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ROBERTSHAW-FULTON CONTROLS COMPANY, résidant à GREENSBURG (E.U.A.).
PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX SYSTEMES DE COMMANDE COMBINES DE LA VEIL- LEUSE, PAR THERMOSTAT ET AUTOMATIQUE.
La présente invention est relative aux dispositifs de commande combinés pour brûleurs à combustible gazeux, dispositifs dans lesquels le système de réglage de la température et le système d'arrêt de la veilleuse agissent tous les deux sur une seule soupape de commande.
La présente invention est applicable en particulier, sans y ê- tre limitée, aux chauffe-eau fonctionnant au gaz et aux appareils analogues, dans lesquels la température de l'eau est réglée dans des limites précises.
Le dispositif thermostatique, qui est influence par la tempéra- ture de l'eau, est de préférence du type à tige et à tube, dont les organes de réglage de la température sont situés sur le boîtier du dispositif de ré- glage, pour être facilement accessibles à l'usager. Dans ce mode d'exécu - tion, le système de commande automatique de la veilleuse comprend un élé- ment thermique extensible du type à pression de vapeur de mercure, influen- cé par la flamme du brûleur de veilleuse.
Etant donné que l'on peut prévoir des moyens en vue d'un arrêt complet de l'arrivée du combustible tant au brûleur principal qu'au brûleur de veilleuse, cela sous l'action d'un système de commande automatique, on peut prévoir une soupape de veilleuse distincte, appelée à être amenée à la position de fermeture conjointement avec la soupape du brûleur principal.
Le déplacement d'une telle soupape de veilleuse, en vue de l'amener à la position d'ouverture peut être effectué aisément par une poignée de manoeu- vre prévue sur le boîtier, à proximité de l'organe de réglage de températu- re. Un système d'interconnexion ou de verrouillage mutuel entre le robinet à gaz principal et la soupape de veilleuse permet d'amener cette dernière à la position d'ouverture seulement lorsque le robinet à gaz est dans la posi- tion de "veilleuse",. c'est-à-dire, occupe une position dans laquelle il em-
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pêche l'arrivée du comnustible à la soupape du brûleur principal.
Ensuite, la soupape de veilleuse est maintenue ouverte, par l'intervention du système de commande automatique de la veilleuse, chaque fois que le brûleur de veil- leuse produit une flamme pour chauffer l'élément thermique extensible.
L'invention comprend un levier monté à pivotement et pouvant ê- tre mis en prise cinématique avec la soupape du brûleur principal, laquelle est sollicitée vers la position de fermeture et est prévue pour être dépla- cée par le dispositif thermostatique en vue d'être amenée dans la position d'ouverture. Le levier peut être attaqué par un organe de commande sollicité de façon à déplacer ce levier vers une position active, dans laquelle celui- ci maintient la soupape principale fermée, en dépit de l'action du dispositif thermostatique. Des moyens actionnés à la main agissent de façon à vaincre la sollicitation à laquelle est soumise l'organe d'actionnement précité, de façon que ces organes puissent déplacer ce levier jusqu'à une position inac- tive et libérer la soupape principale en vue d'un mouvement d'ouverture.
Des moyens sont également prévus pour amener la soupape de veilleuse à la position d'ouverture, tandis que le levier se trouve dans une position inac- tive. L'élément thermique extensible soumis à l'influence de la flamme et prévu au brûleur de veilleuse sert à maintenir le levier dans cette position inactive après le relâchement des moyens actionnés à la main.
Le dispositif selon l'invention permet d'obtenir un allumage sûr, étant donné que l'organe actionné à la main agit de façon à maintenir la soupape de veilleuse ouverte seulement lorsque le verrouillage réciproque est effectif. De plus, un arrêt total de l'arrivée du combustible tant au brûleur principal qu'au brûleur de veilleuse se produit à la suite de l'ex- tinction de la flamme du brûleur de veilleuse. Ces objectifs sont réalisés avec un appareil à l'abri des défaillances, qui empêche les fuites de gaz dans les circonstances exceptionnelles où le système de commande automatique de la veilleuse aurait subi une détérioration.
Compte tenu des objectifs et avantages de l'invention tels qu'ils apparaissent ci-dessus, ainsi que d'autres, un mode de réalisation préféré de l'invention a été représenté dans les dessins annexés, dans lesquels :
La fig. 1 est une vue en plan du dispositif de manoeuvre..
La fig. 2 est une vue en coupe longitudinale, à une échelle plus grande que la fig. 1, cette coupe étant pratiquée suivant la ligne II-II de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue en coupe transversale, à une échelle plus grande que la fig. 1, suivant la ligne III-III de cette dernière fig. mais tournée de 90 .
La fig. 4 est une vue en coupe transversale suivant la ligne IV-IV de la fig. 3.
La fig. 5 est une vue en coupe partielle suivant la ligne V-V de la fig. 3.
La fig. 6 est une vue en coupe à une échelle plus grande que les précédentes, la coupe étant pratiquée suivant la ligne VI-VI de la fig. 2.
La fig. 7 est une vue en plan d'un détail, et
La fig. 8 est une vue en élévation du détail montré dans la fig.7.
Robinet d'arrêt principal.
En considérant plus particulièrement les dessins on voit que le dispositif de commande est constitué par un boîtier 10 dont une extrémité est munie d'un passage d'entrée latérale 12 pour le combustible, tandis qu'à l'autre extrémité est prévu un passage de sortie 14 pour le combustible.
Comme c'est généralement le cas dans de tels dispositifs, des raccords ap- propriés peuvent être prévus au passage d'entrée 12 et au passage de sortie
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14, en vue de diriger le combustible, à travers le passage 16, vers un brû- leur principal (non montré), faisant partie de l'appareil dans lequel le système de commande est appelé à être employé.
L'écoulement du combustible entre le passage d'entrée 12 et le passage de sortie 14 est soumis au contrôle d'un robinet d'arrêt principal
18. Ce dernier robinet est muni d'un canal d'angle 20, lequel peut se dépla- cer, à la suite d'une rotation manuelle du robinet 18 au moyen d'un bouton
22, de fagon à établir ou à interrompre la communication, à travers le passa- ge 16, entre le passage d'entrée 12 et le passage de sortie 14. De préféren- ce, le bouton 22 porte les repères habituels (non montrés) pour les positions "ouvert, "fermé" et "veilleuse" du robinet d'arrêt principal 18, ces repères étant prévus pour être amenés sélectivement à coïncider avec une aiguille 24 solidaire d'une plaque d'arrêt 25 fixée au boîtier 10 en un endroit appro- prié.
Le bouton 22 est en outre établi de façon à pouvoir exécuter un déplacement axial par rapport au robinet 18, dans un but qui ressortira dans la suite. Comme on pourra le constater de préférence dans,les figs. 6,7 et
8, le bouton 22 est muni à sa partie inférieure d'un évidement sensiblement annulaire 26, lequel est toutefois interrompu par une partie non évidée ou pleine 28 et par une partie 30 formant came,cette dernière étant située en face du repère "veilleuse"o Un élément d'arrêt réglable de forme arquée 32 est fixé à la face inférieure du bouton 22 par une vis 34, cette dernière étant accessible depuis l'extérieur du bouton 22. Un deuxième élément de bu- tée 36 s'avance en saillie à partir de la plaque d'arrêt 25 et pénètre dans l'évidement 26.
La construction qui vient d'être décrite sert à limiter la ro- tation du bouton 22 à un arc d'environ 1800 entre les positions de "ferme- ture" et d'"ouverture". Ainsi, lorsque le bouton 22 est tourné de façon à être amené à la position d'"arrêt", la partie pleine 28 vient heurter l'élé- ment d'arrêt 36 et toute rotation ultérieure est empêchée. De même, lorsque le bouton 22 est tourné jusqu'à la position "ouverte" la butée réglable 32 rencontre la butée 36. Il ressort de ce qui précède que la position de l'or- gane d'arrêt 32 peut être modifiée en desserrant la vis 34, en amenant l'or- gane d'arrêt 32 à la position requise et en resserrant ensuite la vis 34.
Un plongeur 38 émerge du boîtier 10, au-dessous du bouton 22 de façon à se trouver en regard de l'élément de came lorsque ce bouton occupe la position de "veilleuse". Ainsi, lorsqu'on fait tourner le bouton 22 jus- qu'à la position de "veilleuse", tout en lui imprimant un déplacement axial par rapport au robinet d'arrêt 18, l'élément de came 30 vient agir sur le plongeur 38 et le déplace vers l'intérieur du boîtier 10. La distance dont le plongeur 38 peut émerger hors du boîtier 10 est limitée, d'une part, par le contact entre un collier 40 formé sur ce plongeur et, d'autre part, par la paroi de fond intérieure d'un écrou à chapeau 42 prévu sur le boîtier 10 et à travers lequel le plongeurr 38 émerge de celui-ci.
Un ressort à boudin 44 sert à solliciter le plongeur 38 dans le sens de son refoulement du boî- tier 10, un tel mouvement étant toutefois limité de la manière décrite ci- dessus.
Soupape de veilleuse.
Comme on le constatera de préférence dans les figs. 3 et 5, le boîtier 10 est muni d'une proéminence creuse ou chambre 46 qui en forme une partie intégrante et qui est disposée sur un coté du robinet d'arrêt 18, cette chambre étant munie d'une cartouche de filtrage creuse 48 pour le combustible destiné à la veilleuse.
La paroi de fond de la cartouche de filtrage 48 est convenable- ment obturée d'une manière étanche, comme montré en 50, et est adaptée à joint étanche contre la paroi de fond de la chambre 46. Par contre, la paroi extérieure de la cartouche 48 est écartée de la paroi intérieure de la cham- bre 46, de façon à permettre le passage du combustible entre la cartouche et
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cette paroi. A cette fin, un passage 52 est formé dans le boîtier 10. Une extrémité de ce passage communique avec une gorge en forme de segment, pré- vue dans la paroi latérale du robinet d'arrêt 18, cette gorge formant le prolongement du passage 20 qui traverse ce robinet.
La gorge 54 assure la communication entre le passage 20 et le canal 52 lorsque le robinet d'arrêt est dans la position "ouvert" et que le combustible passe directement du passage 20 au passage principal à combustible 16.
L'extrémité opposée du canal 52 communique avec la proéminence creuse 46, à proximité de la paroi latérale de la cartouche filtrante 48, laquelle reçoit ainsi du combustible à son extrémité supérieure, ce combus- tible étant appelé à être filtré et à ressortir par l'extrémité inférieure de la cartouche, à proximité du couvercle étanche 50. Un canal de veilleuse 56, formé dans la proéminence 46, communique par une de ses extrémités avec l'extrémité inférieure de la cartouche filtrante 48, et, par son extrémité opposée, avec la chambre 58 de la soupape de veilleuse, formée dans le boî- tier 10.
Un organe obturateur de veilleuse 60 est monté dans la chambre 58, cet organe pouvant se déplacer dans les deux sens suivant un axe sensible- ment normal à celui du plongeur 38, de façon à ouvrir et à fermer un canal traversant un élément 62 formant siège de soupape de veilleuse, cet élément étant supporté dans la chancre 58.
Un chapeau de fermeture 64 donne accès à l'organe obturateur 60, tout en formant un siège pour une extrémité d'un ressort à boudin 66 qui sert à solliciter l'organe obturateur 60 vers son siège 62. Un canal de sor- tie 68 communique avec le passage prévu dans le siège de soupape rapporté 62 et est ainsi alimenté en combustible depuis le passage d'entrée 56 ; lorsque. l'organe obturateur 60 occupe sa position d'ouverture. L'extrémité opposée ou de sortie du passage 68 aboutit à un raccord convenable 70, destiné à re- cevoir un conduit de veilleuse qui alimente en combustible un brûleur de veil- leuse (non montré). L'organe de réglage habituel 72 est prévu dans le passa- ge 68 afin de contrôler l'arrivée du fluide au brûleur de veilleuse.
Le déplacement de l'organe obturateur de veilleuse 60 entre les positions d'ouverture et de fermeture est assuré par le déplacement d'une tige de soupape de veilleuse 74 qui émerge à travers le passage prévu dans le siège rapporté-62 de la soupape de veilleuse, cette tige étant convena- blement cannelée, ou présentant une section non circulaire quelconque, afin de permettre le passage du combustible le long de cette tige. La membrane d'étanchéité habituelle 76 est prévue pour l'extrémité de commande de la ti- ge de soupape 74, afin d'empêcher les fuites du combustible de la chambre 58.
La tige de soupape 74 porte, sur la face opposée de la membrane d'étanchéité 76 un renflement de commande 78, lequel constitue un moyen approprié par le- quel l'organe obturateur 60 peut être déplacé jusqu'à la position d'ouver- ture,chaque fois que c'est nécessaire.
Mécanisme de la soupape de commande.
Comme on pourra le constater de préférence dans la fig. 2, un siège annulaire 80 de soupape principale est formé dans le boîtier 10 dans une position telle qu'il coupe le trajet du combustible allant du passage d'entrée 12 au passage de sortie 14 et qui suit le canal à combustible prin- cipal 16. Une proéminence creuse axiale 82 est formée à l'intérieur du siè- ge de soupape annulaire 80, cette proéminence étant munie d'un guidage pour une tige de soupape principale 84, qui se déplace à mouvement alternatif dans ce guidage. La tige de soupape 84 présente un forage axial destiné à recevoir un mécanisme à mouvement perdu, comprenant un plongeur 86 et un res- sort de mouvement perdu 88.
Le plongeur 86 est sollicité par le ressort 88 dans le sens de son refoulement de la tige de soupape 84; toutefois, un tel mouvement relatif est limité par un organe d'arrêt qui se présente sous la forme d'un manchon 90 et contre lequel vient s'appliquer un collier 92 formé sur le plongeur 86. Un organe obturateur principal 94 du type à plateau ou à disque est monté sur la tige de soupape 84 de façon à se déplacer axiale-
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ment dans les deux sens, solidairement avec cette tige, entre les positions d'ouverture et de fermeture, ces déplacements étant effectués par rapport au siège de soupape 80, comme il sera décrit d'une manière plus détaillée dans la suite.
La proéminence creuse axiale 82 forme une paroi d'une chambre 100 constituée dans le boîtier 10 et qui abrite un dispositif à détente brusque d'une forme connue en soi, constitué par un mécanisme à déclic 102 et un é- lément de poussée annulaire 104, destiné à déplacer l'organe obturateur 94 de façon à l'amener à la position d'ouverture. Le mécanisme à déclic 102 agit sur le plongeur 86 du mécanisme à mouvement perdu, lequel agit normalement comme un tout rigide, comme il sera décrit dans la suite. L'élément de pous- sée 104 porte un bouton de poussée 106 qui traverse une bague de garniture d'étanchéité 108 qui forme la paroi opposée pour la chambre 100.
Réglage de la température.
Un dispositif sensible à la température et destiné à commander l'organe obturateur 94 par l'entremise du mécanisme de déclic à disque 102-
106, est supporté par un boîtier de thermostat 110, lequel est fixé à la paroi extérieure du boîtier 10, au voisinage du bouton de poussée 106. Le boîtier 110 peut présenter la forme connue en soi, qui permet la fixation du boîtier 10 au réservoir du chauffe-eau. L'élément thermosensible habituel à tige et à tube 112-114 émerge du boîtier 110 et pénètre dans le réservoir du chauffe-eau. Comme c'est généralement le cas dans de tels dispositifs, la tige 112 possède un coefficient de dilatation relativement faible, tandis que le tube 114 possède un coefficient de dilatation plus élevé.
Sous l'in- fluence de la chaleur de l'eau contenue dans le réservoir, la différence des coefficients de dilatation a pour effet que l'élément en forme de tige 112 sort du boîtier 10.
La tige 112 est orientée en direction du bouton de poussée 106 et aboutit à un coté de;celui-ci, de façon à s'appliquer contre un levier de liaison 116 dont l'extrémité de commande prend appui sur le bouton de pous- sée 106. L'extrémité opposée du levier 116 est attaquée par une vis de ré- glage 118 qui traverse le boîtier 10 suivant un axe sensiblement parallèle à celui de la chambre de soupape 94. Un bouton de réglage 120 est monté sur la vis de réglage 118, à l'extérieur du boîtier 10, afin de permettre la mise, au point de la température qui doit être maintenue par l'élément à ti- ge et à tube 112, 114. Le bouton 22 du robinet à gaz et le bouton de régla- ge de température 120 sont tous deux disposés sur la face frontale du boî- tier 10, de façon à être aisément accessibles pour l'usager.
Un organe é- lastique, sous la forme d'un ressort plat 122, est supporté par le bouton de poussée 106, de façon à être en prise de commande avec le levier 116, de façon à maintenir ce dernier en contact avec le bouton de poussée 106 et la vis de réglage 118, respectivement.
Commande automatique de la veilleuse.
Le système de commande automatique à pression de vapeur pour la veilleuse, établi selon la présente invention, est appelé à rendre l'élément à tige et à tube 112, 114 inopérant en ce qui concerne l'ouverture de l'orga- ne obturateur 94 aussi longtemps que le brûleur de veilleuse de l'appareil ne produit pas une flamme. Le système de commande automatique de la veilleu- se comporte un dispositif d'actionnement comprenant un bulbe 123, un tube ca- pillaire 124 et un système à'membrane 126, comme c'est généralement le cas dans de tels dispositifs.
Comme on le constatera de préférence dans la fig.3, ce dispositif est connecté d'une manière réglable au boîtier 10 grâce à la prévision d'un manchon 128 vissé dans la proéminence creuse 132 formée sur le boîtier 10. Un manchon 129 à filet intérieur est monté à coulissement dans le manchon 128, de manière à prendre appui sur une embase 131 de ce der- nier manchon et à entourer à contact un raccord 130, fileté d'une manière ap- propriée et fixé au dispositif à membrane 126. La proéminence creuse 132 est orientée sous un angle par rapport au robinet d'arrêt principal 18, sur le
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côté de ce dernier qui se trouve à l'opposé de l'ouverture 58 de la soupape de veilleuse.
Les fuites de combustible à travers la proéminence 132 sont empêchées par un bourrage 134 qui est comprimé, de façon à être en contact avec le manchon fileté 128, à l'aide d'un presse-étoupe 136; que traverse le tube capillaire 124. Le bulbe 123 contient une certaine quantité de mer- cure, laquelle s'évapore lorsque ce bulbe est chaufféà une température suf- fisante, cette vapeur servant grâce à son expansion à actionner le disposi- tif à membrane 126. Le dispositif à membrane 126 pénètre dans une chambre 138 qui est en communication avec la chambre 16 au droit du point où le plon- geur 38 pénètre dans la chambre 16.
Des moyens sont prévus pour transmettre le mouvement du disposi- tif à membrane 126, en vue de maintenir l'organe obturateur 94 dans la posi- tion de fermeture,indépendamment de l'élément à tige et à tube 112, 114, A cette fin, un levier coudé 140 est monté à pivotement, par un point situé en- tre ses extrémités sur un support 142 qui s'avance en saillie depuis la paroi du boîtier 10 et qui pénètre dans le passage 16. Le levier 140 porte une vis de réglage 144, dont une extrémité peut être mise en prise cinématique avec la tige de soupape 84. Un ressort à boudin 146 sert à solliciter le levier 140 et l'organe obturateur 94 de façon à les écarter l'un de l'autre.
Toute- fois, le levier 140 est appelé à être maintenu dans une position active, dans . laquelle la vis de réglage 144 est en contact avec la tige de soupape 84, cette position étant assurée à l'aide d'organes d'actionnement agissant sur l'extrémité opposée du levier 140.
Ces derniers moyens d'actionnement comportent un plongeur 148 qui part de la chambre 138 et qui est en contact avec l'extrémité opposée susdite du levier 140. Le plongeur 148 peut se déplacer dans les deux sens dans un élément de support 150 fixé dans la chambre 138 à l'aide d'un cha- peau fileté 152, monté sur le boîtier 10. On prévoit des moyens de poussée qui sollicitent le plongeur 148 vers le levier 140, ces moyens se présentant sous la forme d'un ressort à boudin 154 dont l'action s'exerce entre le cha- peau 152 et un écrou 156, évidé d'une façon appropriée et monté sur le plon- geur 148 de manière à pouvoir coulisser dans l'élément de support 150.
L'ex- trémité filetée du plongeur 148 est munie d'une fente à tourne-vis, afin de faciliter le réglage de l'écrou 156 vissé sur cette extrémité. Un disque flexible 158 peut être interposé entre le chapeau d'extrémité 152 et le sup- port 150, de façon à établir un montage flexible pour ce dernier.
Le mouvement du dispositif à membrane 126 est transmis au plon- geur 148 par un levier coudé 160, monté à pivotement dans ce but, sur l'élé- ment de support 150. Une extrémité du levier coudé 160 est en contact avec le dispositif à membrane 126,tandis que son extrémité opposée présente un orifice, par lequel elle entoure le plongeur 148, de façon à être en prise cinématique avec l'écrou 156 monté sur celui-ci. Il résulte de ce qui pré- cède que le ressort 154 tend à faire tourner le levier coudé 160 dans le sens des aiguilles d'une montre, si l'on considère la fig. 3, et maintient ce levier en prise cinématique avec le dispositif à membrane 126.
L'extrémité du levier 140, appelée à être attaquée par le plon- geur 148 se prolonge au-delà de celui-ci, la face opposée de cette extrémité du levier 140 étant appelée à être attaquée par le plongeur 38 actionné à la main. Une saillie 161 est orientée dans une direction à peu près normale par rapport à cette extrémité du levier 140, de façon à entrer en prise ci- nématique avec la tête de commande 78 de l'organe obturateur 60 de la sou- pape de veilleuse.
Fonctionnement.
Le dispositif de commande est montré dans les dessins tel qu'il se présente à l'état de fonctionnement normal, c'est-à-dire, lorsque l'organe obturateur 60 de la soupape de veilleuse et l'organe obturateur principal 90 occupent les positions d'ouverture. Ce dispositif de commande est amené à l'état de fonctionnement par un actionnement manuel qui consiste à faire
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tourner le bouton 22 jusqu'à la position "veilleuse" et à l'enfoncer dans le sens axial, de telle manière que le plongeur 38 entre en contact avec l'élément de came 30 prévue sur la face inférieure.du bouton 22.
Le dépla- cement du plongeur 38 vers l'intérieur, qui en résulte, sert à produire la rotation du levier 140 dans le sens des aiguilles d'une montre (en considé- rant la Figo 2) autour du support 142, sur lequel ce levier est monté à pi- votement. La saillie 161 prévue sur le levier140, entre en contact avec la tête de commande 78 et déplace l'organe obturateur 60 de la soupape de veilleuse jusqu'à la position d'ouverture.
Le combustible s'écoule à partir de ce moment depuis le passage d'entrée 12, en passant par le canal d'angle 20 prévu dans le robinet d'ar- rêt 18, le passage 52, la proéminence creuse 46, la cartouche filtrante 48, le passage 56, le siège 62 de la soupape de veilleuse, le passage 68, ainsi que par le raccord 70 allant vers le brûleur de veilleuse. Etant donné que le canal d'angle 20 du robinet d'arrêt principal 18 ne coïncide pas à ce moment avec l'ouverture allant au passage 16, le combustible ne peut pas af- fluer vers le passage de sortie principal 14, indépendamment du fait à sa- voir, si l'élément à tige et à tube 112, 114 est ou non en état d'ouvrir l'organe obturateur principal 940
On allume ensuite à la main le combustible qui s'échappe du brû- leur de veilleuse, cependant que le bouton 22 demeure enfoncé.
La flamme de la veilleuse échauffe le bulbe 123, qui est situé à proximité du brûleur de veilleuse, ce qui a pour effet de vaporiser le mercure contenu dans ce bulbe.
Le mouvement du dispositif à membrane 126 qui en résulte, sert à faire tour- ner le levier coudé 160 autour de son pivot, dans le sens inverse des aiguil- les d'une montre, en considérant la fig. 3. Ainsi, l'extrémité opposée du levier coudé 160 se déplace de façon à entrer en contact avec l'écrou 156 et sert à maintenir le ressort à boudin.154 à l'état comprimé.
Lorsque l'usager cesse d'exercer une pression manuelle sur le bouton 22,le plongeur 38 retourne à la position dans laquelle il émerge à l'extérieur du boîtier. Etant donné que le ressort à boudin 154 de l'organe de commande du levier est maintenu comprimé par une force plus grande, exer- cée par le dispositif à membrane 126, le mouvement de retour du plongeur 38 n'est pas accompagné par le mouvement du levier 140 à l'inverse des aiguil- les d'une montre, en considérant la fig. 2. Grâce à cette absence de mouve- ment de la part du levier 140, l'organe obturateur de veilleuse 60 demeure dans la position d'ouverture, cependant que la saillie 161 du levier 140 est en contact avec la tête de commande 78.
L'usager peut désormais tourner le bouton 22 jusqu'à la position "ouvert", de façon à envoyer du combustible depuis le passage d'entrée 12, à travers le canal d'angle 20, vers le passage 16 prévu dans le boîtier 10, le passage de veilleuse 52 continuant à être alimenté à travers la gorge 54 en forme de segment. On supposera que la tige 112, qui fait partie du dis- positif thermo-sensible à tige et à tube 112, 114, occupe une position avan- cée par rapport au bouton de poussée 106, étant donné que l'eau dans le ré- servoir est encore froide et que le tube 114 est contracté.
Par conséquent, l'extrémité du levier de liaison 116, laquelle est en contact avec le bouton de poussée 106, est déplacée par la tige 112 à l'inverse des aiguilles d'une montre (en considérant la fig. 2) ce déplacement angulaire ayant pour centre l'extrémité de la vis de réglage 118. Un tel déplacement du bouton de pous- sée 106 a pour effet que le mécanisme à déclic 102, 104, se renverse par dé- tente brusque et actionne l'organe obturateur 94 de manière à l'amener à la position d'ouverture. Comme le levier 140 occupe sa position inactive, ce mouvement d'ouverture de l'organe obturateur 94 peut s'effectuer sans entra- ve, à la suite de quoi le dispositif se trouve à l'état de fonctionnement normal, comme montré dans les dessins.
A mesure que la température de l'eau contenue dans le réservoir s'élève , et compte tenu de la température mise au point par le bouton de
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réglage de température 120, la tige 112 se retire du boîtier 10 et l'effort exercé par le levier de liaison 116 sur le bouton de poussée 106 cesse de se manifester. Ainsi, l'organe obturateur principal 94 se déplace sous la pous- sée du ressort 146, vers la position de fermeture, par rapport au siège de soupape 80, de manière à interrompre l'écoulement du combustible à travers le passage de sortie 14, vers le brûleur principal.
Ces déplacements de l'or- gane obturateur 94 entre les positions d'ouverture et de fermeture se pour- suivent aussi longtemps qu'il est nécessaire de maintenir la température mise au point par le bouton de réglage de température 120. Au cas où la flam- me du brûleur de veilleuse viendrait à s'éteindre, le bulbe 123 se refroidit, permettant ainsi la contraction du dispositif à membrane 126. L'organe d'ac- tionnement prévu pour le levier 140 peut désormais fonctionner librement sous la poussée du ressort à boudin 154.
Par conséquent, le plongeur 148 produit la rotation du levier 140 à l'inverse des aiguilles d'une montre(en considé- rant la fig. 2), jusqu'à ce que ce levier occupe sa position active, dans laquelle il permet la fermeture de l'organe obturateur principal 94 et l'or- gane obturateur 60 de la veilleuse sous l'action des ressorts à boudin res- pectifs 148 et 66.
Ainsi, l'arrivée du combustible au passage de sortie 70 vers la veilleuse et au passage de sortie 14 vers le brûleur principal est complète- ment arrêtée lorsque le système de commande automatique de la veilleuse in- tervient.
Lorgane obturateur principal 94 demeure fermé en dépit du refroi- dissement de l'eau dans le réservoir et malgré le fait que, sous l'action de ce refroidissement, la tige 112 pénètre dans le boîtier 10. Ainsi, dans le cas où un tel déplacement de la tige 112 se produit dans ces conditions le mécanisme à déclic 102,104 se renverse par détente brusque sans qu'il en résulte un préjudice, ceci grâce à l'intervention du mécanisme à mouvement perdu. Au cours de ce fonctionnement, le ressort 88 est comprimé par le dé- placement du plongeur à mouvement perdu 86, exécuté, par rapport à la tige de soupape 84, dans lequel cas ce dispositif n'agit pas à lamanière d'un tout rigide, comme c'est le cas pour le fonctionnement normal.
Il ressort de ce qui précède que, dans le cas où une fuite se produirait dans l'organe d'actionnent constitué par le bulbe 123, le tube capillaire 124 et le dis- positif à membrane 126, au cours du fonctionnement normal du dispositif, cet organe d'actionnemnet ne pourrait plus exercer une force tendant à produire la rotation du levier coudé 160 jusqu'à une position dans laquelle le ressort 154 est maintenu comprimé. Par conséquent, il se produira un arrêt complet du combustible, tout comme dans le cas où le système de réglage automatique de la veilleuse fonctionne à la suite de l'extinction de la flamme au brû- leur de veilleuse.
Cette caractéristique d'infaillibilité est utilisée, conjointement avec la commande automatique de la veilleuse et les moyens prévus afin d'assurer un allumage de sécurité, en vue de réaliser une com- mande de sécurité totale dans les dispositifs du genre décrit ci-dessus. Il est bien entendu que de nombreuses modifications peuvent être apportées aux détails de la construction et de la disposition des organes, cela sans sor- tir du cadre de la présente invention.
REVENDICATIONS.
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