de texte nouvellement produit ou repris est inséré dans la ligne de code de source afin de produire une
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e ligne de code de source générale qui est mise en mémoire à l'étape 62. Cette opération est répétée à nouveau pour chacune des lignes de code de source préliminaires. A la fin de ces opérations, il existe un ensemble de lignes de code de source générales qui ne comprennent aucun texte destiné à l'affichage mais simplement une série de codes correspondant à ce texte. Des exemples sont donnés à la figure 5 (b), dans laquelle le code de texte est f001415+, les indicateurs de texte sont conservés et la marque de traduction reste également dans la colonne de commentaires. Il convient de noter que les lignes vides sont traitées par le processeur comme un texte et reçoivent un code de texte.
Si on examine maintenant la figure 4 (b), on peut voir que toutes les lignes ont été vérifiées de cette manière et, à l'étape 70, une liste de tous les codes de texte est préparée. A l'étape 71, le texte correspondant à chaque code de texte est affiché avec d'autres données, qui seront affichées avec celles-ci sur le même écran. Un traducteur introduit alors une traduction dans une langue particulière et, à l'étape 72, le processeur établit des références croisées du code de texte avec un emplacement de mise en mémoire dans une base de données de traduction pour cette langue.
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La base de données de traduction est indiquée par le numéro 73. Ces étapes sont répétées pour chaque ligne de code de source général, jusqu'à la production d'une base de données de traduction complète. L'opération est répétée à nouveau pour chaque langue, si bien qu'on obtient une base de données de traduction pour chaque langue souhaitée.
A l'étape 74, une ligne de code de source général est introduite dans la mémoire et, à l'étape 75, elle est vérifiée pour s'assurer qu'il existe un code de texte inséré dans la ligne. Si c'est le cas, le code de texte est extrait à l'étape 76 et est utilisé à l'étape 77 pour reprendre le texte correspondant dans la base de données de traduction 73.
A l'étape 78, le processeur enregistre automatiquement le texte traduit repris dans la base de données de traduction 73 dans la ligne de code de source générale, afin de produire une ligne de code de source finale qui est mise en mémoire a l'étape 79. Des exemples de lignes de code de source finales sont donnés à la figure 5 (c), dans laquelle il convient de constater que le code de texte a été remplacé par un texte provenant d'une base de données en langue
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e allemande. Les lignes de code de source générales qui ne comprennent pas un code de texte sont également mises en mémoire à l'étape 79 sous forme de lignes de code de source finales. Suivant la vérification effectuée à l'étape 80, ce processus est répété pour chaque ligne de code de source générale.
Enfin, l'étape 10 de la figure 4 (b) constitue l'étape de compilation de toutes les lignes de code de source finales.
On comprendra que la production de modules de code de source effectuée de cette manière avec le texte dans la langue souhaitée permet de produire un système de bases de données pour de nombreuses langues différentes, et cela d'une manière simple, économique,
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précise et cohérente. Il faut assez bien de travail pour produire les bases de données de traduction mais, une fois que ceci a été effectué, des systèmes de bases de données pour différents pays peuvent être préparés très rapidement. Le texte qui est affiché en utilisant le système de bases de données est généralement clair et s'accorde bien aux autres données affichées, et il existe une cohérence complète entre les traduction des différents éléments du texte.
Ce qui a été réalisé grâce à la présente invention est l'optimisation du travail humain pour le texte de traduction conformément au contexte d'un écran ainsi que l'élimination simultanée des incohérences entre les traductions, qui se produiraient sinon dans le cas où le code de texte ne serait pas produit automatiquement.
On comprendra donc que l'invention permet la préparation d'un système de bases de données d'une manière efficace, celui-ci étant généralement exempt d'erreurs et permettant une détection facile des erreurs.
L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus mais peut subir des variations de construction et de détail.