BE411436A - - Google Patents

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BE411436A
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Publication of BE411436A publication Critical patent/BE411436A/fr

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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41BMACHINES OR ACCESSORIES FOR MAKING, SETTING, OR DISTRIBUTING TYPE; TYPE; PHOTOGRAPHIC OR PHOTOELECTRIC COMPOSING DEVICES
    • B41B11/00Details of, or accessories for, machines for mechanical composition using matrices for individual characters which are selected and assembled for type casting or moulding
    • B41B11/52Moulding or casting devices or associated mechanisms

Landscapes

  • Fertilizers (AREA)

Description


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  Perfectionnements aux machines à fondre les lignes typographiques. 



   Cette invention est relative aux machines servant à fondre les lignes de caractères, et en particulier, à une machine du genre représenté et décrit dans le brevet français n  744.699 du 8, septembre   1932,   dans lequel une barre ou ligne de caractères est fondue dans un moule à fente à l'aide d'une ligne de matrices composées à la main et présentées au moule dans la position qui convient pour le clichage. 



   Dans cette machine, la ligne de matrices est trans-   férée   du composteur à main dans lequel les matrices sont composées à un élévateur qui, après qu'un cycle de la machine a commencé, descend pour présenter la ligne de ma.trices au moule et, pendant son cycle de travail, la machine fond une 

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 barre à caractères contre la liges de matrices, éjecte cette barre hors du moule, la rabote et finalement, la range dans une galée disposée de préférence l'avant de la machine. 



  Plusieurs moules de différentes dimensions destinés au moulage de caractères de différents "corps" (ces moules comprenant chacun un corps fixe et une parte réglable formant chapeau) sont montés dans une roue ou disque rotatif et sont choisis au fur et à mesure des besoins pour coopérer avec une ligne de matrices d'un "corps" donné. 



   On utilise des "corps" de matrices spéciaux dont les caractères sont convenablement disposés par rapport à une ligne de repère qui passe par la base des caractères (renversés) du "haut de casse", de sorte que des caractères de différentes dimensions peuvent être mélangés dans la même ligne tout en restant convenablement alignés. Avec ce système d'alignement, les caractères croissent vers le bas à partir de la ligne de repère à mesure que leurs dimensions augeentent, et, par conséquent, il faut que les lignes de matrices composées soient présentées aux moules à des niveaux différents pour que la partie supérieure des caractères de "haut casse" puisse être amenée en coïncidence avec les surfaces de clichage des parties de corps fixes des   moules.   



   Les moules spéciaux que comporte la ms chine sont moins épais (de l'avant à l'arrière) que les moules réguliers des machines courantes. Par conséquent, les matrices spéciales sont munies d'entailles de guidage suffisamment profondes pour compenser la diminution de profondeur des moules . Les matrices ont la forme d'un rectangle ordinaire dépourvu d'oreilles, leurs bords de moulage lisses situés au-dessus et au-dessous des entailles de guidage étant destinés à entrer en contact avec la face avant plate du moule et à obturer cette face pendant la coulée ;

   et les entailles de guidage profondes s'étendent entièrement en travers des 

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 bords de moulage des   matrices,ce   qui exige l'emploi d'une matrice en blanc à chacune des extrémités d'une ligne composée pour empêcher le métal de s'échapper en ces points lors du clichage. 



   Les lignes de matrices composées ont toujours le maximum de longueur (usuellement 42 "ems" ou cicéros) et, s'il s'agit de fondre une ligne de caractères de faible , longueur ou munie de parties en blanc sur une longuebarre ou ligne -bloc, que ce soit à gauche ou à droite de cette barre ou en son milieu, il est nécessaire d'utiliser des matrices en blanc pour remplir la ligne. Dans tous les cas, c'est au typographe qu'incombe le soin'de disposer conve- nablement les matrices à caractères dans le composteur à main par rapport à la position que les caractères doivent ;'occuper sur la barre à caractères. 



   Le but de la présente invention est d'adapter la machine au moulage de barres à caractères à l'aide d'une ligne de matrices pendant que celles-ci sont supportées dans un composteur à main placé directement dans la posi- tion de clichage (ce qui supprime la nécessité de transfé- rer la ligne du composteur à l'élévateur de clichage), et de fondre des lignes longues ou courtes munies de caractè- res sur toute leur longueur ou d'effectuer le complément en blanc ou le centrage a.utomatique de lignes de matrices de longueur moindre que la longueur entière (quelle que soit leur longueur réelle), de façon que ces dernières lignes poissent être composées sans blancs ou cadratins et en se servant uniquement des matrices à caractères nécessaires pour le texte imprimé. 



   A cet effet, plus particulièrement, la machine est munie d'une paire de mâchoires serre-ligne dont les élé- ments sont mobiles vers l'intérieur à partir de la position de réception de la ligne entière, de façon qu'ils puissent serrer des lignes de toutelongueur maintenues dans le com- 

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 posteur, le mouvement des mâchoires étant effectué à l'aide d'une vis de faible pas recevant sa commande de l'arbre à cames principal de la machine et pouvant tourner dans les deux sens pendant chaque cycle de travail de la machine. 



  Cette vis est munie d'une section filetée de pas à droite et d'une section filetée de pas à gauche, une pour chaque mâchoire, et les mâchoires sont destinées à être accouplées sélectivement avec les sections de vis correspondantes, suivant qu'il est désirable. 



   Le composteur à main perfectionné suivant l'invention est ouvert à sa partie inférieure et à ses extrémités opposées pour permettre aux mâchoires de se mouvoir vers l'intérieur ou vers l'extérieur du composteur, en vue du serrage de la ligne de matrices. Sur sa face avant, le composteur est muni d'une plaque servant à retenir les matrices, cette plaque de retenue étant destinée à être élevée ou abaissée pour permettre de composer la ligne de matrices et affleurent avec les bords de moulage des matrices,   cest   à dire avec les bords entrant en contact avec les moules. 



  A ses extrémités opposées, le composteur est muni de parois ou butées d'extrémité qui (au lieu d'être fixes comme d'ordinaire) sont disposées pour coulisser dans des glissières de façon qu'elles puissent recevoir un mouvement illimité l'une vers l'autre sous l'influence des mâchoires serre-ligne, lorsqu'on les referme sur une ligne de matrices en vue de la formation de parties en blanc ou d'un centrage. 



   Dans la position de clichage, le composteur est monté dans un support ou transporteur qu'on peut déplacer verticalement pour placer le composteur à différents niveaux de façon à aligner convenablement lescaractères de la ligne de matrice avec la fente du moule. L'élévation et l'abaissement du support sont réalisés manuellement à l'aide d'une vis de faible pas qui verrouille automatiquement le support 

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 dans la position à laquelle il est susceptible d'avoir été amené, cette vis ne pouvant recevoir un mouvement de rotation que par une commande manuelle et, dans le présent mode de réalisation, étant accouplé avec un disque sur lequel sont gravées des indications convenables permettant la mise en position exacte du support à l'un ou l'autre des niveaux, suivant qu'il est nécessaire. 



   Les mâchoires serre-ligne sont munies, sur leurs faces arrières, de plaques destinées à entrer en prise avec le moule et à obturer la ou les extrémités (suivant le cas) de la fente du moule lorsqu'une ligne de faible longueur est présentée au moule en vue du clichage. Ces plaques sont disposées de façon   qu'aies   puissent fléchir verticalement, afin que le composteur puisse être supporté dans la machine à l'un quelconque des différents niveaux, et sont maintenues dans leurs positions supérieures limites mais fléchissent vers le bas sous l'action de la plaque de retenue du composteur, laquelle plaque, comme on l'a dit précédemment, affleure avec les bords de moulage des matrices. 



   La mâchoire de gauche est déplaçable horizontalement de façon qu'on puisse l'amener initialement à différentes positions de réglage en vue d'effectuer la mise en   'position   de cette mâchoire soit, par rapport à des fentes de moules de différentes longueurs, soit par rapport à une fente de moule de longueur maximum; et, suivant la présente invention ; le réglage de la position de la mâchoire de gauche et   l'accouplement   sélectif des mâchoires avec les sections de vis correspondantes en vue de préparer la machine pour le travail, sont effectués par un dispositif commun commandé manuellement. 



   Diverses autres caractéristiques de la présente invention seront mises en évidence au cours de la description détaillée qui suit ; 

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Les dessins annexés représentent un mode de réalisation préféré de l'invention, et ce uniquement à titre d'exemple, étant donné que l'invention est susceptible de recevoir d'autres modes de réalisation et un grand nombre de modifications sans s'écarter de son esprit. 



   Dans ces dessins ;
Figure 1 est une vue de face d'une partie de la machine comportant les présents perfectionnements . 



   Figure 2 est une vue de côté de cette machine, en regardant de la gauche de figure 1. 



   Figure 3 est une coupe verticale du chapeau de l'étau et d'une partie de la roue-moule, cette figure montrant le composteur à main dans la position de clichage. 



   Figure 4 est une vue en plan du composteur, suivant l'invention. 



   Figure b est une vue de face de ce composteur. 



   Figure 6 est une vue d'arrière avec coupe et arrachement partiels du chapeau de l'étau et des pièces y associées, montrant les perfectionnements appliqués suivant l'invention, figure 7 est une vue en plan du chapeau, également partie en coupe et partie avec arrachement partiel. 



   Figure 8 est une vue analogue à figure 6 représentant le composteur placé entre les mâchoires de   l'étau.   



   Figure 9 est une vue en plan des mâchoires de l'étau et du mécanisme y associé, en regardant de l'avant de la machine. 



   Figure 10 représente à plus grande échelle la partie de la barre de réglage et d'accouplement des mâchoires, représentée dans la figure 9. 



   Figure 11 montre le chapeau de l'étau, partie en coupe verticale et partie en élévation, avec arrachement partiel pour représenter les différentes pièces, en regardant de la droite de figure 1, la coupe étant   prise   suivant la ligne 11-11 de figure 10, en regardant dans le sens des flè- ches. 

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   .figure 12 est une vue analogue à, figure 11, mais représentant les pièces dans une autre position. 



   Figure 13 est une vue de c8té du dispositif de réglage et d'accouplement des mâchoires représenté dans la figure 14, en regardant de la droite de cette figure. 



   Figure 14 est une coupe suivant la ligne 14-14, figure 13. 



   Figure 15 est une coupe suivant la ligne 15-15, figure 2. 



   Figure 16 est une vue perspective partiellement coupée de la barre -came d'accouplement des mâchoires. 



   Les matrices spéciales X (figures 3,4 et 5) ont la forme d'un rectangle ordinaire et sont suffisamment longues pour des caractères allant jusqu'à 72 points. Sur leurs   bbrds   de moulage, les matrices sont munies d'entailles de guidage x un peu plus grandes que la profondeur normale,   entailles   au fond desquelles les caractères en creux x1 sont poinçonnés en vue de l'alignement par le bas, comme on l'a dit précédemment.

   Les bords inférieurs x2 des   matrices   sont rabotés de façon à constituer des surfaces d'alignement convenables, de sorte que, lorsque les matrices ont été composées côte à c8te et en ligne et sont supportées par leurs bors intérieurs, les caractères (renversés) sont convenablement alignés par le bas quelles que soient leurs dimensions ou "corps" (voir particulièrement les figures 5 et 8). 



  En outre, les matrices présentent sur leurs bords avant supérieurs des entailles x3, et, sur leurs bords inférieurs, ou bords d'alignement, des entailles x4, ces diverses entailles s'étendant transversalement au corps des matrices et étant destinées à recevoir des éléments de retenue que comporte le composteur de façon à empêcher les matrices de se dégager du composteur pendant l'opération de manutention et après le clichage. 

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   La roue-moule A est munie de plusieurs moules (usuellement quatre) dont certains, sinon tous, sont destinés à n'être utilisés qu'avec les matrices spéciales déjà décrites. Ces moules spéciaux 1 (représentés dans les figures 1 et 3) ont une hauteur moindre que la hauteur normale, de façon qu'ils coopèrent avec les creusures ou entailles de guidage plus profondes x des matrices spéciales, outre qu'ils présentent des surfaces avant plates destinées à coopérer avec les matrices spéciales X dépourvues d'oreilles. Les moules L comprennent généralement chacun un corps L1 fixé à la roue-moule A, une partie formant chapeau L2 établie de fa- çon à composer des sections de noyau L3 (figure 1) ou être dépourvue de telles sections (figure 3) et comportant des sections d'extrémités intermédiaires ou cales L4 disposées aux extrémités opposées du moule.

   La largeur des fentes de coulée des divers moules varie selon les dimensions des caractères des matrices ; et on peut faire varier la longeur de ces fentes à l'aide de différentes cales ou section d'extrémité L4 possédant les dimensions convenables ou, si on le-désire, utiliser d'autres moules. Les surfaces de moulage 1 des parties de corps du moule coïncident avec la ligne de repère ou constante du moule et, sur tous les moules, ces surfaces sont disposées à la même distance de l'axe de la roue-moule A. Par conséquent, lorsque les matrices spéciales de différentes dimensions sont utilisées avec des moules de dimensions correspondantes, il est nécessaire- que les lignes composées soient présentées à des niveaux de moulage différents, qui dépendent des dimensions des caractères utilisés.

   Ceci s'obtient en modifiant le niveau auquel le composteur est présenté au moule, comme il sera décrit plus loin. 



   Le composteur à main Y, perfectionné suivant l'invention (figures 3,4 et 5) comprend une pièce ayant la forme d'un L renversé qui constitue une paroi arrière y1 et une 

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 Paroi supérieure en porte-à-faux y2. 'La paroi arrière y1 est évidée sur toute sa longueur, et présente, dans les parois supérieure et inférieure de l'évidement, des rainures parallèles ou glissières y3 et y4, espacées l'une de l'autre d'un peu plus que la longueur du corps des matrices, et dans lequelles coulissent des   plaques 21   et y22 présentant des parois extrêmes y5 et y6, l'espacement à ligne en- tière de ces parois extrêmes étant déterminé par la rencon- ,tre des coulisseaux y21 et y22 avec des goupilles d'arrêt et y8 fixées à la paroi arrière y1,

   les dites parois étant toutefois disposées de façon qu'elles puissent librement être rapprochées ou éloignées l'une de l'autre entre les limites des goupilles d'arrêts Les bords avant des parois extrêmes   iL 45   et sont un peu plus hauts que les entailles de guidage de matrices X portant les caractères les plus gros et affieurent avec les bords de moulage des matrices lorsque celles-ci sont composées dans le composteur, de telle sorte que les bords des parois extrêmes entrent en contact avec la face avant du moule et obturent les extrémités de la ligne pendant la coulée, ce qui permet de se dispenser d'utiliser des matrices en blanc pour le but envisage.

   De plus, chacune des plaques y21 et y22,est munie d'une lame de ressort y20 destinée à faire pression contre la paroi arrière y1 et a créer une résistance de frottement suffisante pour maintenir les parois extrêmes dans toutes positions à laquelle elles sont susceptibles d'avoir été amenées, de sorte que, lorsque les parois sont en contact avec une ligie composée, elles empêchent les matrices de se déplacer dans la direction de leur longueur pendant les manutentions.

   Sur la Paroi arrière y1 est disposée une échelle y9, graduée en cicéros ou "ems", pour servir de gui- de au typographe dans la compostion d'une ligne de matrices X de longueur déterminée, les matrices étant placées dans 

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 le composteur Y dans une position telle que, les entailles x4 qu'elles présentent à leur base reçoivent une lèvre avant y16 constituant la rainure y4, cette lèvre se comportant à la façon d'un organe de maintien inférieur des matrices, alors que la paroi inférieure de la rainure y4 constitue la face ou rail d'alignement inférieur des matrices. 



   Les matrices X sont en outre maintenues de façon ou'elles ne puissent pas se séparer du composteur par une plaque de retenue y10, montée pour effectuer un mouvement de translation limité sur la face avant de la Paroi supérieure y2,grâce à des fentes diagonales y11 et à des visà têtes y12 qui traversent les fentes et se vissent dans la paroi y2. Dans la position élevée ou position de gauche limite de la Plaque y10, représentée en pointillé dans la figure 5, le bord inférieur de cette plaque est situé audessus du bord supérieur des matrices, ce qui permet d'avoir librement accès au composteur pour la composition et l'enlèvement des matrices.

   Au contraire, lorsqu'on pousse la plaque y10 vers la droite, les fentes inclinées y11 l'obli- gent à d-escendre jusqu'à ce que son bord inférieur s'engage dans les entailles x3 prévues sur le bord avant supérieur des matrices X. Pour maintenir le   bord ;[10   aussi bien dans sa position élevée que dans sa position abaissée, un poussoir à ressort y13 est minté dans la paroi supérieure y2 du com- posteur Y et s'engage dans l'une ou l'autre de deux creusures y17 ménagées sur la face arrière de la plaque y10. Pour mon- ter le composteur dans son support, on a muni la paroi arrière y1, à ses extrémités opposées, de languettes verticales y14 et, sur sa face arrière, près de son bord supérieur, de deux tenons y15 s'étendant vers   l'arrière.   



   Le support H (figures 3 et 7) du composteur est disposé près de la face arrière du chapeau T de l'étau et à ce support sont fixées deux colonnes verticales H1 qui pré- 

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 sentent chacune un épaulement ou chemin de guidage vertical h et une surface interne   Plate ±1,   ces deux colonnes H1 ser- vant à guider et positionner lecomposteur Y sur lesupport H. Deux vis de butée réglables H2 sont aussi montées sur le bord supérieur du support H et sont destinées à entrer en 
15 contact avec les   tenons 1.   du composteur Y, et une vis de blocage H3 portée par un bras pivotant H4 fixé au support H permet de verrouiller le composteur Y au support H. 



   Le support E peut 'être déplacé verticalement à l'aide d'une vis de faible pas à commande manuelle Kl tour- nant dans une console G fixée à la partie supérieure du cha- peau T . La vis K1 est disposée verticalement et un écrou en forme d'anneau K motte sur cette vis reçoit un mouvement d'élévation ou d'abaissement sur lavis lorsqu'on fait tour- ner celle-ci, cet; écrou K étant relié par un bloc coulissant J7 à une chape J6 fixée à un arbre oscillant J1 qui touril- lonne dans des paliers externes G3 et portés Par des bras G1 et G2 et dans des paliers internes G7 et G8 portés par un pièce en qui, avec les bras G1 et G2, fait partie de la console G. 



   Aux extrémités opposées le support H est guidé dans des glissières i constituées dans deux consoles I fi- xées au chapeau T et est replié, près des dites extrémités, à des bras J fixés à l'arbre oscillant J1 susmentionné. La liaison entre les bras J et le support H comprend, deux con- soles H5 présentant chacune une fainure de guidage H6 des- tinée à recevoir un bloc J4 porté par une goupille J 5 touril- lonnant dans   le   bras J, ce dispositif de liaison étant ceui qui convient le mieux pour assurer un réglage exact du sup- port H. 



   La vis K1 est supportée, à ses extrémités oppo- sées, par la console G, comme indiqué   en 2   (figure 3) et porte, prèsde son extrémité supérieure, un pignon K3 des- tiné à engrener avec une roue dentée K4. La roue dentée 

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 est montée sur un arbre vertical K5 tournant dans un palier G5 constitué dans le prolongement transversal de la pièce en U G6 et on peut faire tourner cette roue à l'aide d'un bouton moleté K6. 



   A l'arbre K5 portant le bouton moleté est fixé un disque   qui   est gradué comme indiqué en K8, en "points" de caractères de matrice entre les limites de l'échelle altant de 12 à 72 points. Un index K9fixé à la console G recouvre la périphérie du disque K7 et, par sa coïncidence avec les traits de la graduation K8, indique que le réglage exact du support H a été effectué. Des creusures K10 sont prévues sur le pourtour du disque K7à l'alignement des traits de la graduation K8, et un poussoir de retenue K11 (figure 3) disposé au-dessous de   l'index K9   est destiné à s'engager dans ces creusures pour maintenir le disque dans ses différentes positions de réglage. 



   Les pièces décrites jusqu'ici concernent la préparation de la machine en vue du clichage et l'on décrira maintenant les opérations effectuées jusqu'à ce moment. 



   Le composteur Y est   guidé   dans son mouvement d'introduction dans la machine par les colonnes Hl, comme on l'a dit précédemment, et l'on place cet organe entre les colonnes près des extrémités supérieures de ces dernières (voir les lignes pointillées de figure 3) avec les languettes y14 prenant appui contre les épaulements   h   des colonnes. 



  On abaisse alors le composteur Y jusqu'au moment où les tenons y15,faisant saillie à l'arrière du composteur, rencontrent les vis de butée H2 du support H (figures 6 et 7). 



  On fait alors pivoter la vis de blocage H3 de façon à l'a- mener au-dessus du composteur et on serre cette vis contre la paroi supérieure 2 du dit composteur ce qui verrouille ce dernier à son support. 



   Au moment de l'introduction du composteur Y dans la 

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 machine ou avant cette introduction, on règle le support H au niveau voulu pour l'alignement des   (Matrices   avec le moule qu'on se propose   dàtiliser.   Pour régler la position que doit occuper le support H pour un moule de 12 points, comme représenté dans la figure3, on fait tourner le cadran K7 jusqu'à la position de figure 7 de façon à   ammer   le trait de graduation 12 en regard de l'index K9. Ceci amène le support H à une position telle que la, ligne de. matrices que contient le composteur Y se présente avec les bords supérieurs des entailles de guida.ge x à l'alignement horizontal de la face de moulage inférieure de la partie formant chapeau 11 du moule L.

   Si l'on choisissait un moule plus grand, par exemple un moule à fente de 48 points, la ligne de matrices serait supportée à un niveau plus élevé, qu'on détermine en faisant tourner le disque K7 de façon à amener le trait 48 de la graduation à l'alignement de l'index K9 .en provoquant l'élévation du support H et du composteur Y. 



   Lorsqu'on fait tourner le disque K7 dans le sens des aiguilles d'une montre (figure   7),   la roue dentée K4 (figure 3) portée par l'arbre K5 tourne avec cet arbre et fait tourner le pignon K3 fixé à la vis de faible pas K1. 



  Cette rotation de la vis K1 a pour effet de faire monter l'écrou K sur cette vis et, par l'intermédiaire de la chape J5, de faire osciller l'arbre J1, cequi, par l'intermédiaire des bras J fixés à cet arbre et aux consoles H5 portées par le support H, provoque l'élévation de ce support. La rotation du disque   K  en sens inverse.

   des aiguillesd'une montre, fait descende l'écrou K sur la vis K1, ce qui, par l'intermédiaire de l'arbre oscillant J1 et des pièces asso- ciées, provoque l'abaissement du support   H.   En raison de son faible pas, la vis K1 se comporte   à.   la façon d'un ver- rou positif qui maintient le support H dans toute position à laquelle il est susceptible d'avoir été amené, cette vis 

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 ne pouvant recevoir un mouvement de rotation que par la manoeuvre du bouton K6. Lorsque l'opération de coulée est ter- minée, on enlève le composteur Y en desserrant la vis de blocage H3 et en la faisant pivoter vers l'avant à l'écart de la position qu'elle occupe au-dessus du composteur.

   Celui-ci peut alors 'être élevé à la main jusqu'4 la position marquée en pointillé dans la figure 3 et amené à l'écart de la position qu'il occupait entre les colonnes H1. 



   On se reportera maintenant aux mâchoires serreligne et aux pièces associées. Les mâchoires E et F (figures 6 à 9) sont munies respectivement de plaques E20 et F20 destinées à entrer en contact avec le moule et disposées pour se mouvoir verticalement par rapport aux mâchoires correspondantes. Comme la construction est la même dans les deux cas, il suffira de décrire la mâchoire de gauche E   (f ig.   9) les éléments se rapportant à la mâchoire de droite F (fig. 9) ayant été désignés par "f" au lieu   de"e"   pour distinguer les pièces correspondantes. La plaque E20 est reliée par des assemblages en   queue   d'aronde à la mâchoire E, comme indiqué en e20   et,! 21   pour permettre à cette plaque de coulisser sur la mâchoire.

   A cette plaque sont associés deux leviers coudés e22 et e23 logés dans des creusures e31 et e32 de la mâchoire E. Ces leviers pivotent sur la mâchoire E à l'aide d'éxes e24, e25 en un point situé à la jonction de leurs bras, leurs bras longs étant reliés de façon pivotante, par des   axes.!:, 26  e27, à la plaque E20, alors que leurs bras courts pivotent à l'aide d'axes analogues sur les extrémités opposées d'une   biellette .!:

  ,28.  Un ressort de traction e29 fixé par une de ses extrémités à la mâchoire E, et par son autre extrémité..à la biellette e28 maintient les leviers e22 et e23 dans la position de figure 6 , en obligeant la plaque E20 à occuper sa position normale, ou la plus haute, déterminée par la rencontre du petit bras du levier   coudé e22   

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 avec une goupille d'arrêt e30.

   Avec ce type de montage, quel que soit le point auquel une pression est exercée sur la plaque E20 pour fa,ire mouvoir cette plaque vers le bas, tout mouvement communiqué à la plaque et influençant l'un des leviers e22, e23 sera transmis par l'intermédiaire de la biel-   lette e28   à l'autre levier et, par suite, les leviers main- tiendront la plaque dans une position horizontale et empêcheront la torsion et le coincement des assemblages à queue d'aronde e20, e21.Il en est de même lorsque le ressort de traction   e29   exerce une traction sur la biellette e28 pour rappeler la plaque E20 a sa position supérieure. 



   Lorsqu'on introduit le composteur Y dans la machine, les mâchoires E et F sont reçues entre la paroi arrière y1 et   laplaque   de retenue avant y10 ; et les plaques E20 et F20 occupent l'espace existant entre les mâchoires et la face du moule au-dessous du bord inférieur de la plaque de   retenue .  Avec dette disposition, lorsqu'on place le composteur Y sur le support H, les extrémités opposées du bord inférieur de la plaque y10 entrent en prise avec les bords supérieurs des plaques   E20et   F20   '(voir   fig. 8), ce qui oblige les plaques de se mouvoir vers le bas en surmontant la traction des ressorts 29 ,f29, jusqu'au moment où le composteur Y vient reposer sur les vis de butée H2 du sup- port H.

   Dans le cas où une courte ligne de matrices serait présentée en vue de la formation d'une partie en blanc, une des plaques E20, F20, suivant le cas, (ou les deux en vue d'un centrage) serait entraînée dans le mouvement vers l'in- térieur de la mâchoire correspondante, coulissant au contact du bord inférieur de la plaque de retenue y10 et obtura,nt l'extrémité de la fente du moule pour constituer la partie en blanc de la barre fondue, cette plaque étant soutenue, pendant le clichage, par la. mâchoire correspondante sur laquelle elle repose à plat par toute sa longueur. 

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   Les mâchoires E et F sont supportées respectivement par des blocs E1 et F1 (figure 9) coulissant dans le chapeau d'étau T et peuvent être rapprochées ou éloignées l'une de l'autre par une vis de faible pas Il,' qui s'étend le long du chapeau T et qu'on peut faire tourner à volonté dans un sens ou en sens inverse pendant chaque cycle de la machine. La vis M est montée dans le chapeau T à l'aide de trois paliers T1, T2 et   T et   est munie de deux sectionsM1 et M2 filetées dans des sens opposés de part et d'autre du palier central T2. 



  Lorsque l'une ou l'autres des mâchoires E ou F a été   accou-   plée à la section de vis correspondante en vue de la formation d'un blanc, la rotation de la vis dans un des sens fait mouvoir la mâchoire vers l'intérieur, c'est à dire la rapproche   del'autre,   et la rotation en sens inverse ramène la mâchoire à sa position de réception de pleine ligne. D'autre part, si les deux mâchoires sont accouplées avec les sections de vis correspondantes en vue d'un centrage, ces deux sections se rapprocheront l'une de l'autre en se mouvant simultanément et de distances égales lorsqu'on fera tourner la vis M   @ans   un des sens et ces mâchoires seront ramenées à la position marquée en trait plein lorsqu'on fera tourner la vis en sens inverse. 



   La vis M reçoit son mouvement de rotation d'une came R montée sur l'arbre à cames principal R1 de la machine   (fig.2)   à l'aide d'une transmission comprenant une crémaillère R2 montée pour coulisser horizontalement dans la direction avantarrière dans un guide R3 et recevant son mouvement de la came R à l'aide d'une série de leviers R4, R8 et R10. Comme il ressort de figure 15, la crémaillère R2 engrène avec un pignon R12 qui, par l'intermédiaire d'une roue dentée plus grande R13, fait tourner un autre pignon R14 et, de cette façon, accélère le mouvement communiqué par la crémaillère R2. Pour contribuer à augmenter la vitesse du mouvement transmis, le pignon R14 entraine une foue d'angle R15 qui engrène 

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 avec un pignon R16 entraînant une roue d'angle R17 (figure 2) située à l'avant de la machine.

   En tournant, la roue R17 engrène avec une roue d'angle R18 disposée à angle droit par rapport à la roue R17 et fixée à l'extrémité gauche de la vis M (voir aussi figure 9). 



   Les liaisons qui viennent d'être décrites sont montées tant sur le bâti fixe de la machine que sur le bâti d'étau mobile t ; et pour permettre à ce bâti d'étau de s'ouvrir en pivotant a.utour de son axe de charnière t1 sans que ceci exige aucune manoeuvre de débrayage ou sans qu'il soit nécessaire de déranger la transmission, les pièces sont disposées de façon que l'ouverture du bâti t ait simplement pour effet de dégager la roue d'angle R18 de la roue d'angle R17. 



   Le levier R4 pivote autour du milieu de sa longueur, en R5, et l'un de ses bras porte un galet R6 destiné à rouler sur la périphérie de la came de commande R, alors que l'autre bras est relié par une biellette R7 à l'une des extrémités d'un levier   R8   qui est fixé par son extrémité opposée à un arbre R9tourillonnant dans le bâti fixe de la machine. A l'une des extrémités de l'arbre R9 est aussi fixé un levier R10 relié par son extrémité opposée, à l'aide d'une biellette R11, à la crémaillère R2. Comme on l'a dit précédemment , la crémaillère R2 coulisse dans un guide constitué dans un prolongement d'une console R20 (figure 15) fixée au bâti 'fixe de la machine par des boulons R21 et des vis de blocage R22.

   La console R20 est aussi munie de paliers R23 et R24 dans lesquels sont montés respectivement un arbre de transmission R25 et l'extrémité avant d'un arbre de transmission R26 (le palier destiné a l'extrémité opposée de l'arbre R26 et le palier destiné à l'arbre R27 ne sont pas représentés). 



   A l'arbre R27 sont fixés le pignon R12 engrenant a.vec la crémaillère R2 et le pignon R13 engrenant avec le pignon   R14   fixé à l'arbre R25. Sur l'extrémité opposée de l'arbre 

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 R25 est montée folle la roue d'angle R15 qui engrène avec le pignon R16 fixé à l'arbre R26, la roue R15 recevant sa commande du. pignon R14 par l'intermédiaire d'un engrenage à friction R28 fixé à l'arbre R25.Un des disques à friction R29 de cet embrayage est porté par la roue folle R15 et les disques sont poussés les uns contre les autres par un ressort R30.

   De cette façon, la roue R15 n'est tributaire que de l'embrayage à friction pour son entraînement, de sorte que, lorsque la vis M a été arrêtée par le serrage de la ligne de matrices entre les mâchoires E et F, la résistance offerte provoque le glissement de l'embrayage et permet à la crémaillère R2 d'effectuer sa course entière sans faire tourner la roue R15 ou l'un quelconque des éléments de la trans-   mission.prévue   entre cette crémaillère et la vis M.

   De même, comme le retour des mâchoires est effectué par le mouvement de retour initial de la crémaillère R2 sous l'influence d'un ressort de traction robuste R31 fixé par une de ses extrémités au levier   R8 et   par son autre extrémité au bâti fixe de la machine, la résistance offerte par les mâchoires arrêtées dans la position de réception de pleine ligne provoque le glissement de l'embrayage R28 et permet à la crémaillère d'effectuer sa course de retour entière. En raison de son faible pas, la vis]Le ne tourne que par l'intermédiaire de la transmission et, par suite, agit de façon à verrouiller les mâchoires dans toutes positions auxquelles elles sont susceptibles d'avoir été amenées lorsque la vis cesse de tourner. 



   Les blocs E1 et F1 sont munis respectivement de segments taraudés de pas inverses e et f destinés à être amenés sélectivement en et hors de prise avec les sections de vis coresspondantes M1, M2 pour accoupler la mâchoire à la vis M, ces segments étant portés par des coulisseaux el f1 disposés dans des glissières (telles que la glissière F2 

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 représentée dans le bloc F1 dans la figure Il) s'étendant transversalement aux blocs correspondants E , F1, et les bords inférieurs des segments et f glissant sur une portée T5 du chapeau d'étau T. Les coulisseaux e1 et f1 sont munis respectivement de doigts e2   et f 2   qui s'étendentvers le et présentent bas/des surfaces de came coopérant avec des surfaces de came e3 et f3 prévues sur les faces internes des segments cor- respondants.

   Pour permettre aux coulisseaux e1   et ±1   d'ef- fectuer un mouvement suffisant, le chapeau T présente-une creusureT4 dans laquelle pénètre chacun des coulisseaux lorsque le segment occupe sa position d'inactivité où il est hors de prise avec la vis M. 



   Le chapeau T est traversé en bout par un arbre à cames P qui est parallèle à la vis M et est situé au- 
1 1 dessous des coulisseaux e et f entre les surfaces de came e2, f2, et   e, f ,   cet arbre tourillonnant à son extrémité gauche dans un palier convenable du chapeau T et, à droite, dans un palier P1 constitué dans une console P2 suspendue latéralement au chapeau T (figure 14). ' L'arbre à cames P présente trois cames p, p1 et p2 dont la première est une surface continue de longueur suffisante pour coopérer avec les deux segments e et   f lorsque   ces derniers sont espacés l'un de l'autre de là distance maximum, c'est à dire lors- que les mâchoires E et F occupent leurs positions de récep- tion de pleine ligne ;

   et les deux dernières p1 et   2 ayant   approximativement la moitié de la longueur de la première p et étant destinées à ne coopérer chacune qu'avecun seul seg- ment, savoir e ou!, dans une position quelconque des mâchoi- res E et F. Lorsque l'arbre à cames P occupe la positon de figure 11, la came   continue p,   attaque l'un et l'autre des   doigts e ,   f2 et maintient les deux segments e et f dans leurs positions de retrait, laissant les deux mâchoires E et F non accouplées avec la vis M.

   Lorsqu'on fait tourner l'ar- 

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   bre P   dans le sens des aiguilles d'une montre   jusqu'à,   la position de figure 12, la came est mise hors d'action, alors que la came attaque le point haut f3 du segment f et l'oblige à entrer en prise avec la section de vis M2 pour accoupler la mâchoire de droite F avec la vis M et régler la machine pour la formation d'un blanc à droite, la   came 1   attaquant le doigt e2 pour maintenir le segment e dans sa position de retrait. La continuation du mouvement de l'arbre à cames 2 d'un quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre, amène la came continue en prise avec les points hauts e 3,f3 des deux segments e et f, ce qui accouple les deux mâchoires avec la vis M et règle la machine en vue d'un centrage, les cames p1; p2 étant inactives.

   Un autre quart de tour communiqué à l'arbre P dans le sens des aiguilles d'une montre, amène la came p1 en prise avec le point haut e3 et la came   2 en   prise avec le   doigt! 2   ce qui maintient le segment e en prise avec la   vis K   et amène le segment f à la position de retrait, la machine étant ainsi réglée pour la formation d'un blanc avec la mâchoire de gauche E. 



   On a décrit le réglage de la machine en vue de la formation d'un blanc avec l'une ou l'autre des mâchoires ou en vue d'un centrage par des opérations réalisées dans un ordrà particulier, mais il est bien entendu qu'on peut faire tourner l'arbre à cames P à volonté dans un sens ou en sens inverse pour effectuer le réglage désiré de la machine de la manière ia plus rapide. 



   La commande de l'arbre à cames P en vue du ré-   blage   de la machine est effectuée par la rotation de la barre de manoeuvre S (qui est principalement destinée au réglage de la mâchoire de   gauche]1)   et à l'extrémité de droite de cet arbre est fixée, une roue dentée p3 engrenant avec une roue dentée p4 assemblée à la barre de manoeuvre S par une clavette p5 coulissant dans une rainure   dtassem-   

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 blage S1 pour permettre un mouvement relatif entre la barre S et la roue P4 dans un but qu'on verra plus loin.

   On remarquera en outre que la consolde de support P2 se rapportant à l'extrémité de droite de l'arbre à cames P est fixéeà l'extrémité du chapeau d'étau T à l'aide de via P15 (figure 13) et que la roue P4 est supportée dans un palier P6 de cette console, son déplacement latéral étant empêché par un   assemblage   goupille et rainure P7, P8 (figure 14). 



   Pour guider l'opérateur en vue du réglage convenable de la machine, la roue dentée P4 porte un index P9 qui coopère avec une échelle portée par une plaque P10 fixée au chapeau T en P11 et à l'extrémité de l'arbre à cames P en   P .   Sur la plaque P sont inscrites des marques telles que "QR", qui s'étend pour la formation d'un blanc à droite, "C" qui s'étend pour un centrage   "QL"   qui s'entend pour la formation d'un blanc à gauche, et "S" qui s'entend pour le blocage de la mâchoire de gauche, ces marques indiquant les quatre positions données à l'arbre à cames P pour accoupler les mâchoires E et F avec la vis de commande M, ou les en débrayer, sélectivement,

   les dites marques occupant les positions déterminées par rapport à quatre creusures P13 dans lesquelles un organe de retenue P14 porté par l'index P9peut entrer en prise pour effectuer la mise en position exacte et le maintien de l'arbre à cames P dans les différentes positions. 



   Lorsqu'on effectue le centrage d'une courte ligne de matrices, deux conditions peuvent se présenter. Il peut être désirable, d'une part, de centrer la ligne par rapport à la ligne médiane transversale du corps de la barre à caractère. D'autre part, il peut être désirable de centrer la ligne par rapport à une ligne transversale déportée par rapport à la ligne médiane du corps de la barre. 

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 cet effet, la mâchoire de gauche E est réglablemanuellement pour venir occuper différentes positions initiales à partir desquelles l'amplitude de son mouvement vers l'intérieur, égale à celle de la mâchoire de droite F, seras exactement celle nécessaire pour centrer la ligne de la façon désirée.

   Le réglage de la mâchoire E s'effectue à l'aide d'une barre de manoeuvre S (figures 9 et 10) s'étendant sensiblement sur toute la longeur du chapeau d'étau T et portant, fixé à son extrémité gauche, un collet S2 muni de dents parallèles s destinées à entrer en prise avec des dents de crémaillère   fixes sI   du chapeau T pour verrouiller la mâchoire dans sa position réglée, le collet S2 se comportant à la façon d'un bloc de butée pour dé- terminer en tous temps la position de pleine ligne de la mâchoire   E.   



   A l'intérieur du   copeau   T, la barre de manoeuvre S passe librement à travers des bossages F10, F11 s'élevant du bloc F1 et des bossages E10, E11   s'élevant   du bloc E1, et cette barre se termine à gauche juste au delà du bossage   E .   Comme cela est représenté clairement dans la figare 10, les dents s du collet S2 sont découpées d'un côté, comme indiqué en s2, de sorte que, lorsqu'on fait tourner la barre S à l'aide de sa poignée moletée S4 pour amener l'index Pg (figure 13) à la position marquée S sur le cadran P10, la partie découpée s2 coïncide avec les   dents !il   et la barre S peut être déplacé horizontalement, par exemple jusqu'à la position marquée en pointillé dans la figure 9, ou dans toute autre mesure désirée,

   qu'il est possible de déterminer exactement à l'aide d'une échelle S5 fixée à la barre S (figure 10) . L'échelle S5 est graduée en ci- céros en allant de droite à gauche et, lorsqu'un trait quelconque de la graduation coïncide avec un repère convenable, la mâchoire E a été amenée à une position telle 

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 qu'elle coopère avec un moule ou une ligne de pleine lontueur, suivant le cas, dont la longueur en cicéros est celle qu'indique le trait envisagé.

   La languette P5   (fig.l)   qui fixe la roue dentée P4 a la barre S coulisse librement dans la rainure S1 et permet à la barre de se mouvoir par rapport à la roue dentée P4.A l'extrémité gauche du bossage E11 du bloc E1 est fixée une plaquesegmentaire s3 dans laquelle une goupille s4 faisant saillie sur la barre S est destinée à se mouvoir lorsqu'on fait tourner la barre. 



  Dans la position représentée dans les figures 10 et 11 (lorsque les dents sont dégagées des dents s1), la goupille s4 est située entre l'extrémité du bossage E11 et la plaque s3, de sorte que le mouvement communiqué à la barre S dans l'un ou l'autre sens entraîne le bloc E1 et la mâchoire E en vue de son réglage dans une position déterminée, après quoi on verrouille la barre S, en la faisant tourner de façon à faire de nouveau entrer en prise les dents s avec la denture de crémaillère !il. 



   Dans toute position réglée de la mâchoire E, le collet S , en prise avec la plaque s3 portée par le bossage E11, détermine la position de pleine ligne de   la,   mâ- choire E. Toutefois,   ;lorsqu'on   règle   la.   machine pour la. formation de parties en blanc ou en vue d'un centrage, la goupille s4 coïncide avec une des trois   fentes s ,   ce qui permet à la mâchoire de gauche d'être déplacée vers l'intérieur pa.r la vis M, par rapport à la barre S, de façon à serrer la ligne de matrices. A son mouvement de retour, la mâchoire s'arrête à sa   posion   réglée initiale en venant buter contre le collet S2.

   On remarquera qu'il n'est pas nécessaire que la mâchoire de gauche E soit verrouillée dans sa position réglée, étant donné que, chaque fois que la mâchoire est accouplée à la vis M, elle doit posséder une liberté de mouvement vers la mâchoire de droite F, 

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 et c'est seulement sa position de réception de pleine ligne   eu'il   est nécessaire de déterminer, comme elle l'est en 
2 tout temps par le collet S . Lorsqu'on forme un blanc avec la mâchoire de droite F, la mâchoire± reste dans sa posi- tion de réception de pleine ligne dans laquelle elle prend appui contre le collet S2 et on fait mouvoir la mâchoire F à l'aide de la vis M pour pousser la ligne contre la mâ- choire E.

   On remarquera en outre que la mâchoire de droite F a toujours la possibilité de se mouvoir mais qu'elle ne se meut que lorsqu'elle est accouplée avec la vis M. Aux autres moments, la mâchoire F prend appui contre'la butée usuelle du chapeau d'étau T {voir les lignes pointillées de figure 1) à l'alignement de l'extrémité de la fente du moule, et la ligne est poussée contre cette mâchoire par le mouvement de la mâchoire de gauche E. 



   Comme le composteur suivant l'invention est muni de parois extrêmes mobiles (au lieu de parois extrêmes fixes comme d'ordinaire) et n'est pas destiné à contenir des espaces-bandes extensibles, il est nécessaire que les mâchoires E et F soient sollicitées de façon à exercer une pression de serrage sur la ligne composée, même lorsqu-' elle est de pleine longueur. Pour cette raison, on se pro- pose de faire en sorte que la machine soit toujours ré- glée pour la formation d'un blanc à droite, pour la for- mation d'un blanc à gauche, ou pour un centrage, ce qui veut dire que la vis M sera   toujours   reliée à l'une ou chacune des mâchoires et sera ainsi utilisée pour exercer la pression de serrage nécessaire.

   Toutefois, si l'on employait un composteur à main de la construction ordinaire ou un composteur muni de parois extrêmes fixes ou de son propre dispositif de serrage de ligne, la machine pour- rait être laissée dans son état "réglé" avec la vis M débrayée des deux mâchoires, auquel cas le composteur se- rait mis et maintenu dans la position de clichage convena- ble par le support H et ses colonnes H1.

Claims (1)

  1. RESUME.
    Cette invention est relative aux machines à fondre les lignes de caractères typographiques et porte plus particulièrement sur les points suivants : 1.- Un composteur de matrices à main, caractérisé par les points suivants, ensemble ou séparément : a) Il est destiné à 'être supporté dans la machine pour présenter des lignes de matrices dans la position de clichage entre deux mâchoires serre-ligne et est établi de façon à permettre aux mâchoires de serrer des lignes de matrices de différentes longueurs avant la coulée. b) Une ouverture est prévue à l'une ou chacune des extrémités pour permettre à la mâchoire ou aux mâchoires correspondantes d'être amenées à différentes positions de travail à l'intérieur du composteur.
    c) La ligne de matrices est soutenue entre des parois d'extrémité et la paroi qui se trouve à l'extrémité ouverte ou à chacune des extrémités ouvertes est librement mobile vers l'intérieur de façon qu'on puisse la rapprocher ou l'éloigner de l'autre paroi d'extrémité. d) Le corps du composteur est ouvert à sa partie in- férieure* e) La (ou chaque) paroi d'extrémité mobile est supportée pour coulisser dans des glissières du composteur et possède un mouvement limité vers l'extérieur et un mouvement illimité vers l'intérieur. f) Une plaque de retenue portée par le composteur empêche le déplacement des matrices transversalement à leur longueur, cette plaque étant mobile de façon à pouvoir 'être amenée au contact des matrices ou à en être écartée. <Desc/Clms Page number 26>
    2.- Un mécanisme comprenant la combinaison du composteur de matrices à main selon 1 établie pour supporter des matrices dans la position de clichage au contact de la face avant d'un moule avec des mâchoires serre-ligne dont l'une au moins est susceptible d'être introduite dans le composteur pour compléter par un blanc des lignes plus courtes que la fente du moule, ce mécanisme étant principalement caractérisé par les points suivants, ensemble ou séparément :
    a) La (ou chaque) mâchoire mobile est espacée de la face avant du moule et munie d'un dispositif permettant d'obturer l'extrémité correspondante de la fente du moule lorsque la mâchoire a été amenée à la position de formation d'un blanc. b) Dans une machine pourvue, d'une série de moules de différentes dimensions interchangeables à volonté, un dispositif est prévu pour permettre de supporter le composteur à différents niveaux de façon qu'il coopère avec les moules de différentes dimensions et le dispositif d'obturation de la (ou chaque) mâchoire est établi de façon à obturer l'extrémité correspondante de la fente du moule indépendamment du niveau auquel le composteur est supporté.
    c) Le dispositif d'obturation est constitué par une plaque susceptible de fléchir verticalement sur la mâchoire correspondante et destinée à entrer en contact avec le bord inférieur d'une plaque servant à retenir les matrices. d) Cette plaque d'obturation est maintenue de façon à pouvoir coulisser au contact de la plaque de retenue pendant le mouvement de la plaque correspondante. e) Lesupport du composteur est réglable en hauteur. f) Le réglage en hauteur de ce support est ef- fectué à l'aide d'une vis de faible pas. <Desc/Clms Page number 27> g) Cette vis fait osciller un arbre monté sur le chapeau de l'étau et auquel sont fixés des bras qui supportent le support du composteur.
    3.- Un mécanisme serre-ligne du genre comprenant deux mâchoires normalement réglées pour serrer une ligne de longueur donnée et dont l'une au moins peut être déplacée vers l'autre pour compléter par un blanc une ligne plus petite que cette longueur, ce mécanisme étant principalement ca- ractérisé par les points suivants, ensemble ou séparément:
    a) Le mouvement de formation d'un blanc est effectué à l'aide d'une section de vis, et un dispositif est prévu pour permettre de fairë agir cette section sur la mâchoire correspondante lorsque cela est désirable. b) On prévoit deux sections de vis de pas inver- ses, une pour chaque mâchoire, et des dispositifspour permettre soit de faire agir l'une ou l'autre des sections de vis sur la mâchoire correspondante, soit de faire agir simultanément les deux sections sur leurs mâchoires respec- tives:
    .. c) Le ou les dispositifs de commande de la ou des sections de vis permettent de faire tourner cette ou ces sections d'abord dans un sens, puis en sens inverse, pendant un cycle dectravail de la machine. d) Dans une disposition dans laquelle une des mâchoires est destinée à être amenée à différentes positions réglées et dans laquelle on se sert d'une seule vis munie de deux sections de filetages inverses, une pour chaque mâchoire, un dispositif commun est prévu pour amener la mâchoire susmentionnée à sa position de réglage et pour accoupler les mâchoires avec les sections de vis correspondantes ou les en débrayer, respectivement.
    ë) Une vis de faible pas disposée horizontalement est munie de deux sections de filetage opposées avec les- <Desc/Clms Page number 28> quelles sont destinés à entrer en prise deux segments filetés portés respectivement par les mâchoires et mobiles par rapport à elles, un arbre muni d'une série de cames étant disposé de façon à recevoir sélectivement un mouvement de rotation pour embrayer les segments filetés avec les sections des vis correspondantes ou les en débrayer. f) La commande de la vis est effectuée à l'aide d'une came portée par l'arbre à cames principal de la machine.
    4..- En combinaison,avec un composteur à main selon 1, un mécanisme caractérisé principalement par les points suivants, ensemble ou séparément : a) il comprend deux mâchoires de serrage permettant de serrer une ligne de matrices dans le composteur, un dispositif permettant de rapprocher ou d'éloigner ces mâchoires l'une de l'autre en vue de la formation d'un blanc ou du centrage d'une ligne courte et un dispositif permettant d'accoupler lesmâchoires à leursdispositifs de commande ou de les en débrayer, sélectivement. b) une des mâchoires, au moins, est reliée au dispositif de commande des mâchoires dans toutes les positions de travail des dites mâchoires en vue du serrage de la ligne de matrices.
    c) Une butée réglable permet d'amener la mâchoire mobile à différentes positions de réception de ligne, cette mâchoire étant déplaçable vers l'intérieur par rapport à la dite butée en vue de la formation d'un blanc. d) Cette butée réglable est munie de dents engrenant avec une crémaillère fixe. e) La mâchoire gauche peut être déplacée en vue de la formation d'un blanc par une section de vis. f) un dispositif commun permet d'accoupler la mâchoire de gauche avec une section de vis ou de l'en débrayer, et d'accoupler la butée dentée avec la crémaillère fixe ou de l'en dé- brayer.
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