FR3043032A1 - Marchepied escamotable pour vehicule automobile. - Google Patents

Abstract

Un marchepied (10) repliable comprend : - un bâti (1) fixe par rapport au cadre (27) de porte, - un dispositif support (2) supportant une plaque d'appui (20), monté à pivotement par rapport au bâti fixe, de manière à pouvoir être incliné puis relevé autour d'un axe de rotation (4) du marchepied, la plaque d'appui (20) étant montée pour coulisser en translation par rapport au dispositif support (2), -un système de liaison (22) reliant le bâti fixe (1) et le dispositif support (2), configuré pour faire successivement avancer puis reculer la plaque (20) par rapport au dispositif support (2), conjointement à l'inclinaison de la plaque. La plaque d'appui (20) est montée pour coulisser en translation par rapport au dispositif support.

Description

MARCHEPIED ESCAMOTABLE POUR VEHICULE AUTOMOBILE. L’invention a pour objet les marchepieds escamotables, et plus particulièrement les marchepieds escamotables pour véhicules automobile. Pour faciliter la montée et la descente de passager d’un véhicule automobile, des zones d'appui du pied sont parfois prévues en zone basse de l’encadrement d'une porte du véhicule. Ces zones intégrées à la carrosserie du véhicule sont généralement étroites et glissantes; elles sont donc souvent insuffisantes, parfois dangereuses à utiliser en temps que marchepied. Lorsque des zones d’appui fixe sont plus larges aménagées au niveau de l’encadrement de la porte, la largeur et l'encombrement du véhicule s'en trouve accrus, ce qui pénalise la maniabilité du véhicule sur les voies de circulation ou pour le parcage. On connaît également des véhicules équipés de marchepied mobiles, par exemple des marchepieds basculant autour d'un axe de rotation horizontal, comme dans la demande de brevet coréenne KR20100104294 ou dans la demande de brevet canadienne CA2630092. Ces marchepieds peuvent être déployés, soit par une action volontaire d’un occupant du véhicule, soit par un moteur électrique, par exemple de manière automatique à l’aide de capteurs détectant l’ouverture d’une porte du véhicule associée au marchepied, comme par exemple dans la demande de brevet canadienne CA2756153. Afin d'améliorer la compacité du marchepied replié suivant la direction latérale du véhicule, des systèmes de déploiement de marchepied à l'aide de systèmes de leviers de type pantographe proposent de faire basculer la plaque du marchepied tout en l'avançant vers l'utilisateur, comme dans la demande de brevet EP1445151 (Al). De tels systèmes, dans lesquels une plaque de marchepied est maintenue en porte-à-faux par les leviers formant le pantographe, sont cependant encombrants et complexes, et peuvent devenir labiles dès que des jeux d'usure apparaissant au niveau des articulations des nombreux leviers au fur et à mesure de l'utilisation du marchepied. L'invention a pour but de proposer un système de marchepied à plaque support basculante, plus robuste et plus compact. A cette fin, il est proposé un marchepied repliable apte à être assemblé sous un cadre de porte d'un véhicule automobile, le marchepied comprenant : - un bâti fixe par rapport au cadre de porte, - un dispositif support supportant une plaque d'appui, monté à pivotement par rapport au bâti fixe, de manière à pouvoir être incliné puis relevé autour d'un axe fixe de rotation du marchepied, entre une position du dispositif support où la plaque est en position sensiblement verticale et une position du dispositif support où la plaque est en position sensiblement horizontale, - un système de liaison configuré pour faire successivement avancer vers l'extérieur du véhicule, puis reculer vers le véhicule, la plaque par rapport à l'axe fixe de rotation du marchepied, conjointement à l'inclinaison de la plaque.

La plaque d'appui est montée pour coulisser en translation par rapport au dispositif support, parallèlement à elle-même et suivant une direction perpendiculaire à l'axe de rotation du marchepied. Le système de liaison relie cinématiquement le bâti fixe et le dispositif support. L'axe de rotation du marchepied est un axe géométrique défini par l'axe de rotation du dispositif support par rapport au bâti. En position montée sur véhicule, l'axe de rotation du marchepied est de préférence horizontal. Il est de préférence fixe par rapport au cadre de porte.

Selon un mode de réalisation préférentiel, le bâti comprend un élément denté fixe, la plaque est munie d'une crémaillère, et le système de liaison comprend un système d'engrenages reliant cinématiquement la crémaillère et l'élément denté fixe du bâti, de manière à lier l'avancée, respectivement le recul de la plaque d'appui, à l'inclinaison vers l'horizontale de la plaque, respectivement au repli de la plaque vers la position verticale. Avantageusement, la crémaillère est solidaire de la plaque d'appui. L'axe de la crémaillère est de préférence perpendiculaire à l'axe de rotation du marchepied.

Par élément denté fixe du bâti, on entend un élément denté fixe en rotation et en translation par rapport au bâti, et donc fixe par rapport au cadre de porte. Avantageusement, l'élément denté peut comporter une suite de dents agencées en arc de cercle ou en cercle, le cercle étant centré sur l'axe de rotation du marchepied.

Avantageusement, le système d'engrenages peut comprendre au moins une roue dentée d'axe mobile, engrenant avec l'élément denté fixe. Par roue dentée d'axe mobile, on entend une roue dont l'axe de rotation se déplace parallèlement à lui-même autour de l'axe de rotation du marchepied lorsque la plaque d'appui s'incline puis se relève. L'axe de la roue dentée d'axe mobile reste avantageusement sensiblement parallèle à l'axe de rotation du marchepied.

La roue dentée d'axe mobile est de préférence une roue à denture extérieure. L'élément denté fixe peut comporter une portion de couronne dentée à denture intérieure, ladite denture intérieure engrenant avec la roue dentée d'axe mobile. Avantageusement, le marchepied comprend au moins une première roue dentée d'axe mobile et un premier élément denté fixe au niveau d'un premier bord latéral du marchepied, et comprend au moins une deuxième roue dentée d'axe mobile et un deuxième élément denté fixe au niveau d'un deuxième bord latéral du marchepied.

Selon un autre mode de réalisation, l'élément denté fixe comporte une roue fixe à denture extérieure, engrenant avec la roue dentée d'axe mobile. La roue dentée fixe, centrée sur l'axe de rotation du marchepied, doit alors à la fois être fixe par rapport au bâti et autoriser la rotation du dispositif support autour de l'axe de rotation du marchepied.

Avantageusement, le dispositif support peut être articulé par rapport au bâti, autour d'un axe fixe correspondant à l'axe de rotation du marchepied, la roue dentée d'axe mobile étant montée sur un axe mobile solidaire du dispositif support, ledit axe mobile tournant autour de l'axe de rotation du marchepied.

Selon un mode de réalisation avantageux, le système d'engrenage comporte au moins une roue intermédiaire interposée entre la crémaillère et la roue dentée d'axe mobile. L'axe de la roue intermédiaire est également mobile - et le centre de la roue intermédiaire est donc mobile- autour de l'axe de rotation du marchepied. L'axe de la roue intermédiaire est de préférence parallèle à l'axe de rotation du marchepied. La roue intermédiaire est une roue dentée assurant une transmission du mouvement entre la crémaillère et la roue dentée d'axe mobile, avec un rapport de réduction adapté.

Selon un mode de réalisation , le dispositif support comporte une portion de boîtier comprenant au moins deux parois verticales parallèles, une première paroi verticale portant -au niveau de l'axe de rotation du marchepied- une première portion d'axe articulant la portion de boîtier par rapport au bâti - la première paroi verticale peut être par exemple peut être traversée par la première portion d'axe-, et une deuxième paroi verticale portant une deuxième portion d'axe supportant la roue dentée d'axe mobile.

Selon un mode de réalisation préféré, les deux parois verticales se font face, enserrent au moins une roue dentée d'axe mobile et enserrent aussi l'élément denté fixe entre lesdites parois. La ou les roues dentées d'axe mobile et l'élément denté fixe peuvent dépasser radialement de la portion de boîtier. Les deux parois verticales peuvent porter conjointement la première portion d'axe et/ou la deuxième portion d'axe. Selon une variante de réalisation, la première portion d'axe peut traverser axialement un évidement de la roue dentée d'axe mobile. Cela permet de soutenir le boîtier par un axe traversant deux parois du boîtier, tout en respectant les débattements angulaires nécessaires pour le boîtier et pour le parcours de l'axe de la roue dentée mobile.

Selon un autre mode de réalisation, les deux faces parallèles peuvent être les deux faces opposées d'une même portion de tôle. Par exemple, dans ce dernier mode de réalisation, le marchepied peut comporter un ensemble de deux portions de tôles symétriques parallèles, l'ensemble étant enserré entre deux portions de bâti, et porté au niveau de chacune des portions de bâti par une portion d'axe au niveau de l'axe de rotation du marchepied. Chaque portion de tôle peut porter, sur sa face tournée vers le centre du marchepied, une roue dentée d'axe mobile. Chaque portion de bâti peut porter -par exemple par une portion entourant circonférentiellement la trajectoire de la roue dentée d'axe mobile-un élément denté fixe engrenant avec une desdites roues dentées d'axe mobile.

Selon un mode de réalisation préférentiel, l'élément denté fixe et la roue dentée d'axe mobile se trouvent, axialement parlant, entre les deux parois verticales du boîtier. La direction axiale s'entend ici parallèlement à l'axe de rotation du marchepied. Avantageusement, la deuxième paroi verticale porte en outre une troisième portion d'axe soutenant une roue intermédiaire. On considère qu'une paroi porte un axe si un axe autorisant la rotation d'un élément du marchepied émerge vers l'extérieur de cette paroi. L'axe peut être monobloc avec une tôle formant la paroi, ou être fixé en traversant cette tôle

La deuxième paroi verticale peut être traversé par une portion d'axe reliant deux roues intermédiaires coaxiales et solidaires en rotation l'une de l'autre, situées de part et d'autre de la paroi verticale, une des roues intermédiaires engrenant avec la roue dentée d'axe mobile, l'autre roue intermédiaire engrenant avec la crémaillère.

De préférence, la roue dentée d'axe mobile engrène avec l'élément denté fixe sur une première portion de sa largeur axiale, et engrène avec une des deux roues intermédiaires coaxiales sur une deuxième portion de sa largeur axiale distincte de la première portion de largeur axiale. Par distincte, on entend ici que les deux portions de largeur axiale ne présentent pas de bande de largeur commune.

Selon un mode de réalisation avantageux, en position dépliée du marchepied, la crémaillère se trouve au dessus de l'élément du système d'engrenage avec lequel elle est en prise. De cette manière, le poids propre de la plaque assure un bon engrènement de la crémaillère.

Le dispositif support peut comporter une armature de base, assemblée à deux supports latéraux, chaque support latéral étant pivotable - autour de l'axe de rotation du marchepied -par rapport à un bâti fixe solidaire du cadre de la porte.. L'armature de base pivote donc conjointement aux deux supports latéraux. L'armature de base peut être éventuellement monobloc avec les deux supports latéraux.

Un système de glissière peut relier l'armature de base et la plaque d'appui, de manière à permettre le déplacement de la plaque d'appui - suivant une direction perpendiculaire à l'axe de rotation du marchepied -par rapport à l'armature de base, sous l'action de la crémaillère. L'armature de base peut comporter une plaque de base sensiblement parallèle à la plaque d'appui.

Chaque support latéral peut porter une portion d'axe de rotation d'au moins une roue dentée d'axe mobile. Chaque support latéral peut en outre porter une portion d'axe d'une roue intermédiaire engrenant avec une crémaillère de la plaque d'appui.

Typiquement, le marchepied peut comprendre deux bâtis, deux supports latéraux et deux éléments dentés fixe, chaque bâti comportant un portion d'assemblage configurée pour être assemblée sur la caisse du véhicule, une portion pivot portant une première portion d'axe de rotation d'un support latéral, et une portion de référence apte à maintenir un élément denté fixe, immobile par rapport à la portion d'assemblage du bâti. L'élément denté fixe peut être monobloc avec le bâti ou être assemblé sur le bâti.

Il est également proposé un véhicule muni d'au moins un marchepied tel que décrit précédemment. Le marchepied peut être actionné par un moyen d'actionnement à déplacement linéaire.

Le moyen d'actionnement à déplacement linéaire peut être par exemple, un câble, un vérin, un moteur linéaire. D'autres moyens d'actionnement linéaires sont également envisageables. Selon un autre mode de réalisation, le marchepied peut être actionné par un moyen d'actionnement rotatif tel qu'un moteur.

Quelques buts, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif, et faite en références aux figures annexées : sur lesquelles : les figures 1 et 2 sont des vues simplifiées en perspective d'un marchepied selon l'invention, respectivement en position repliée et en position déployée; les figures 3 et 4 sont des vues écorchées latérales permettant de voir certains composants d'un marchepied selon l'invention, respectivement en position repliée et en position déployée; les figures 5 et 6 sont des vues écorchées en perspectives permettant de mieux appréhender l'encombrement spatial des composants des figures 3 et 4, respectivement en position repliée et en position déployée;

La figure 7 est une vue simplifiée en perspective d'une portion d'un marchepied selon l'invention, en position déployée.

Toutes ces figures illustrent un même mode de réalisation, et un même élément est représenté par les mêmes références sur les différentes figures.

Tel que visible sur les figures 1 et 2, un marchepied 10 est assemblé à la partie inférieure d’un cadre de porte 27 d’un véhicule automobile. Le cadre de porte est considéré comme immobile par rapport à la structure du véhicule. Le battant de la porte n'est pas représenté sur la figure, il peut s'agir d'une porte coulissante ou d'une porte battante. Le cadre de porte comprend une structure entourant une ouverture 28 correspondant à l’ouverture de la porte. Le marchepied 10 comprend un bâti 1 fixe par rapport au cadre 27 de la porte, et au moyen duquel il est assemblé au cadre de la porte. Ce bâti 1 peut être typiquement soudé, ou assemblé par d’autres moyens connus, par exemple par vissage ou rivetage. Ce bâti 1 est traversé géométriquement par un axe 4 s’étendant sensiblement parallèlement à l’axe longitudinal X du véhicule - ici orienté de l’avant vers l’arrière du véhicule-. L’axe Z désigne la verticale par rapport au cadre de porte en position assemblée, cet axe est ici dirigé vers le haut. L'axe Y complète les axes X Z en un repère orthonormé, et s'étend transversalement au véhicule en position assemblée du marchepied. L’axe 4 est ici désigné comme "l'axe de rotation du marchepied". Il représente un axe particulier du marchepied : il est à fois fixe par rapport au véhicule -une fois le marchepied assemblé- et constitue un axe de rotation de certains éléments du marchepied par rapport au bâti 1. Il est sensiblement horizontal une fois le marchepied assemblé sur un véhicule lui-même sur terrain horizontal.

Le marchepied 10 comprend un dispositif support 2 configuré pour pivoter autour de l’axe 4 par rapport au bâti 1. Le dispositif support est monté à pivotement autour du bâti 1 par au moins une première portion d'axe 14 reliant le dispositif support 2 et le bâti 1.

Le dispositif support 2 comprend notamment une armature de base 12 s’étendant, en position déployée du marchepied, sensiblement dans un plan Y-Z et pivotant avec le dispositif support 2, si bien que cette armature de base 12 peut passer d'une position verticale correspondant à une configuration repliée du marchepied, à une position horizontale adoptée lors d’une configuration déployée du marchepied. Le marchepied 10 comprend en outre une plaque d’appui 20 sur laquelle le passager peut venir poser le pied pour se hisser à bord du véhicule, et qui pivote conjointement à l’armature de base 12. La plaque d’appui 20 est reliée à l’armature de base 12 par un système de rail 19, de manière à pouvoir se déplacer en translation par rapport à l’armature de base 12, suivant une direction géométrique qui est perpendiculaire à la direction géométrique de l’axe de rotation 4. Ainsi en position déployée du marchepied, la plaque d’appui 20 peut être éloignée du véhicule en coulissant le long du rail 19, afin d’être mieux accessible à l’utilisateur. Par rail on entend ici tout système de guidage linéaire, permettant d'imposer une direction de translation rectiligne. Le système de rail peut assurer un guidage par glissement linéaire ou à l'aide d'un système de roulement.

Lors d'un retour vers la position repliée du marchepied, lorsque l’armature de base 12 est ramenée vers la position verticale, la plaque d’appui 20 coulisse vers l'axe de rotation du marchepied, se déplaçant vers le bas et vers le véhicule, de manière à limiter l’encombrement vertical du marchepied en positon repliée, et l'encombrement total du véhicule suivant sa direction transversale. L’armature de base 12 est maintenue par deux portions du bâti fixe 1 situées de part et d’autre des deux bords latéraux de l’armature de base.

Le déplacement relatif de la plaque d’appui 20 par rapport à l’armature de base 12, est obtenu à l’aide de roues dentées actionnant au moins une crémaillère 3. Dans les modes de réalisation illustrés sur les figures, une première crémaillère 3 et une seconde crémaillère symétrique sont disposées sur les deux bords latéraux de la plaque d’appui 20. Sur chacun des bords latéraux, un système de liaison 22 de type engrenage à roues dentées permet d'actionner chacune des crémaillères en créant une liaison cinématique entre le bâti fixe et la crémaillère.

Le système d’engrenage 22 comprend des éléments dentés engrenant les uns avec les autres, et créant une chaîne cinématique entre un premier élément denté 7 qui est fixe par rapport au bâti 1, et la crémaillère 3. Le système d’engrenage 22 comprend au moins une roue dentée 5 dont l'axe 15 est mobile et apte à se déplacer en translation autour de l'axe 4. L'axe géométrique de la roue dentée 5 se déplace autour de l'axe 4, parallèlement à celui-ci, par exemple suivant une trajectoire en arc de cercle autour de l'axe 4.

Selon les variantes de réalisation, le système d’engrenage 22 peut comprendre une ou plusieurs roues intermédiaires 6,6' dont au moins une engrène avec la crémaillère 3. L’élément denté 7 est masqué sur les figures 1 et 2 mais est visible sur les figures 3,4, 5, 6.

Le marchepied 10 peut comprendre un actionneur linéaire 30, par exemple de type vérin ou de type actionneur à câble, l’actionneur 30 étant placé de manière à pouvoir exercer un moment de rotation sur le dispositif support, et à faire tourner celui-ci autour de l’axe de rotation 4. L’axe 15 de la roue denté 5, est sensiblement parallèle à l’axe de rotation 4 du marchepied, et l’élément denté fixe 7 présente une denture disposée suivant une trajectoire en cercle ou en arc de cercle, de manière à pouvoir être parcouru par la roue dentée d’axe mobile 5, en autorisant une trajectoire circulaire de l'axe 15 autour de l’axe de rotation 4 du marchepied -en gardant de préférence l'axe 15 parallèle à l'axe 4-,

Typiquement, l’élément denté 7 fixe peut être solidaire du bâti fixe 1, et le dispositif support 2 peut porter une portion d’axe mobile 15 soutenant la roue dentée 5 d’axe mobile. Ainsi, lorsqu’on provoque le basculement du dispositif support 2 autour de l’axe 4, on force la roue dentée 5 à parcourir la denture de l’élément denté fixe 7. Ce faisant, on induit une rotation autour de la portion d'axe 15, de la roue dentée 5 par rapport au dispositif support 2.

Selon une première variante de réalisation -non représentée- la roue dentée d’axe mobile engrenant avec l'élément denté fixe, ou une roue dentée coaxiale à celle-ci, pourrait engrener directement avec une crémaillère d’une plaque d’appui du marchepied, notamment si l'élément denté fixe comprend une roue dentée ou une portion de roue dentée à denture extérieure.

Dans les exemples de réalisation illustrés sur les figures, l'élément denté fixe 7 est une couronne dentée à denture intérieure et est parcourue par l'intérieur par la roue dentée 5.

La roue dentée 5, porté par le dispositif support 2 au niveau d'une portion d'axe 15, engrène ici avec au moins une roue intermédiaire 6, qui est une roue dentée portée par une troisième portion d’axe également solidaire du dispositif support 2. La roue intermédiaire 6 est elle-même reliée par engrènement avec la crémaillère 3, de manière à faire avancer puis reculer celle-ci au fur et à mesure du basculement, dans un sens puis dans l’autre, du dispositif support 2 autour de l’axe 4. Ici, la roue intermédiaire 6 engrenant avec la roue dentée d’axe mobile 5 entraîne en rotation une seconde roue intermédiaire 6’, coaxiale à la roue intermédiaire 6, et engrenant à son tour avec la crémaillère 3. Le nombre de dents des roues intermédiaires 6 et 6’ peut être identique, ou peut être différent.

Sur les figures 1 à 7, les roues intermédiaires 6 et 6’ sont placées de part et d’autre d’une paroi verticale d’un capot 21 de protection du dispositif support, la paroi verticale du capot 21 supportant à la fois la portion d’axe 15 soutenant la roue dentée d’axe mobile, et la troisième portion d’axe 16 commune aux roues intermédiaires 6 et 6’. Cette portion 21 de capot est mobile en rotation par rapport au bâti conjointement au dispositif support 2, si bien que la rotation de la portion 21 de capot permet d'imposer un déplacement en rotation des axes des roues dentées 5, 6 et 6’ autour de l’axe 4. D’un côté axial de la paroi verticale du capot 21, vers le centre du marchepied donc à proximité de la plaque d'appui 20, se trouve la roue intermédiaire 6’, ce qui permet à cette roue d’engrener avec la crémaillère 3.

De l’autre côté de la paroi verticale du capot 21, se trouvent les roues 5 et 6, ce qui permet à la roue 5 de se déplacer le long de la denture de l'élément denté fixe 7.

Sur les figures 1, 2 et 7, le bâti fixe 1 présente une géométrie définissant une autre portion de capot masquant, par le côté axialement extérieur du marchepied, les roues dentées 5 et 6, complétant ainsi la protection de la portion 21 de capot et évitant de coincer des corps étrangers dans les dentures des éléments de système de liaison 22.

Sur les figures 3 à 6, le bâti fixe 1 n’est par représenté, seule est représentée la première portion d’axe 14 portée par ce bâti fixe et reliant en rotation le bâti fixe et le dispositif support 2.

Le dispositif support 2 et le bâti fixe 1 sont reliés en rotation par la portion d'axe 14 qui traverse notamment le dispositif support 2 au niveau d’une équerre 29 du dispositif support. L'équerre 29 comprend une portion plane de tôle 8 perpendiculaire à l'axe 4 et assemblée en rotation par la portion d’axe 14. La portion de tôle 8 est ainsi apte à pivoter dans son plan. Elle est disposée au contact ou voisinage immédiat d’une face qui lui est parallèle du bâti fixe 1. Ladite face parallèle contribue à masquer vis-à-vis de l'extérieur, au moins partiellement, les roues dentées du système d'engrenage 22. Dans certaines variantes de réalisation, elle peut en outre porter l'élément denté fixe. L’équerre 29 relie la paroi verticale 8 à l’armature de base 12. Le système de rail 19 le long duquel coulisse la plaque 20 peur être fixé sur l'équerre et/ou sur l'armature de base 12.

Le bâti 1 comme l’équerre 29 ne sont visibles que sur les figures 1,2 et 7. Pour faciliter la visibilité du système de liaison 22, ils n’apparaissent pas sur les figures 3 à 6, qui illustrent cependant le même mode de réalisation.

Dans les modes de réalisation illustrés sur les figures, la paroi verticale 8 de l’équerre 29, et la paroi verticale du capot 21 forment ensemble une portion mobile de boîtier enserrant axialement une partie des éléments dentés du système de liaison 22. Au moins une roue du système de liaison 22 reste cependant extérieure à ce boîtier, afin de pouvoir engrener avec la crémaillère 3 : il s'agit ici de la roue intermédiaire 6.

La portion mobile de boîtier ainsi définie est complétée du point de vue fonctionnel par une portion fixe de boîtier fixe définie par les parois du bâti fixe 1. Les éléments dentés du système de liaison 22 sont ainsi en grande partie protégés de l’intrusion d’éléments étrangers. L'invention ne se limite pas aux exemples de réalisation décrits, et peut se décliner en de nombreuses variantes.

Le marchepied peut être assemblé à l'arrière d'un véhicule, auquel cas l'axe de rotation 4 du marchepied sera parallèle à la direction transversale du véhicule.

Sur les figures, un actionneur linéaire 30 est configuré pour exercer une pression ou une traction -perpendiculairement à l'axe de rotation 4 du marchepied-- sur un point d'appui du dispositif support 2, de manière à exercer un moment de rotation sur le dispositif support 2 par rapport au bâti 1, et à déployer ou replier le marchepied. L'actionneur peut être un vérin permettant de déployer puis de replier le marchepied. Des actionneurs de type rotatif de type moteur rotatif sont également envisageables.

Selon d'autres variantes de réalisation, le marchepied peut être replié par l'action d'un câble, et se déployer sous l'effet du poids du dispositif support et de la plaque d'appui.

La roue dentée engrenant avec l'élément denté fixe pourrait être coaxiale avec une autre roue dentée dont elle serait séparée par une portion de tôle portant leur axe commun, l'autre roue dentée se trouvant du côté central du marchepied en recouvrement axial avec la crémaillère, et engrenant directement -par exemple si l'élément denté fixe est à denture extérieure- ou indirectement avec la crémaillère.

Le poids de la personne posant un pied sur la plaque d’appui 20 est supporté de proche en proche par la plaque d’appui, le dispositif de rail 19, et l’armature de base 12, le système de rail étant peu sensible aux jeux verticaux. De même, une usure de la liaison en rotation permettant au dispositif support 2 de pivoter autour de l’axe 4 impacte peu la stabilité de la plaque 20 sous l'effet d'un appui vertical. Et les usures du système qui peuvent apparaître au niveau des éléments du système de liaison 22 se répercutent très peu sur les jeux fonctionnels qui peuvent exister entre la plaque d’appui 20 et le bâti 1. L’usure du système se répercute donc peu sur la stabilité ressentie par l’utilisateur lorsqu’il pose un pied sur le marchepied. Le marchepied selon l’invention est compact, permet de proposer à l’utilisateur une surface d’appui présentée à une distance idoine du cadre de porte, et est peu sensible à l'usure.

Claims (10)

1. Revendications

   1. Marchepied (10) repliable apte à être assemblé sous un cadre (27) de porte d'un véhicule automobile, le marchepied comprenant : - un bâti fixe (1) par rapport au cadre de porte, - un dispositif support (2) supportant une plaque d'appui (20), monté à pivotement par rapport au bâti fixe (1), de manière à pouvoir être incliné puis relevé autour d'un axe fixe de rotation du marchepied (4), entre une position du dispositif support (2) où la plaque (20) est en position sensiblement verticale et une position du dispositif support où la plaque est en position sensiblement horizontale, un système de liaison (22) configuré pour faire successivement avancer vers l'extérieur du véhicule, puis reculer vers le véhicule, la plaque (20) par rapport à l'axe fixe (4) de rotation du marchepied, conjointement à l'inclinaison de la plaque (20), caractérisé en ce que la plaque d'appui (20) est montée pour coulisser en translation par rapport au dispositif support (2), parallèlement à elle-même et suivant une direction (Y) perpendiculaire à l'axe fixe de rotation du marchepied (4).
2. 2. Marchepied selon la revendication 1, dans lequel le bâti (1) comprend un élément denté fixe (7), la plaque (20) est munie d'une crémaillère (3), et le système de liaison comprend un système d'engrenages (22) reliant cinématiquement la crémaillère (3) et l'élément denté fixe (7) du bâti, de manière à lier l'avancée, respectivement le recul de la plaque d'appui (20), à l'inclinaison vers l'horizontale de la plaque (20), respectivement au repli de la plaque (20) vers la position verticale.
3. 3. Marchepied selon la revendication 2, dans lequel le système d'engrenages (22) comprend au moins une roue dentée (5) d'axe (15) mobile, le centre de la roue (5) étant mobile par rapport à l'axe de rotation (4) du marchepied, et la roue (5) engrenant avec l'élément denté fixe (7).
4. 4. Marchepied selon la revendication 3, dans lequel l'élément denté (7) fixe comporte une portion de couronne dentée à denture intérieure, ladite denture intérieure engrenant avec la roue dentée (5) d'axe mobile.
5. 5. Marchepied selon l'une des revendications 3 ou 4, dans lequel le système d'engrenage (22) comporte au moins une roue intermédiaire (6,6’) interposée entre la crémaillère (3) et la roue dentée (5) d'axe mobile.
6. 6. Marchepied selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, dans lequel le dispositif support (2) comporte une portion de boîtier comprenant au moins deux parois verticales parallèles (8, 9), une première paroi verticale (8) portant au moins une première portion d'axe (14) articulant la portion de boîtier par rapport au bâti (1), et une deuxième paroi verticale (9) portant au moins une deuxième portion d'axe (15) supportant la roue dentée (5) d'axe mobile (15).
7. 7. Marchepied selon la revendication 6, dans lequel l'élément denté fixe (7) et la roue dentée d'axe mobile (5) se trouvent, axialement parlant, entre les deux parois verticales (8,9) du boîtier.
8. 8. Marchepied selon la revendication 7, dans lequel la deuxième paroi verticale (9) porte deux roues intermédiaires (6, 6’) coaxiales et solidaires en rotation l'une de l'autre, situées de part et d'autre de la paroi verticale (9), une des roues intermédiaires (6) engrenant avec la roue dentée d'axe mobile, l'autre roue intermédiaire (6’) engrenant avec la crémaillère (3).
9. 9. Marchepied selon la revendication 8, dans lequel la roue dentée d'axe mobile (5) engrène avec l'élément denté fixe (7) sur une première portion de sa largeur axiale, et engrène avec une (6) des deux roues intermédiaires coaxiales (6, 6’) sur une deuxième portion de sa largeur axiale distincte de la première portion de largeur axiale.
10. 10. Véhicule muni d'un marchepied selon l'une quelconque des revendications précédentes, le marchepied étant actionné par un moyen d'actionnement (30) à déplacement linéaire.