LU85811A1 - Installation de chargement d'un four a cuve - Google Patents

Description

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Installation de chargement d'un four à cuve. ·

| La présente invention concerne une installation J

| de chargement d'un four à cuve comprenant un dispositif i : i | de distribution à goulotte rotative ou oscillante, une j ; trémie de stockage montée sur l'axe verticale du four 4 5 et dont l'orifice d'écoulement vers la goulotte est i 1 contrôlé par un organe de dosage conçu de façon à I > agrandir et réduire la section d'écoulement symétrique- I ment autour dudit axe vertical.

j Une installation de ce genre est proposée dans | 10 le document EP-A-0062770. Les installations construites i récemment conformément à cette demande de brevet ont 1 démontré que ce genre d'installation a permis de résou dre définitivement le problème posé par les chutes obliques de la matière de chargement dans les installations i 15 connues avec deux trémies de stockage juxtaposées ope- l rant en alternance.

i Si cette nouvelle installation a permis de J résoudre un problème connu depuis l'existence des ; j i installations de chargement à goulotte rotative, elle 20 souffre néanmoins de l'existence d'un autre problème, j i constaté depuis un certain temps et dû à la granulométrie de la matière de chargement. En effet,la matière de j ; t

chargement, qu'il s'agisse des particules de minerai S

de fer ou de particules de coke, possèdent une granulo- 5 i. ” 25 métrie variable et non uniforme. Or, il a été constaté ; i i qu'il se produit, lors du remplissage des sas et des j j trémies de stockage, une ségrégation de la matière de i chargement, justement selon cette granulométrie. En ; outre, ce phénomène de ségrégation est intensifié par 30 l'écoulement. Cette secregatior. résulte de r j us leurs facteurs dont les effets se cumulent. i î l'une des raisons de cette ségrégation est j que, lors -du remplissage d'une enceinte, il se forme j un cône de déversement naturel autour du point de i i : I 35 chute. Les particules les plus grosses et plus lourdes ont tendance S décrinooler le long ces rentes de ce « * —---— · ' i i -2- ! cône, sous l'influence de leur poids vers les régions périphériques de l'enceinte. Par contre, les particules les plus petites, appelées "fines" ont tendance à rester dans la région centrale du cône de déversement.

5 Si, lors du remplissage, il se forme un cône naturel de déversement, par contre lors de l'écoulement, . il se produit le phénomène inverse, c.à.d., que les particules dans la région centrale ont tendance à s'écou-. 1er d'abord et s'enfoncer davantage pour former un ni- ]^q veau d'écoulement en forme de "V".

Outre ce phénomène de remplissage et d'écoulement, les fines ont tendance à s'accumuler en plus grosses proportions dans le fond d'une enceinte, étant donné que, à cause de leur taille, elles peuvent glisser 35 entre les particules plus volumineuses. Une troisième raison est que lors de la chute de la matière de chargement dans une enceinte, surtout au début de la phase de remplissage, un certain nombre de plus grosses particules se brisent en plusieurs parties pour former j 20 de cette manière, des fines. j L'effet cumulatif de tous ces facteurs est i que, lors de la phase initiale de l'écoulement de la j j matière de chargement de l'enceinte, la proportion de fines est beaucoup plus grande que vers la fin de l'écou-25 lement où la proportion des particules plus volumineuses devient plus grande. Il en résulte que, si l'on utilise le contenu d'une enceinte pour déposer une couche sur i toute la surface supérieure de chargement, et si , à cet effet, on décrit, au moyen de la goulotte rotative, une 30 spirale ou des cercles concentriques ce l'extérieur vers la région centrale, la concentration en fines est beaucoup plus élevée dans les régions périphériques que ; dans la région centrale autour de l'axe vertical du four : ! ce au! le plus souvent ne correspond pas au voeu des I 35 sidérurgistes.

j Si les conséquences de ce phénomène de ségréga- ! tion restent dans des limites tolérables dans les installa- } ! tions a deux trémies -uxcapcsées opérant en alternance.

I ---- ~ -3- elles se manifestent davantage dans les' installations à haute capacité du genre décrit ci-dessus avec une trémie centrale à grosse capacité et une 5 trémie supplémentaire au-dessus de celle-ci.

Or, compte tenu du soucis de ne pas vouloir augmenter la hauteur de façon exagérée, l'augmentation de capaci- * té doit forcément passer par l'augmentation du diamètre de la trémie. Il est évident qu'une augmentation du dia- 10 mètre intensifie les effets de la ségrégation de sorte que les conséquences de celle-ci deviennent de plus en plus néfastes au fur et à mesure que le volume du four sur lequel est montée l'installation augmente.

Le but de la présente invention est de prévoir 15 une nouvelle installation de chargement d'un four à cuve du genre décrit dans la préambule, gui comporte des moyens pour réduire efficacement la ségrégation.

Pour atteindre cet objectif, l'installation de chargement selon la présente invention est caractérisée 20 en ce que la trémie de stockage et l'organe de dosage sont mobiles autour de l'axe vertical et sont montés à l'intérieur d'une chambre étanche qui est surmontée d'au moins deux sas pourvus chacun de clapets d'étanchéité supérieurs et inférieurs et en ce que la trémie et ! 25 le fond de chacun des sas sont en forme d'entonnoirs effilés dont la paroi conique fait-un angle inférieur ou égal â 30° avec l'axe vertical du four.

Ladite chambre est, de préférence, surmontée j

* de trois sas afin de permettre une réduction de la I

30 capacité de chacun de ceux-ci et aussi pour assurer I une meilleure continuité du chargement, c.à.c. peur ré duire autant que possible les temps morts.

.Le diamètre maximal de chacun i des sas est, de préférence, inférieur à trois mètres.

I A

35 La trémie ce srockage est, de préférence, oertée 1 ^ - ; par des galets du support et de guidage qui évoluent ; sur un rail circulaire solidaire ce la paroi de chambre étanche et subit l'action d'un mécanisme d'entraînement -4- pour la faire tourner autour de l'axe vertical du four.

Des caissons anti-ségrégation sont, de préférence, prévus aussi bien dans les sas que dans la trémie afin d'assurer un meilleur remplissage et, surtout, de garan-5 tir une répartition plus uniforme des particules de granulométrie différente.

L'invention fournit, par conséquent, plusieurs mesures efficaces permettant ce réduire la ségrégation ou ses effets, à savoir le faible diamètre des sas et ; 10 de la trémie, ainsi que leur forme effilée, la rotation I de la trémie autour de l'axe vertical, ainsi que les | caissons anti-ségrégation.

| D'autres particularités et caractéristiques ressortiront de la description détaillée de plusieurs ! I 15 modes de réalisation présentés ci-dessous, à titre d'illustration, en référence aux dessins annexés dans lesquels:

Les figures 1 à 3 montrent schématiquement des ! vues latérales, partiellement en coupe de trois modes I 20 de réalisation qui se différencient par les dispositifs j de remplissage des sas. j

La figure la montre une coupe horizontale sui— j vant le plan de coupe a-a de la figure 1 et le figure 4 montre un schéma chronologique des i 25 différentes opérations de chargement.

Les figures 1 à 3 montrent, en principe, la ** i même installation de chargement qui est portée par une ! charpente 10 elle-même supportée par la tête d'un four ! à cuve 12 dans laquelle est montée une goulotte 14 | I 30 rotative ou oscillante pour distribuer la matière de ! ji chargement.

I Une trémie de stockage 16 est montée symétricue- ! i- ! ; ment autour de l'axe vertical 0 du four, au-dessus d'un 1 canal d'alimentation vertical 15 débouchant sur la gou- ; 35 lotte 14. Selon l'une des particularités de ·; ! l'invention, cette trémie 16 a une forme d'entonnoir ! r. i __ _ 1 pi effilé dont la paroi conique fait un angle inférieur ou égal “"S.' à 30° avec l'axe 0 et dont le ci arrêt re marin.al ne aérasse -5- pas 4 à 5 mètres à sa partie supérieure.

La trémie de stockage 16 est capotée par une chambre étanche 20 portée par la charpente 10. Selon une autre particularité de l'invention, la trémie 16 peut 5 tourner à l'intérieur de la chambre 20 autour de l'axe vertical O. A cet effet, la trémie 16 est pourvue de plusieurs, p.ex. quatre galets de roulement 22 qui évoluent sur un rail circulaire 26 et sur un ëpaulement intérieur de la chambre 20. D'autres galets 24 à axe 10 de rotation vertical assurent le maintien hori zontal en évoluant sur un rebord intérieur du rail 26.

La trémie 16 se prolonge vers le bas par une tubulure d'écoulement 28 pourvue d'un clapet de dosage 15 30 pour régler l'écoulement de la matière de chargement de la trémie 16 sur la goulotte 14. Le clapet 30 est constitué par deux registres, de préférence en forme de calotte qui s'ouvrent et se ferment en synchronisme et en sens opposé par rapport à l'axe de manière à définir 20 une ouverture d'écoulement symétrique autour de l'axe

O. La manoeuvre de ces registres peut être réalisée, J

de façon connue en soi, par un rail annulaire 32 qui j peut être monté et descendu depuis l'extérieur et dans ! lequel évoluent des galets de guidage montés sur des j 25 bras de chacun des registres, ceci pour permettre la j manoeuvre du clapet pendant la rotations de la trémie j 16 par «placement vertical aU rail 32. !

Pour éviter une pénétration exagérée de gaz « a î chauds dans la chambre 20, le fond de celle-ci est i 30 également en entonnoir pour fermer au-dessus de la tubulure 28 un étranglement 34 aussi étroit que possible entre la paroi de la chambre 20 et celle de la trémie 16. Il est possible de munir cet étranglement 34 d'une bavette à frottement pour éviter le plus possi— ! 35 ble le passage des gaz. Comme solution alternative î on peut envoyer dans la chambre 20 un gaz inerte sous ‘ ! pression pour créer ä travers l’étranglement 34 un V î ; courant descendant §. contre-sens oui empêche le montée i ______ _______ __ _______ j --— — } \ -6-; des gaz.

La chambre 20 est surmontée, dans l'exemple représenté, d'un arrangement triangulaire de trois sas ; individuels 36,38,40 (le sas 40 n'étant pas visible ! 5 sur la figure) supportés individuellement par la char- ! pente. La communication entre chacun des sas 36,38 et 40 et la trémie 16 est réalisée respectivement à travers i des cages à clapets 42,44,46 (voir également Fig. la) I · qui renferment chacune un clapet de dosage 48 et un 10 clapet d'étanchéité 50. Le clapet de dosage 48 est également constitué, de préférence, par deux registres sphériques, pivotant par action symétrique autour de l'axe vertical de chaque sas. Ce clapet 48 ainsi que la tubulure inférieure des sas avec laquelle il coopère | 15 sont de préférence aussi larges que possible afin ' d'assurer un écoulement rapide des sas vers la trémie : 16.

j Chacun des sas 36,38 et 40 doit également être j pourvu d'un clapet d'étanchéité supérieur 52 pour j } 20 permettre la pressurisation des sas pendant 1'écoulement{ ! * ! j de la matière vers la trémie ainsi que leur aération j pendant le chargement. Entre la chambre 20 et la tête j du four 12 se trouve un compensateur étanche 54. De j même, des compensateurs étanches 56, se trouvent entre j i 25 la chambre 20 et chacune des cages à clapets 42,44,46. 1 j Ces compensateurs 54 et 56 permettent de peser indivi- ! duellement la chambre 20 avec la trémie 16 ainsi que : chacun des sas 36,38 et 40. La pesée est effectuée, de façon connue en soi, par des cellules de contrainte | 30 représentées schématicuement en 58 et 60 et portant | respectivement la chambre 20, ainsi que chacun des sas 36,38 et 40. Grâce à ces pesées individuelles on peut ; “ déterminer le contenu de la trémie 16 ainsi que celui f de chacun des sas 36,3E et 4 0 afin de commander antoma-j 35 tiquement l'ouverture ces clapets pour le remplissage j et la vidange de ces réserx^oirs.

\ «<* i j i La matière de chargement du four est amenée par '— une bande trsnsoorteuse 62 mi la déverse, dans le rr.c de —----—-—-—1 -7- de réalisation de la figure 1, dans une trémie d'attente *64 dont l'écoulement est contrôlé par le clapet 66. En-dessous de cette trémie 64 se trouve une goulotte rotative 68 qui assure successivement la liaison entre la 5 trémie 64 et chacun des sas 36,38 et 40.

Dans le mode de réalisation selon la figure 2, la bande transporteuse 62 déverse également la matière " de chargement dans une trémie d'attente 70. Dans ce mode de réalisation, la goulotte de la figure 1 est 10 remplacée par trois tubulures fixes 72 reliant la trémie 70 à chacun des sas 36,38 et 40. Chacune de ces tubulures 72 est associée dans l'exemple représenté a un clapet 74 de fermeture et d'ouverture. Toutefois, au lieu de prévoir trois clapets il est possible de prévoir un seul 15 clapet à l'intersection des tubulures 72 et de la trémie 70. Cette disposition permet, en outre, une vidange complète des tubulures 72.

Dans le mode de réalisation proposée par la figure 3, la bande transporteuse 62 déverse également 20 la matière de chargement dans une trémie d'attente 76 dont l'ouverture d'écoulement est contrôlée par un clapet 78. De la trémie 76 la matière de chargement tombe sur une seconde bande transporteuse 80 qui est montée dans un cadre 82 susceptible de pivoter c 25 tour d'un axe parallèle à l'axe vertical central O.

Cette seconde bande transporteuse 80 est, en-outre, rétractable et, à cet effet, le rouleau antérieur de renvoi 84 peut coulisser dans le sens longitudinal sous l'action d'un vérin 86,la compensation de la longueur 30 de la bande transporteuse étant assurée par un rouleau baladeur libre 88. De cette manière, la bande transporteuse 80 oeut déverser la matière ce charcernent , ί dans chacun des sas 36,38 et 40. «

Comme mentionné dans l'introduction, l'objectif '35 principal de l'invention est de supprimer la sécrég-a-tion ou, du moins, d'en atténuer les effets. L'un des i f ! facteurs contribuant à la réalisation de cet objectif i , , ...

est re remplacement ae la trenne unloue a grande caca- *“*ν. - -· ~ -8- cité du document EP-A-0062770 par quatre enceintes à faible diamètre. Par exemple dans un mode * de réalisation préféré, la capacité de chacun des sas 36,38 et 40 ainsi que celle de la trémie 16 n'est que 5 de 20 m3 contre 80 m3 pour le document précité. En plus, chacun des sas ainsi que la trémie 16 ont une j forme très effilée, l'angle de leur paroi conique avec l'axe vertical ne dépassant pas 30°. L'idéal serait, soit dit en passant, des enceintes carrément tubulaires 10 dont la section est égale à la section de la tubulure d'écoulement. Toutefois, ceci est difficilement réalisable à cause de l'augmentation de hauteur qui en résulte. Il faut par conséquent, trouver un compromis entre la hauteur disponible et la section des sas et 15 de la trémie de stockage.

Dans chacun des sas 36,38 et 40 on a monté un caisson anti-ségrégation 90 connu en soi. Un tel caisson diminue la ségrégation lors du remplissage et favorise un écoulement plus uniforme lors de la 20 vidange. Dans la trémie 16 se trouve également un caisson anti-ségrégation central 94 et, en plus, un caisson annulaire supérieur 92. Ces caissons diminuent le roulement des particules et favorisent la projection des fines contre la paroi alors gue, sans la présence 25 des caisson, celles-ci ont tendance à s'accumuler le long _de l'axe O.

La rotation de la trémie 16 atténue également I

s dans un certaine mesure, la ségrégation. Toutefois, le : ï but essentiel de cette rotation est d'assurer le j

30 remplissage correct de la trémie 16. Cette rotation, ; I

j qui se fait à une vitesse de 6 à 8 tours par minute permet au contenu d'un sas c'être déposé dans la trémie 16 suivant la ligne de chargement 96 avec seulement j I un léger creux dans la réelon centrale.

--- On va maintenant décrire un procédé de char gement d'un four avec une installation à trois sas de 2Dm3 chacun et une trémie de 30m3.

Les données de dëoart sono les suivantes: “•incapacité de production : 10.000 tonnes de fonte/jour facteur de sécurité : 1.3 capacité maximale : 1.3*10.000 =13.000 tonnes fonte/ jour 5 0 du four : 10 m épaisseur d'une couche de chargement : 1 m volume d'une couche de chargement ï 7 5^.1 = 80 m^ 10 = volume de 4 sas nombre de cycles de chargement par jour : 13.000: 80 = 163 nombre de cycles pour | des couches successives i i 15 et alternatives de coke ! ! et de minerai : 163 x 2 = 326 i temps disponible pour j I chaque cycle : 2 4-ΐΡβ · 69 = 265 s. ! ί 326

i I

I teirps nécessaire pour ! I 20 ouvrir et fermer le i | clapet 30 : 2 x 13 = 26s. j j temps réel disponible | pour chaque cycle : 265-26 = 239s.

i Débit réglé par le î 25 clapet 30 : 80/239s = 0,335 2^· j sec.

I * Le schéma de chargement de la figure 4 est en j fait une superposition de 4 graphiques sur la même base de temps. Le graphique I montre les phases successives d'une durée de 265 secondes chacune des chargements alterf 30 natifs de coke et de minerai. Le graphique II représente ! la vidange des trois sas qui n'ont plus été représentés par leurs références numériques 36,38 et 40, mais, pour une i question de commodité par les lettres A,B,C. Le graphique' 1 III représente le chargement des rrois sas A,B et C, j 35 tandis que le graphique IV représente l'alimentation en i ! j ; f j coke et en minerai au moyen de la bande transporteuse i i ; Mj- s2‘

W

_____ — - -------------s -10-

Les 13 premières secondes sont réservées à l'ouverture des clapets de dosage 30 vers une position correspondant à un débit de 0,335 m3 par seconde de matière de chargement. Au temps de départ t=0 les cla-5 pets d'étanchéité et de dosage du sas A sont ouverts et pendant ces 13 secondes le contenu de ce sas A est transféré complètement dans la trémie 16 (voir graphique II). Pendant ce temps se termine le remplissage du sas B et commence le remplissage du sas C (voir graphique III)

O

10 alors que l'apport d'une couche continue de 80 m par la bande transporteuse (voir graphique IV) se poursuit. Dans l'exemple représenté, on a supposé, à titre d'exemple, que l'on dépose d'abord une couche de coke, ce qui est symbolisé par le trait gras noir.

15 Après 13 secondes débute l'écoulement du coke

O

sur la goulotte de distribution à un débit de 0,335 m par seconde. Le sas A qui est maintenant vidé de son contenu peut être préparé pour un prochain remplissage.

A cet effet, son clapet de dosage et son clapet d'étan-20 chéité inférieurs sont fermés et l'on procède à sa ventilation. Lorsque la pesée permanente de la chambre 20 et de la trémie 16 indique que le contenu de celle-ci est descendu jusqu'à un certain niveau, on transfère également en 13 secondes, le contenu du sas B dans la 25 trémie 16 pendant que l'écoulement de celle-ci se poursuit. Le remplissage du sas C qui se poursuit également - arrive à son terme et dès que celui-ci est rempli, le sas A dont le clapet d'étanchéité supérieur vient d'être j

*3 I

ouvert reçoit maintenant les vingt dernières mJ de ; 30 coke de la bande transporteuse. !

Pendant le remplissage eu sas A l'on procède a la pressurisation du sas C et dès que le niveau de la trémie 16 est tombé suffisamment bas on transfère le ! contenu du sas C dans la trémie. Lorsque le sas A est i 35 rempli l'on procède également a sa pressurisation, en vue du transfert de son contenu dans la trémie 16. Lcrs- i que ceci aura été fait, l'on aura vidé deux fois le con- f tenu du sas A et une fois le contenu de chacun des sas -11- j- j ί» B et C dans la trémie/ soit 4 x 20 = 80 Ces 80 ia·^

Ide coke sont déposés au bout de 252 secondes en une couche uniforme d'un mètre en cercle concentrique depuis l'extérieur vers le centre de la surface de chargement.

5 Après ces 252 secondes le clapet 30 de la trémie 16 est fermé pour préparer le cycle de chargement du minerai.

Ce cycle de chargement du minerai a, en fait, » déjà débuté à un niveau supérieur, par la remontée par le transporteur 62 d'une nappe de 80 de minerai et î} * | 10 le remplissage des sas B et C.

jj A la fin du premier cycle, c'est-à-dire après 265 s secondes on transfère pendant 13 secondes le contenu de Îi minerai du sas B vers la trémie 16 et en même temps | on ajuste l'ouverture des clapets de dosage sur une j 15 position d'écoulement correspondant à un débit de 0,335 m^ par seconde. Pendant que le sas B est vidé, l'opéra- Îtion de remplissage du sas C se termine et le remplissage du sas A en minerai commence. Après 13 secondes du second cycle débute le chargement en minerai. Ce char-20 gement est analogue au chargement en coke, c'est-à-dire que l'on vide successivement le contenu des sas B-C,A et B chaque fois que le pesage de la trémie 16 en fournit I j | la demande.

,|i La figure 4 dévoile un autre avantage du disposi- | 25 tif selon l'invention par rapport au dispositif connu décrit dans la demande de brevet européen précitée. En

Iv « effet, comme nous montre le graphique I le chargement i v " ! j, est quasi-continu., la seule interruption étant l'arrêt j |. ‘ de 26 secondes entre chaque cycle pour la manoeuvre du j | 30 clapet de la trémie. En tout état de cause il est diffici- j iî ' i- lernent possible d'effectuer un chargement continu à i |ï 100% étant donné qu'après le dépôt de chaque couche il j I est nécessaire de couper le chargement pour redresser j la goulotte et commencer une nouvelle couche par la péri— 35 phérie.

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Claims (9)

1.- Installation de chargement d'un four à cuve comprenant un dispositif de distribution à goulotte rotative ou oscillante, une trémie de stockage montée sur l'axe vertical du four et dont l'orifice d'écoulement 5 vers la goulotte est contrôlé par un organe de dosage conçu de façon à agrandir et réduire la section d'écoulement symétriquement autour dudit axe vertical, et * caractérisée en ce que la trémie de stockage (16) et l'organe de dosage (30) sont mobiles autour de l’axe 10 vertical O et sont montés à l'intérieur d'une chambre étanche (20) qui est surmontée d'au moins deux sas pourvus chacun de clapets d'étanchéité supérieurs (52) et inférieurs (50) et en ce que la trémie (16) et le fond de chacun des sas sont en forme d'entonnoir effilé dont 15 la paroi conique fait un angle inférieur à 30° avec l'axe vertical (O)du four.

2.- Installation selon la revendication 1, caractérisée en ce que la chambre (20) est surmontée de trois sas (36,38,40). 20 3.- Installation selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le diamètre maximal de la trémie (16) et de chacun des sas (36,38,40) est inférieur ou égal à trois mètres.

4. Installation selon la revendication 1, 25 caractérisée en~ce que la trémie de stockage (16) est portée par des galets de support et de guidage (22) qui évoluent sur un rail circulaire (26) solidaire de la paroi de la chambre (20) et subit l'action d'un mécanisme d'entraînement pour la faire tourner autour ce l'axe 30 vertical O du four.

5. Installation selon la revendication 1, caractérisée par des caissons anti-ségrégation (90,94) montés approximativement au centre de chacun des sas · i (36,38,40) et de la trémie (16). ! 35 6.- Installation selon la revendication 5, j „ I r I caractérisée car un caisson suoDlémentaire prévu dans : | | ‘ ‘ : la partie supérieure de la trémie, ce caisson (92) ayant -13- une forme annulaire et évoluant approximativement en-dessous des orifices de communication avec les sas.

7. Installation selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée par trois cages à clapets (42,44, 5 46) établissant la communication entre chacun des sas (36,38,40) et la trémie (16) et renfermant chacune un clapet de dosage (48) et un clapet d'étanchéité (50).

8. Installation selon la revendication 7, « caractérisée par des compensateurs (56) prévus entre LO chacune des cages (42,44,46) et la chambre (20) et un compensateur (54) prévu entre le fond de la chambre (20) et la tête du four et en ce que les trois sas reposent sur des cellules de contrainte séparées (60) pour le pesage individuel des sas et en ce que la chambre L5 (20) repose sur des cellules de contrainte (58) pour le pesage de la trémie (16) et de la chambre (20) .

9.- Installation selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisée en ce que la distribution de la matière de chargement dans les sas (36,38, >0 40) est effectuée depuis une trémie d'attente (64) en- dessous de laquelle se trouve une goulotte rotative (68) assurant successivement la liaison entre la trémie (64) et chacun des sas (36,38,40).

10.- Installation selon l'une quelconque des 25 revendications 2 à 8, caractérisée en ce que la distribution de la matière de chargement vers les trois sas est effectuée depuis une trémie d'attente (70) dont le fond est pourvu de trois tubulures fixes d'écoulement j (72) reliant la trémie (70) à chacun des sas (36,38,40). j 30 11.- Installation selon l'une quelconque des * revendications 2 à 8, caractérisée en ce que la distribution de la matière de charaement dans les trois sas : " | f est effectuée au moyen d'une bande transporteuse (80) ' rétractable montée sur un support susceptible de pivoter 3. autour d'un axe parallèle à l'axe vertical G.

12. Installation selon la revendication 11, s | | j caractérisée en ce que le rouleau antérieur (84) de Is bande transporteuse '80) subit l'action d'un vérin { -14- (86) de façon à coulisser dans le sens longitudinal de la bande. j * î i i î 1 j i \ * i i l ί