FR2667749A1

FR2667749A1 - Procede pour supprimer des erreurs dans une transmission videotexte par canaux radio vers des recepteurs mobiles.

Info

Publication number: FR2667749A1
Application number: FR9110347A
Authority: FR
Inventors: Bernsdorf Reinhard; Grabel Johann
Original assignee: Deutsche Forschungs und Versuchsanstalt fuer Luft und Raumfahrt eV DFVLR
Current assignee: Deutsches Zentrum fuer Luft und Raumfahrt eV
Priority date: 1990-08-14
Filing date: 1991-08-14
Publication date: 1992-04-10
Anticipated expiration: 2011-08-14
Also published as: DE4025653A1; GB9117290D0; GB2248750A; GB2248750B; FR2667749B1; DE4025653C2

Abstract

Dans un procédé de suppression d'erreurs dans une transmission vidéotexte par des canaux radio vers des récepteurs mobiles, tous les signaux qui sont reçus dans un décodeur vidéotexte d'un terminal vidéotexte sont soumis à un contrôle avant leur traitement pour savoir s'il s'agit d'échos, d'exceptions connues ou encore de signaux d'une séquence de protocole vidéotexte se présentant par exemple sous la forme d'un bloc de protocole. Quand parmi les signaux reçus il ne s'agit ni d'échos, ni d'exceptions connues ou de signaux d'un bloc de protocole vidéotexte, les signaux sont classés comme parasites et supprimés, ce qui fait qu'ils ne peuvent parvenir jusqu'à l'écran du décodeur vidéotexte.

Description

i Procédé pour supprimer des erreurs dans une transmission

vidéotexte par canaux radio vers des récepteurs mobiles.

L'invention concerne un procédé pour supprimer des erreurs dans une transmission vidéotexte par canaux radio vers des récepteurs

mobiles selon le préambule de la revendication du brevet.

Tant qu'une transmission vidéotexte s'effectue par des conducteurs de poste à poste tels que par exemple des réseaux de conducteurs privés ou publics, les erreurs sont en général très rares et n'ont donc pas besoin d'être obligatoirement corrigées Mais quand la transmission vidéotexte s'effectue par radio vers des correspondants mobiles tels que des récepteurs dans des véhicules automobiles, des perturbations additionnelles apparaissentque l'on n'avait pas à attendre dans une transmission vidéotexte s'effectuant sur des conducteurs de poste à poste au moyen des procédés de décodage utilisés habituellement jusqu'ici, et qui ne sont donc ni reconnues ni en particulier éliminées Or la reproduction sur l'écran d'un terminal vidéotexte est en partie tellement perturbée par les parasites qui apparaissent dans une transmission radio vidéotexte, et de ce fait modifiée, qu'il n'est plus possible de lire la page apparaissant sur l'écran. Dans le cas de transmissions vers des correspondants mobiles, les perturbations qui proviennent de l'évanouissement (fading) sur la partie haute fréquence dans le récepteur ne sont pas reconnues comme des parasites mais comme des signaux additionnels Ces signaux additionnels sont ajoutés sous forme de parasites pendant les pauses d'émission plus ou moins longues de la transmission asynchrone Mais comme ceci n'est guère le cas quand il s'agit d'une transmission par conducteurs, un décodeur vidéotexte est programmé de manière qu'il soit absolument insensible à ces signaux La raison est en particulier qu'un décodeur vidéotexte est toujours ouvert à la réception de signaux et que par exemple les échos, qui sont normalement considérés comme des éléments de contrôle pour l'utilisateur vidéotexte émetteur quand il émet au moyen du clavier du terminal vidéotexte, apparaissent

directement sur l'écran.

Par le mot échos, il convient ici de comprendre les signaux qui correspondent à un signal envoyé par un terminal vidéotexte vers une centrale vidéotexte et que l'on doit s'attendre à voir apparaître après un certain retard sur le terminal vidéotexte Ces signaux peuvent être contrôlés en ce qui concerne leur concordance et ne sont transmis à l'écran du terminal vidéotexte que lorsqu'il y a confirmation d'une telle concordance, alors qu'ils sont supprimés dans le cas d'une concordance défectueuse En dehors des échos, des successions de signaux sont également envoyées d'une centrale vidéotexte vers un terminal vidéotexte, qui représentent des exceptions connues telles que des messages erronés et parasites, mais qui ne sont pas attendues dans le terminal vidéotexte En outre, les signaux d'une séquence de protocole vidéotexte appartenant par exemple à un bloc qui commence par un "signal STX" sont envoyés par la centrale vidéotexte, suivis par des signaux d'information et se

terminant par le "signal CRC".

Tous les autres signaux reçus sont des signaux additionnels indésirables qui sont envoyés directement à l'écran et sans être modifiés, d'o il résulte que ce que montre l'écran est plus ou moins modifié Le nombre de signaux additionnels qui apparaissent dépend de l'importance plus ou moins grande de l'évanouissement, du rapport signal/bruit (C/No) et des pauses d'émission plus ou moins longues Un évanouissement important et un faible rapport signal/bruit permettent

un nombre plus élevé de signaux additionnels.

Quand des perturbations de ce type apparaissent dans un bloc de protocole vidéotexte, elles sont le plus souvent détectées par des tests CRC ("Cyclic Redundance Check") du décodeur, c'est-à-dire par des signaux qui contiennent des totaux de contrôle et un jugement (erroné ou non) sur le bloc précédent; les perturbations de ce type n'ont donc pour conséquence qu'une reproduction du bloc et n'ont

normalement aucun effet négatif sur l'écran du terminal vidéotexte.

Le but de l'invention est de proposer un procédé pour éliminer les erreurs d'une transmission vidéotexte par des canaux radio vers des récepteurs mobiles par lequel on évite que des signaux additionnels indésirables parviennent sur l'écran et y provoquent de fortes perturbations Selon l'invention, ce but est atteint du fait qu'avant le traitement dans le décodeur vidéotexte, tous les signaux reçus sont soumis à un contrôle pour savoir s'il s'agit d'échos, d'exceptions connues ou de signaux d'une séquence de protocole vidéotexte (d'un bloc), et que parmi les signaux reçus et soumis à contrôle tous les signaux qui n'ont pas été reconnus comme étant des échos, des exceptions connues ou des signaux d'une séquence de

protocole vidéotexte, sont classés comme parasites et éliminés.

Dans le procédé de l'invention, les signaux reçus parviennent dans le terminal vidéotexte, c'est-à-dire non sans avoir été contrôlés par son décodeur vidéotexte, sur l'écran monté à la suite, de manière qu'une page d'écran ne puisse pas être modifiée d'une façon quelconque en fonction de la teneur en données du ou des signaux indésirables Selon le procédé de l'invention, tous les signaux reçus avant être traités dans le décodeur vidéotexte sont soumis à un contrôle pour savoir s'il s'agit d'échos, d'exceptions connues ou de signaux d'une séquence de protocole vidéotexte Parmi les signaux reçus et contrôlés, tous les signaux qui n'ont pas été reconnus comme signaux transmis de façon normale sont classés en tant que parasites et de ce fait supprimés Quand ainsi des signaux reçus ne sont associés ni aux échos ni aux exceptions connues ou aux signaux d'un bloc de protocole vidéotexte, il s'agit de perturbations ayant apparu ou s'étant ajoutées pendant une transmission radio, qui ne pouvaient être reconnues jusque là comme telles et qui étaient de ce

fait traitées de façon erronée par le décodeur vidéotexte.

Grâce au procédé de l'invention, de tels signaux indésirables peuvent être reconnus comme tels et donc traités en tant que parasites qui sont supprimés, ne sont pas traités dans le décodeur vidéotexte et

ne parviennent pas sur son écran.

On va maintenant expliquer à l'aide d'un organigramme montré sur le dessin les étapes essentielles du procédé de l'invention permettant la suppression d'erreurs dans une transmission vidéotexte par des

canaux radio vers des récepteurs mobiles.

Dans l'organigramme représenté, la succession des étapes prévues pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention est encadrée par un cadre en tiretés Pour pouvoir utiliser le procédé de l'invention à l'aide d'un décodeur vidéotexte toujours ouvert à la réception ainsi que cela est habituel -, il faut que le fonctionnement du décodeur vidéotexte soit modifié en prévoyant l'adjonction de microprogrammes, de logiciels ou de matériels de manière que le contrôle de la transmission des signaux reçus puisse être effectué conformément au procédé de l'invention Pour compléter ainsi un tel décodeur vidéotexte, il suffit que le technicien tienne compte de sa constitution spéciale en ayant recours à une documentation détaillée et appropriée; il doit rechercher dans cette documentation les modes de travail et de fonctionnement spéciaux du décodeur vidéotexte qu'il désire utiliser Ou pour exprimer la situation d'une autre manière, chaque technicien qui a déjà mis au point des décodeurs vidéotextes, ou qui n'a été que chargé de la constitution ou du mode de fonctionnement de décodeurs vidéotextes en général, ou seulement d'un type de décodeur vidéotexte déterminé, peut mettre en oeuvre le procédé de l'invention avec des décodeurs vidéotextes et parvenir au résultat que l'on peut attendre grâce au procédé de l'invention, c'est-à-dire supprimer les signaux indésirables et additionnels de manière qu'ils n'apparaissent plus sur un écran monté à la suite du

décodeur vidéotexte.

Au cours de l'étape SI, on commence par presser une touche d'un clavier d'un terminal vidéotexte, ce qui établit un drapeau d'écho au

cours de l'étape 52.

Comme précédemment, l'initialisation du décodeur vidéotexte s'effectue à l'étape 53, suite à quoi aussi bien un drapeau de protocole qu'un drapeau d'écho sont effacés à l'étape 54 On attend ensuite à l'étape 55 des signaux de la centrale vidéotexte, et dès que des signaux sont reçus à l'étape 56, on détermine au cours d'une étape 57 si un drapeau d'écho a été établi ou non, et dès qu'un drapeau d'écho a été établi à l'étape 57, cet écho est contrôlé à l'étape 58

et on recherche à l'étape 59 s'il contient des erreurs.

Si aucune erreur n'a été constatée à l'étape 59, on passe à l'étape SII dans laquelle les drapeaux d'écho sont effacés Si par contre des erreurs ont été constatées à l'étape 59, elles sont indiquées à l'étape 51 O, suite à quoi les drapeaux d'écho sont à nouveau effacés et ensuite à l'étape 519 d'autres tâches (déjà présentes jusque là) sont effectuées par le décodeur vidéotexte à

l'étape 519.

Quand on constate à l'étape 57 qu'aucun drapeau d'écho n'a été établi, on effectue un contrôle à l'étape 512 pour savoir s'il y a des 1 o exceptions connues ou non Quand cela est le cas, on passe à l'étape 519, ceci signifiant que les autres tâches déjà présentes jusque là sont réalisées par le décodeur vidéotexte, alors que l'on passe à une étape 513 s'il a été établi lors du contrôle à l'étape 512 qu'il n'y avait aucune exception connue, les signaux reçus étant contrôlés à l'étape 513 pour savoir s'il s'agit d'une séquence de protocole ou de "début", par exemple sous forme du signal "STX" Quand le début d'une séquence de protocole a été établi à l'étape 513, un drapeau de

protocole est établi à l'étape 514 et on passe ensuite à l'étape 519.

Si par contre il est établi à l'étape 513 qu'il ne s'agit pas du début d'une séquence de protocole, on contrôle au cours d'une étape 515 s'il s'agit d'une "fin" de séquence de protocole, par exemple sous la forme d'un signal "ENQ" Si cela est le cas, le drapeau de protocole est effacé à l'étape 516 et on passe également à l'étape 519 de manière que d'autres tâches puissent être exécutées par le décodeur vidéotexte Quand le contrôle à l'étape 515 est négatif, on contrôle à l'étape 517 si un drapeau de protocole a été établi ou non Si la

réponse est oui, on passe également dans ce cas à l'étape 519.

Mais si lors de l'étape 517 il n'a pas pu être établi qu'un drapeau de protocole avait été établi, ceci constitue une preuve indubitable que les signaux reçus sont des signaux indésirables Tous ces signaux sont alors supprimés au cours de l'étape 518, et on revient ensuite à l'étape 55 dans laquelle on attend les signaux

provenant de la centrale vidéotexte.

Quand le contrôle effectué aux étapes 57, 512, 513, 515 et 517 est négatif, ceci constitue une preuve largement indubitable que les signaux reçus sont des signaux inattendus et de ce fait des signaux indésirables, qui sont totalement supprimés selon l'invention au cours de l'étape 518 Ainsi, on est assuré que de tels signaux indésirables ne parviennent en aucun cas sur l'écran et qu'ils n'influencent pas de façon négative ou ne rendent pas incompréhensible une feuille d'écran En principe, le procédé de l'invention pourrait être également mis en oeuvre avec un décodeur vidéotexte modifié et utilisé pour une transmission par câbles Quand on utilise le procédé de l'invention avec un tel décodeur vidéotexte à transmission par câbles, on ne 1 o devrait constater en général aucune amélioration Par contre, quand on utilise le procédé de l'invention avec des protocoles de transmission vidéotexte ou analogues, ou leurs décodeurs, il faut s'attendre à une utilisation intéressante et de ce fait à une amélioration de

l'information reçue.

Claims

REVENDICATION

Procédé pour supprimer les erreurs d'une transmission vidéotexte par des canaux radio vers des récepteurs mobiles, des signaux d'une centrale vidéotexte étant envoyés à un terminal vidéotexte, reçus par ce dernier et ensuite traités par lui au moyen d'un décodeur vidéotexte, caractérisé en ce qu'avant le traitement dans le décodeur vidéotexte, tous les signaux reçus sont soumis à un contrôle pour savoir s'il s'agit d'échos, d'exceptions connues ou de signaux d'une séquence de protocole vidéotexte (d'un bloc), et en ce que parmi les signaux reçus et soumis à contrôle, tous les signaux qui n'ont pas été reconnus comme étant des échos, des exceptions connues ou des signaux d'une séquence de protocole vidéotexte sont classés

comme parasites et sont supprimés.