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Briquet a gaz liquéfiéL'invention concerne un briquet ä gaz liqué- fi6 comprenant : un reservoir et une cheminée d'évacua- tion entre lesquels peut s'établir un flux de gaz ; un element de support pour la dite cheminée d'evacuation un dispositif d'interruption du dit flux ; un disposi- tif limiteur, non réglable, du debit du dit flux comportant une membrane microporeuse avec une zone péri- phénique, une zone centrale et une zone intermédiaire entre les deux précédentes, cette membrane ne laissant pas passer le flux de gaz dans le sens radial ; et un premier et un deuxieme moyens de retenue entre lesquels est emprisonnée, avec fixation hermétique, la dite zone périphérique de la membrane.
Comme l'indique le paragraphe ci-dessus, l'invention concerne des briquets comportant une membrane microporeuse pour limiter le debit du flux de gaz. Ces membranes microporeuses se distinguent des mousses poreuses ou des superpositions de lames en matière fibreuse par le fait qu'elles ont une porosité bien inferieure, par suite des tres faibles dimensions des pores (diamètre equivalent inferieur ä 10-1 microns) et de la faible den- sit de pores ? de plus, comme leur materiau de support est en plastique consistant et comme les dimensions des pores sont définitivement etablies par fabrication, il ne peut pas se produire de variations de flux ä travers ces membranes par compression ou par d'autres actions mecaniques,
comme c'est le cas avec les autres procédés ; la circulation de combustible est essentiellement axiale et elle est davantage due à un effet de capillarité qu'ä un effet de transport travers la membrane ; enfin, alors que l'épaisseur des membranes microporeuses ne depasse pas quelques centienes de millimetre, les mousses poren ses et les lames de matière fibreuse atteignent des épaisseurs de l'ordre de 1 mm ou davantage, ce qui leur donne justement la possibilités de régalage.
On sait que certains briquets à gaz liquéfié sont munis d'un dispositif qui linite le débit de gaz
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afin de maintenir la hauteur de la flamme ä un niveau inférieur ä la hauteur maximale d'uti1isaticn normale.
Ainsi, dans le brevet français No 1. 051. 665, on fait connaltre un disque ou diaphragme en matter fibreuse constitud par une rondelle de matter poreuse mainte- nue par ses bords et située sur le parcours que le combustible doit effectuer depuis le réservoir jusqu' t l'exterieur.
D'autre part, dans le brevet français NO 2.
313. 638, on fait connaltre l'interposition d'un disque fibreux placé entre une membrane microporeuse et l'em- bouchure du canal de communication du combustible avec l'extérieur. Le dit disque fibreux permet une circulation radiale du combustible, circulation qui est cen- tripette puisque la dite embouchure du canal est situee au centre par rapport au disque.
Dans la dite position, la couche fibreuse permet le passage du gaz en aval de la membrane microporeuse et dans le sens radial, de la peripherie vers le centre, car autrement la pression provenant du re- servoir du briquet provoquerait crasement partiel ou total de la membrane microporeuse contre la dite paroi de support, rendant difficile le passage du gaz dans le sens radial et entralnant la vibration de la dite membrane microporeuse avec, pour conséquence, des variations de la hauteur da la flamme du briquet.
Dans la demande PCT/AT 82/0004, publiée le 30 septembre 1982 avec le numéro de publication internationale WO 82/0326, on fait connaltre un dispositif comprenant une membrane microporeuse dont la face aval est susceptible d'entrer en contact avec une surface transversale au centre de laquelle se trouve l'embou- chure du canal de communication avec l'exterieur. La dite surface transversale presente une série de rainures radiales aboutissant ä la dite embouchure et la circulation du combustible a lieu, d'une part, directement ä travers la membrane vers l'orifice aval et,
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d'autre part, d'abord à travers la membrane et ensuite, dans le sens centripète, par les dites rainures lors- que la membrane entre en contact avec la dite surface transversale.
Cette forme de réalisation constitue une solution complexe.
Bien souvent, dans les formes de realisation mentionnées, la partie de membrane faisant face a lolo- rifice de communication avec le réservoir n'est pas capable de supporter l'impact de la masse de gaz liqué- fié (coup de bélier), par exemple en cas de chute du briquet ; c'est ainsi que l'utilisation du briquet après une chute peut provoquer une sortie non contre- lee de gaz et de liquide et, par conséquent, une hau- teur de flamme excessive et dangereuse. Dans toutes ces réalisations, la distance entre points de fixation hermétique de la membrane est importante (environ qua- tre fois celle qui est proprosée dans la présente inven- tion).
De ce fait, la qualité d'exécution des dispositifs permettant la circulation radiale de combustible (du point de passage ä travers la membrane ä l'orifice d'évacuation vers le brûleur) dans l'Element de support aval acquiert une grande importance.
L'invention a pour but de proposer un briquet dans lequel les inconvénients précotés n'existent pas, tout en conservant les avantages des réalisations dScri- tes.
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A cette fin, on a conçu un briquet du type précêdemment qui, fondamentalement, se caractéri- se par le fait que les dits premier et deuxième moyens de retenue emprisonnent, également avec fixation hermétique, la dite zone centrale de la membrane, et par le fait que le dit premier moyen de retenue est muni d'au moins un passage de communication entre le reservoir et la membrane, chaque passage étant étroit et pressentant, du côté de la membrane, une embouchure faisant face ä une partie de la zone périphérique ou centrale de la
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membrane en contact avec le dit deuxième moyen
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Avec les caracteristiques indiquées, et compte tenu de la double fixation (périphérique et centrale) de la membrane et du passage facile du gaz ä travers cette dernière,
les vibrations de la membrane sont éliminées. De plus, grace ä l'étroitesse de ce canal et ä son positionnement face ä une partie de la membrane parfaitement supportée, on élimine la possibilité d'une rupture de la membrane par impact de la masse de gaz liquéfié quand le briquet est soumis ä des mouvements tres brusques. Dans la description faite ci-apyres d'une forme de réalisation préférée en se refermant aux dessins, il est de nouveau question des avantages de l'in- vention en ce qui concerne la resistance de la membrane
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au coup de bélier.
Dans une forme de réalisation de l'invention, le dit premier moyen de retenue est un element male de forme essentiellement cylindrique, avec une base faisant face ä la membrane, la dite base présentant une saillie centrale et une saillie périphérique qui délimitent entre elles un premier canal annulaire de faible proton- deur, lequel, ä son tour, ensemble avec la membrane, de- limite une premier chambre de communication, tandis que le dit deuxième moyen de retenue est un element femelle presentant une caviste et une face qui constitue le fond de la cavite, cette cavité etant apte A loger de façon ajustée le dit element male,
et la dite face presentant un saillant central et un saillant peripherique qui de- limitent entre eux un deuxieme canal annulaire, lequel, avec la membrane, délimite une deuxieme chambre de communication essentiellement symsstrique à la dite premie- re chambre, alors qu'un conduit de communication part de la dite deuxième chambre vers la cheminee d'évacua- tion.
Selon l'invention, la dite saillie peripherque est interrompue par une voie de communication entre la dite première chambre et le dit passage de communica-
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tion, lequel est delimit par une rainure périphérique du dit élément mâle et par le dit element femelle, ou bien la dite saillie centrale présente un sillon qui relie la dite première chambre au dit passage de com- munication, lequel est constitue par un orifice axial damen centre.
Selon une autre variante de l'invention, le dit premier moyen de retenue est un corps de forme es- sentiellement cylindrique, avec une base faisant face ä la membrane, cette base présentant une saillie cen- trale et une saillie périphérique qui délimitent entre elles un premier canal annulaire de faible profondeur qui, ä son tour, ensemble avec la membrane, délimite une première chambre de communication, la dite saillie centrale présentant un sillon qui relie la dite premie- re chambre au dit passage de communication, lequel est constitués par un orifice axial dûment centré :
alors que le dit deuxième moyen de retenue est une douille qui présente une partie de fond. faisant face ä la dite base du dit corps emprisonnant la membrane, une partie laterale cylindrique et des moyens de fixation du dit corps, la dite douille contenant de façon ajustee le dit corps, et la dite partie de fond presentant intirieurement un deuxieme canal annulaire qui, ensemble avec la membrane, délimite une deuxieme chambre de communication dtoü part un conduit de communication vers la chemine d'evacuation.
11 est prévu que la dite douille contenant le dit corps et la dite membrane soit fixée au dit Ele- ment de support pour la cheminée d'évacuation et que la partie de fond de la dite douille se trouve du cöte de la dite cheminee.
En ce qui concerne le dispositif d'obtura- tion, selon un développement ultérieur de l'invention, le dit ment femelle forme une seule pièce avec le dit élément de support, lequel, du côté opposé ä la dite cavité de l'element femelle, dispose d'un loge-
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ment pour la dite cheminée d'evacuation, laquelle peut se déplacer longitudinalement ä l'Interieur du dit logement entre une première position d'introduction maximale et une deuxième position séparée de la prec6- dente par une distance limitée et est munie d'un conduit interne axial, le dit logement présentant des parois latérales et un fond, qui est en communication avec le fond de la cavité au moyen d'un orifice excentrique, alors que,
entre le fond du logement et la cheminée d'evacuation, se trouve un joint de fermeture avec des bords extérleurs et avec des bords intérieurs, ces derniers délimitant un orifice central essentiellement aligné sur le dit conduit interne axial, la forme du joint de fermeture étant susceptible de varier entre une première forme d'application, correspondant à la dite premier position de la cheminée d'evacuation, dans laquelle le joint est appliqué sur le fond du logement et obture le dit orifice excentrique, et une deuxibme forme arquée, correspondant ä la dite deuxième position de la chemine, dans laquelle le joint n'obtu- re pas le dit orifice excentrique et, par ses bords extérieurs, s'applique, assurant une fermeture étanche, sur le fond et sur les parois du logement, tandis que, par ses bords interieurs, il s'applique,
assurant une fermeture étanche, au voisinage du conduit interne axial de la cheminée d'evacuation.
Selon une variante conformement ä l'invention, le dit element de support est pourvu d'un logement pour la dite cheminée d'evacuation, laquelle peut se déplia- cer longitudinalement ä l'Interieur du dit logement entre une première position d'introduction maximale et une deuxième position séparée de la précédente par une distance limite et est munie d'un conduit interne axial, le dit logement presentant des parois laterales et un saillant annulaire interne, alors que, entre la partie de fond de la dite douille et la cheminée d'evacuation, se trouve un joint de fermeture avec des bords extérieurs
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et des bords intérieurs, ces derniers delimitant un orifice central essentiellement align6 sur le dit conduit interne axial,
la forme du joint de fermeture étant susceptible de varier entre une première forme
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d'application, correspondant ä la dite premiere posi- tion de la cheminée d'évacuation, dans laquelle le joint est appliqué sur la partie de fond de la dite douille et obture le dit orifice excentrique, et une deuxième forme arqu6e, correspondant ä la dite deu- xieme position de la cheminée, dans laquelle le joint n'obture pas le dit orifice excentrique et, par ses bords extérieurs, s'applique, assurant une fermeture étanche, sur le saillant interne et aux parois du logement, tandis que, par ses bords intérieurs, il s'applique, assurant une fermeture étanche, au voisinage du conduit interne axial de la cheminée d'evacuation.
Pour faciliter la comprehension de tout ce qui precede, la description ci-auprès se réfère aux dessins joints au présent memoir, qui ont un caractèxe explicatif et non limitatif en ce qui concerne la portée de la protection legale qui est demande.
Sur ces dessins : la Figure 1 est une vue en coupe axiale de la soupape d'un briquet ä gaz correspondant ä la position fermée de cette soupape, la Figure 2 est une vue en coupe selon la ligne 11-11 de la Figure l, la Figure 3 est une vue en coupe analogue 3 celle de la Figure 1, mais avec la soupape en position ouverte, la Figure 4 est une vue en coupe axiale de 1' élue- ment de support formant une seule pièce avec le deuxième moyen de retenue constitue par un element femelle, la Figure 5 est une vue en coupe axiale du premier moyen de retenue formé par un élément male, la Figure 6 est une vue en coupe axiale du joint de fermeture, ä une échelle plus grande,
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la Figure 7 est une vue en plan d'une variante d'execution de l'element mâle, la Figure 8 est une vue en coupe selon la ligne VIII-VIII de la Figure 7, la Figure 9 est une vue en plan d'une autre forme d'execution du premier moyen de retenue, la Figure 10 est une vue en coupe selon la ligne X-X de la Figure 9, la Figure 11 est une vue en plan d'une autre forme d'execution du deuxibme moyen de retenue, la Figure 12 est une vue en coupe selon la ligne XII-XII de la Figure 11, la Figure 13 est une vue en coupe axiale de l'ensemble formS par les moyens de retenue selon les Figures 9 ä 11, la Figure 14 est une vue en coupe axiale analogue
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ä celle de la Figure 3 avec les moyens de retenue selon les Figures 9 ä 11 les Figures l,
3 et 14 représentent une coupe axia- le de l'ensemble de la soupape du briquet ä gaz liqu6fié, bien qu'on ait omis quelques détails qui n'étaient pas necessaires pour la comprehension de l'invention.
Le briquet comporte un réservoir 1 pour gaz liquéfié limite par une paroi 2, dont on a représenté, sur les Figures, uniquement les parties contigües ä la soupape. En se référant aux Figures 1, 3 et 14, il est entendu que le dit reservoir s'étend vers le bas ä partir de la paroi 2 et qu'il est forme.
Pour contenir la soupape, on a prévu la tubulure 3 qui, d'un côte, s'introduit dans le réservoir 1, alors que, de l'autre cotez elle peut depasser de la paroi 2. Cette tubulure est, de preference, cylindrique et elle présente un orifice débouchant 4, longitudinal, qui, éventuellement, peut avoir des tronçons de dametres différentes. Quand on ouvre la soupape, il se produit une circulation de gaz combustible ä partir du re- servoir 1 ; dans la suite du texte, les expressions en
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amont et en aval indiqueront le mouvement vers le reservoir ou dans le sens contraire.
Un element de support S se trouve encastré de façon ajustee dans l'orifice 4 ; à l'interieur de cet element de support 5 sont logés les elements de la soupape. Cet element de support est demerit ci-apres. Cependant, il est également prévu qu'il puisse être constitué par la tubulure 3 elle-meme, laquelle, dans ce cas, aurait la forme de l'élément de support.
Dans les formes de réalisation selon les Fi-
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gures 1 ä 8, 1*element de support 5, quant ä sa partie orientée vers le reservoir, forme une seule piece avec le deuxieme moyen de retenue (element femelle 7 presten- tant une cavité 6), et quant ä sa partie orientée vers l'exterieur il presente un logement 8. La cavité et le logement sont de preference cylindriques et ils commu- niquent entre eux par un orifice 10, de preference excentrique, pratiqué dans la cloison 11. Cependant, l'invention prevoit egalement que le deuxieme moyen de retenue 7 et le logement 8 puissent être pratiques sur des pieces differenties, dQment accouplées.
La face 12, qui constitue le fond de la cavi- te, présente un deuxième canal annulaire 14, de préférence en forme de couronne circulaire, avec un saillant central 16 La face 12 présente également sur son bord un saillant périphérique 18 de même hauteur que le saillant annulaire. De preference, l'orifice excentrique 10 a son embouchure comprise dans le canal 14.
Sur la face de fond de la cavité 6 est logee une membrane microporeuse 20, dont la porosit6 a été choisie afin d'obtenir un débit de gaz correspondant à une hauteur prédéterminée de la flamme, qui doit etre comprise entre 15 et 35 mm. La membrane et le canal annulaire 14 délimitent entre eux une deuxième chambre 21 de communication.
La dite membrane microporeuse 20 est faite d'un polymère possédant une bonne stabilite vis-ä-vis
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des hydrocarbures. 11 existe sur le marche un certain nombre de membranes microporeuses qui, remplissent la dite condition, offrent un degré de porosité qui les rend propres ä l'utilisation envisagée.
La porosité très faible et régulière qu'on souhaite est obtenue soit par un procédé de laminage sous tension transversale provoquant la rupture d'un certain nombre des faibles liaisons entre les zones de cristallisation du polymbre, qui. permet d'avoir des pores régulièrement distribués et de dimensions définies, soit par une attaque chimique, sur des points préalablement définis par un processus de rayonnement nucléaire, gui traverse le polymere dans les zones bombardées sans toucher les zones adjacentes. Les deux formes de traitement garantissent des niveaux moyens et des dispersions de porosité qui rendent ces membranes propres 3 l'usage projeté.
Dans la membrane, il faut distinguer une zone périphérique, une zone centrale et une zone interm6- diaire entre les deux précédentes.
Dans la cavite 6 de l'Element femelle 7 est log de façon ajustée un premier moyen de retenue constitué par un élément mâle 22 pour la fixation de la. membrane 20. Cet élément, de preference cylindrique, a un diamètre tres proche du diamètre de la caviste. Sur sa base 24, qui fait face à la membrane 20, se trouve une saillie centrale 26 et, egalement, une saillie peripherique 28, de préférence de même hauteur, qui dêli- mitent entre elles un premier canal annulaire 30 en forme de couronne circulaire ; ce premier canal annulaire est symetrique au dit deuxième canal annulaire 14 situe sur la face 12 de fond de l'element femelle 7.
La membrane 20 et le premier canal circulaire 30 deli- mitent entre eux une premiere chambre de communication
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Le dit élément male 22 et l'element femelle 7 (précisément par sa face 12) assurent ensemble une fixation hermétique de la zone périphérique et de la
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zone centrale de la membrane, en laissant libre sa zone intermédiaire.
La saillie périphérique 28 est interrompue par une voie 32 qui relie la première chambre 31 à un passage 34 de communication qui est detroit, sa section étant comprise, de préférence, entre 0,025 mm2 et 0, 09 mm2. Le passage 34 est, de préférence, délimité par une rainure périphérique de l'element male 22 et par l'element femelle 7.
Du cté de la membrane, c'est-ä-
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dire en aval, le passage 34 se termine par une embouchure 35 qui fait face à une partie de la zone péri- phér1que ou centrale de la membrane 20 ; à savoir, face ä un partie de la membrane qui est supportée par la face 12 de l'élément de support 5. 11 peut y avoir, eventuellement, plus d'un passage de communication 34, ä condition d'être toujours étroit et presenter son embouchure en aval faisant face ä une partie de la zo-
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ne centrale ou périphérique.
Selon une variante d'exécution (Figures 7 et 8), 11 est prévu que l'element male 22 dispose d'un passage de communication constitué par un orifice axial 37 situé au centre, dont l'embouchure 35 se trouve dans la saillie centrale 26 et, par conséquent, fait face ä la partie centrale de la membrane qui est en contact avec le saillant central 16 de l'element femelle 7. La communication entre l'orifice central 37 et le premier canal annulaire 30 est assurée par un sillon 39 qui, dans l'exemple represente, est circulaire.
De préférence, la base 36 de l'element 22 est identique ä celle qui fait face ä la membrane. I1 en découle un avantage supplementaire pour le montage du briquet puisque les pièces 22 peuvent être utilisées sans besoin de faire de difference entre les bases.
Les dimensions des chambres de communication 14 et 30 sont établies en fonction de la perméabilité de la membrane ; par exemple, si cette perméabilité est faible, on choisit une largeur plus grande pour
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les chambres de communication. On a constaté que les dimensions suivantes sont corectes : diametre plus grand de la chambre de communication, 1, 6 mm ä 2,4 mm ydiEtnatre plus petit, 0,4 mm à 0,8 mm ; diamètre de la pièce 22 de communication, 2, 6 mm à 3,2 mm ;
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diamètre de l'orifice 10 excentrique, 0, 3 nun A 0, 5 mm.
Le logement 8 de l'element de support 5 contient une cheminée d'evacuation 38 qui peut se déplia- cer longitudinalement ä l'intérieur de ce logement entre une première position d'introduction maximale (Figure 1) et une deuxième position (Figure 3) séparée de la premibre par une distance qui est limite par les moyens d'actionnement de la cheminée. Les moyens d'actionnement de la cheminée 38 ne sont pas repress- tés du fait qu'ils sont d'un type conventionnel. La cheminde presente un conduit interne axial 40 pour le passage du gaz.
Le fond 44 du logement 8 est constitué par la cloison 11 elle-mem et, comme on l'a dejä indique, il communique avec la deuxibme chambre 21 au moyen de l'orifice 10. Entre le dit fond 44 et la chemine 38, se trouve un joint de fermeture 46 presentant un orifice central 48 aligné sur le conduit 40.
Le dit joint de fermeture 46 possède des bords extérieurs 45 et des bords intérieurs 47 entourant l'orifice central 48. La forme du joint de fermeture peut varier entre deux formes extremes : a) une pret re forme d'application (correspondant
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ä la premiere position de la cheminee), dans laquelle le joint 46 est complètement applique par pression contre le fond 44 du logement et obture l'orifice trique 10, cette forme étant plate si le fond 44 de la cloison est plat ;
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b) une deuxibme forme arquee (correspondant ä la dite deuxieme position de la cheminée d'evacuation dans laquelle le joint n'obture pas l'orifice excentrique 10, mais s'applique, par ses bords exterieurs 45,
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assurant une fermeture étanche, sur le fond 44 et sur les parois 49 du logement 8, tandis que, : par ses bords Interieurs 47, il s'applique, en assurant également une fermeture étanche, autour du conduit 40 de la che-
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minee 38 de sorte que, dans les deux cas, la circula- tion de gaz vers la chambre 51 créée entre le joint 46 et la base de la cheminée 38 est interdite.
Le fait que le gaz ne passe pas par la dite chambre 51 empeche toute possibilité de circulation entre les parois 49 du logement et les parois sexte" rieurs de la cheminée d'évacuation 38.
Cepefidant, lorsque le joint s'carte sensi- blement de la première forme, il existe la possibilité de passage du gaz depuis le réservoir 1 jusqu'ä l'extérieur, à travers les passages 34 ou 37, la voie 32 ou le sillon 39, la première chambre de communication 31, la membrane 20 de limitation du debit, la deuxibme chambre de communication 21, l'orifice 10, l'orifice 48 du joint et le conduit interne axial 40 de la cheminée 38.
Le joint de fermeture 46 peut etre soit plat et d'un diamètre plus grand que la section du logement 8, ce qui fait que, par deformation, il tend à s'arquer, soit d'une forme arquée. Ce joint est en buna, en neopren ou en un autre elastomere quelconque semblable au caoutchouc et non attaquable par le butane ou par d'autres gaz liquefies.
11 est ä remarquer que l'invention- ne se limite pas au Systeme d'obturation prévu, mais que le dispositif limiteur du debit du gaz peut etre combine avec d'autres moyens d'obturation.
Sur les Figures 9 ä 14, on a représenté une autre forme de réalisation de l'invention. Les parties de cette forme de realisation, qui correspondent aux formes décrites, conservent, en general, les memes re- férences. Dans cette forme de realisation, le premier moyen de retenue est un corps 60 cylindrique, avec une
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base 62 faisant face à la membrane, qui présente une saillie centrale 26 et une saillie périphérique 28 délimitant un premier. canal annulaire 30. La saillie centrale 26 est traversée par un orifice axial 37 de communication avec le reservoir 1 ; ä son tour, la communication entre le premier canal annulaire 30 et l'orifice 37 est assurée au moyen du sillon 39-, re- presente également sous une forme circulaire.
Le deuxième moyen de retenue est une douille 64 apte ä contenir le corps 60. La douille presente une partie de fond 66 (qui fait face ä la base 62 du corps 60) et une partie laterale 68 cylindrique qui entoure de façon ajustée 1a surface cylindrique laterale du corps 60. La partie laterale 68 est prolongde par une ailette annulaire centripète 70, dirigée donc
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vers l'intérieur, qui s'applique contre la base info- rieure 72 du corps. Par conséquent, quand elle est placée entre le corps 60 et la douille 64, la membrane se trouve emprisonnée avec fixation hermetique par sa zone centrale (au moyen de la saillie 26 et du saillant 74) et par sa zone périphérique (au moyen de la
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saillie 28 èt du saillant 76).
La partie de fond 66 presente à l'intérieur un deuxieme canal annulaire 78 qui, ensemble avec la membrane, délimite une deuxième chambre de communication 21 (Figure 13) d'oü part un conduit 10 de communication vers la cheminée d'évacuation 38.
La partie de fond 66 de la douille 64 peut adopter des formes extérieures differentes : soit avoir un saillant annulaire 80, comme sur les Figures 11 et 12, soit presenter une concavité 82, comme sur les Figures 13 et 14, dont la forme est essentiellement tronconique.
Le corps 60 et la douille 64 sont, de prefs- rence, métalliques, par exemple en laiton, et, comme
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il a ete indique, ils maintiennent entre eux la membrane 20, emprisonnee ainsi dans les conditions dejä
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exposées.
Avec cette forme compacte, les moyens de retenue 60 et 64 sont fixes a ment de support 5 et la partie de fond 66 de la douille 64 se trouve du cö- té de la cheminée, le gradin annulaire 84 assurant le positionnement correct. Le logement 8 de l'element de support 5, selon la Figure 14, n'a pas de fond, mais présente, en revanche, un saillant annulaire interne 86.
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Ehtre la douille 64 et la cheminee d tion 38, se trouve un joint de fermeture qui, tout comme dans le cas precedent, peut avoir plusieurs formes : soit, par exemple, une forme arquée (Figure 14) selon laquelle le joint n'obture pas l'orifice 10 et, par ses bords exterieurs 45, s'applique, assurant une fermeture étanche, au saillant annulaire 86 et aux parois interieures du logement, tÅandis que, par ses bords Interieurs 47, il s'applique, également:avec fermeture étanche, au voisinage du conduit axial interne 40 de la cheminée ; soit encore une forme d'application (non représentée) selon laquelle le joint 46 s'applique A la partie de fond 66 de la douille et obture l'orifice excentrique 10.
Le briquet selon l'invention présente d'importants avantages par rapport la technique précédente.
En premier lieu, la meilleure fixation de la membrane du fait qu'elle est fixée hermétiquement par sa périphérie et par son centre, le gaz passant donc par sa zone intermediaire. On obtient ainsi une moindre séparation (de l'ordre de quatre fois par rapport aux modales actuels) entre points Supportes de la membrane.
On évite de cette manière la formation de poches de gaz, qui vient de traverser la membrane, par l'action de la pression du reservoir, entre cette membrane et son ele- ment de support en aval. On n'a donc besoin d'aucune couche de support pour la membrane, ni pour faciliter la circulation de combustible dans le sens radial, ni
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pour lui donner de la consistance, et les exigences de precision des dispositifs pour la supporter dans cette zone intermédiaire ne sont pas aussi sévères que dans certaines des réalisations connues.
Quand le briquet est soumis ä un effort anormal, dû, par exemple, ä sa chute d'une certaine hauteur, il peut se produire un déplacement soudain du gaz liquéfié du reservoir à la membrane. La membrane peut subir alors un fort impact (coup de bélier) pouvant provoquer sa rupture. Or, cet inconvénient ne peut pas se presenter dans le briquet selon 1'invet- tion, pour les raisons exposées ci-après.
D'une part, 1e fait que le passage de communication 34-37 soit troit entraine dêjà une perte de charge importante. Mais, de plus, comme l'embouchure 35 du dit passage 34-37 fait face A une partie de la membrane 20 qui est fermement supportée par l'element de support 5, il ne peut pas se produire de rupture sur cette partie de la membrane et l'onde de surpression se répartit alors sur toute la surface annulaire de la premier chambre de communication 31 et, par conséquent, sur une surface bien plus grande que celle du passage 34-37 d'où elle provient, de sorte qu'elle perd beaucoup de force. Il est ä signaler également la deviation angle droit que doit subir le gaz liquéfié en passant par la voie 32 ou le sillon 39.
D'autre part, étant donne que la membrane dispose en aval d'une chambre 21 lui permettant une deformation élastique dans le sens aval, l'onde de surpression est absorbee par déformation élastique de la membrane, sans aucune deterioration, en particulier compte tenu du fait que la surface annulaire de déformation est cinq fois plus grande que dans le cas d'une membrane fÅaisant face, par sa partie libre, a un orifice de dimensions normales, comme c'est le cas avec la technique précédente.
De cette manière, la déformation elastique
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de la membrane a dejä absorbe l'onde de pression au moment oü cette mamie membrane est appliquée contre lorifice excentrique 10 et, par conséquent, il n'y a pas non plus de danger de rupture sur ce point.
Etant donne le faible volume de la chambre de communication 30, le volume de gaz liquefies qu'elle peut éventuellement contenir est également tres petit.
Par concequent, ä partir de 1'ouverture de la soupape, le briquet travaille presque irnntediatement en phase gaz et la periode éventuelle pendant laquelle le briquet travaille en phase liquide est d'une durée très limitée, la Variation de la flamme étant donc pratiquement négligeable.
En rapport avec ce qui precede, travailler en phase gaz signifie que, lorsque le combustible atteint la membrane (dans le briquet selon l'invention, cela veut dire atteindre la premibre chambre de communication 31), le dit combustible se trouve ä 1'état gazeux. Au contraire, l'expression phase liquide signifie que le combustible qui est en contact avec la membrane se trouve ä l'étant liquide.
Le fait que le briquet travaille en phase gaz offre egalement d'autres avantages : on obtient une plus grande stabilité thermique puisque la vaporisation du gaz liquefie n'a pas lieu au voisinage de la membrane et, par consequent, celle-ci ne se refroidit pas, car elle n'a pas ä fournir la chaleur de vaporisation ; de plus, la membrane est moins contaminée par les eventuelles impuretés contenues dans le gaz liquefie, lesquelles, bien entendu, ne se vaporisent pas et n'obturent donc pas les pores de la membrane.
En ce qui concerne le système d'obturation, on constate les avantages indiqués ci-après.
Etant donne qu'en ouvrant le briquet le joint 46 reste en contact avec la cheminée 38 et avec les parois laterales Hu lögement 8, la circulation du gaz
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vers l'exterieur ne peut s'effectuer qu'ä travers l'orifice central 40 de la chemine d'evacuation 38.
Pour cette meme raison, quand on éteint le briquet et que, par consequent, la cheminee 38 appuie contre le fond du logement 8 de l'element de support emprisonnant le joint 46, 11 ne reste pas de residu de gaz dans les interstices existant entre la cheminée et l'élément de support, ce qui empêche que le briquet maintienne la flamme pendant un certain temps, comme cela arrive fr6quemment avec d'autres modales de briquet.
Pour les deux raisons precedents, le jeu existant entre la cheminee et le logement de l'element de support est sans importance, ce qui permet d'augmenter les tolérances des diamètres extérieur et interieur de chaque pièce et d'utiliser des procédés et des matieres meilleur marché, par exemple du plastique, même pour la cheminée ; dans ce dernier cas, l'extremit6 suprieure de la chemines, c'estä-dire le brûleur, pourrait être constituée par une piece métallique montée ä force sur la partie principale de la cheminee.
Enfin, la disposition ci-dessus permet à la cheminee d'etre une pièce de révolution parfaite avec un seul orifice central, c'est-à-dire sans besoin d'orifices latéraux d'alimentation de l'orifice central ou encore des rainures, comme c'est le cas pour la majorité des briquets.
De plus, le joint est tres facile ä monter et constitue un element indépendant de la cheminée d'e- vacuation. Le dessin donné au parcours du gaz a pour conséquence l'absence de turbulence dans le passage de la membrane ä la cheminee d'evacuation.